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Discours du Président Alassane Ouattara à la Nation : Ambition Génération Consciente (AGC) appelle à des primaires au RHDP.

Dr Moussa Abdoul Kader DIABY.

Ingénieur de Polytechnique Paris.

Président du Think Tank

Ambition Génération Consciente (AGC).

 

Discours du Président Alassane Ouattara à la Nation :
Ambition Génération Consciente (AGC) appelle à des primaires au RHDP et demande la nomination du Président Ouattara au Prix Nobel de la Paix

Jeudi 05 mars 2020, devant 352 parlementaires réunis en Congrès dans l’amphithéâtre de la Fondation Félix Houphouët Boigny, à Yamoussoukro, ville natale du Père de la Nation, le Président de la République Alassane Ouattara a tenu un discours de bilan et de perspectives programmatiques en matière économique, sociale, politique et d'intégration nationale.
Le Président de la République Alassane Ouattara, a exprimé la réalité d'une Côte d'Ivoire moderne qui a su combiner, sous sa gouvernance, la tradition et la modernité, l’exigence d’unité et l’impératif de pluralité, le respect de l’identité culturelle et l’orientation vers l’universel et l’avenir. Il a traduit la continuité d’un pays confraternel, pacifique, productif et en progrès résolu vers l'industrialisation et le développement endogène dont la nation et l'entreprise sont les acteurs.

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LE SENS du PROPOS DU PRÉSIDENT de la RÉPUBLIQUE ALASSANE OUATTARA au Conseil des Ministres extraordinaire du Vendredi 06 Février 2020.

" Ce qui importera le plus autour de cette table, puisque vous êtes un gouvernement RHDP, c'est l'union entre vous. C'est que vous soyez ensemble pour choisir le chef d'équipe qui va nous succéder. Parce que c'est dans l'union que vous réussirez. Si vous n'êtes pas unis la Côte d'Ivoire aura des problèmes et ce sera votre responsabilité. Je tiens à vous le dire, mais je vous fais confiance." tel est le conseil prodigué par le Président de la République Alassane Ouattara aux membres du Gouvernement RHDP lors du Conseil des Ministres extraordinaire de ce 6 Février 2020 au Palais Présidentiel.

DEUX IDÉES FORCES se dégagent de ce propos du Président de la République : l'idée d'Union volontariste de conviction autour d'un programme politique commun de construction nationale et celle de responsabilité, d'engagement citoyen, pour la réussite de ce programme, la raison d'être d'une équipe de gouvernement RHDP.

"Être membre d'un Gouvernement RHDP" c'est se soumettre en conscience et en volonté au principe D'UNION et D'UNITÉ comme à un IMPÉRATIF CATÉGORIQUE au sens kantien du terme.

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Éditorial. Les Constitutions sont loin d’être des textes immobiles.

Destinée à normer l'action politique, la constitution d'un pays est fondamentalement RÉFLEXIVE. Elle prend en compte, en tant que Loi FONDAMENTALE, en tant que RÉFÉRENCE ULTIME, le mouvement de l'histoire pour garantir la continuité du respect des libertés.

Pour saisir cette dimension de réflexivité de la Constitution, il faut la rapporter aux décisions des cours constitutionnelles qui ne sont jamais finales. Une modification de la Constitution peut toujours conduire une cour constitutionnelle à revenir sur ce ce qu'elle a édicté.

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Le sens des limites et le sens de la pudeur, socle esthétique de l’Etat de droit.

Avons-nous des raisons de penser que tous les acteurs de notre échiquier politique ivoirien soient ÉGALEMENT CAPABLES de SE FIXER DES LIMITES et soient animés par le SENTIMENT de PUDEUR, VERTU POLITIQUE CAPITALE dont Platon disait dans "Le Protagoras" que le déficit transforme nécessairement le politicien en FLÉAU des CITÉS ? 

Sommes-nous également animés par l'indispensable SENTIMENT de CIVISME en tant qu'acteurs sociaux ?

Nous sentons-nous concernés par la défense de L'INTÉRÊT GÉNÉRAL, par la protection du BIEN COMMUN et par la sauvegarde de L'ORDRE PUBLIC sans lequel il n'y a pas de libertés publiques ? 

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LE LIBRE-ARBITRE HUMAIN NE SE CONÇOIT PAS SANS LOI.

Nous devons nous garder, en Afrique , de prendre la démocratie pluraliste pour un régime anomique (sans loi), un régime de permissivité absolue des acteurs de la société civile, d'impunité des élus, d'arbitraire et d'irresponsabilité des acteurs politiques.

Sur l’échiquier échiquier politique ivoirien une partie des acteurs qui considère que nous vivons sous une dictature immonde dévorant les âmes et les corps, est manifestement sous l'emprise de cette vision erronée qui est en contradiction avec le réel et n'exprime en réalité, comme je l'ai souvent montré, qu'une projection psychique de type Rorschach. Ils voient la Côte d'Ivoire comme ils sont eux-mêmes. Ils projettent sur le pouvoir ivoirien leur propre vision erronée du pouvoir.

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L’option d’insurrection chez les ethno-populistes ivoiriens : les motivations profondes d’un projet irrationnel et anti-démocratique.

« Cette CEI va brûler la Côte d’Ivoire » clament en chœur, en diverses déclinaisons,  le PDCI-Bédié, le RACI-GPS.Soro, le FPI-Gbagbo et les micros partis qui en sont les satellites.

En son discours prononcé lors de sa visite dans le Hambol, le Président de la République a cependant averti que le débat sur le sujet est clos et que « cette CEI qui est d’ailleurs plus équilibrée que la CEI qui a organisé les élections de 2015, organisera les élections de 2020 ».

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Loyauté patriotique et loyauté familiale et tribale: quelle différence?

La loyauté patriotique est la fidélité de tous les membres de la cité à l’État, à la République et aux lois du droit positif.

La loyauté familiale, tribale et clanique est la fidélité des membre de la cité, à leurs liens lignagers de sang, à leur famille, à leur tribu, à leur clan, et à leurs coutumes au détriment de l'État, de la République et des lois du droit positif.

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La démocratie est déterminée par l’éthique du respect.

La démocratie est déterminée par l’éthique du respect qui commande de considérer l’être humain, toujours comme une fin en soi et jamais simplement comme un moyen. C’est le fondement des droits de l’homme qui ne sont que les obligations inconditionnées de chacun envers autrui  considéré comme fin en soi.

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Suffit-il au politicien d’adopter une posture de justicier moraliseur pour détenir la clef de la justice sociale ?

L’analyse de la question sous une perspective anthropologique et morale.

Dans la gestion des affaires de la cité, suffit-il au politicien de dénoncer la corruption et d’en appeler à son éradication pour être crédible ? Les dénonciations et les imprécations moralisatrices d’un acteur ou d’un parti politique suffisent-ils à en faire un parangon de vertu et un détenteur des clefs de la justice sociale ?

Il s'agit là d'une problématique  anthropologique, morale et juridique complexe. Elle tient à la fois à l'usage interne et externe de la liberté. Au delà des institutions, la solution de la justice sociale repose, en premier lieu, sur la capacité des membres de la cité, des gouvernants et des gouvernés,  à être  physiquement affectées par des principes rationnels moraux et civiques, à vouloir être vertueux et justes.

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CPI/Acquittement de Laurent Gbagbo et Blé Goudé : les limites de la justice humaine.

Ambroise Tiétié

Journaliste Professionnel

au Rassemblement.

Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont rendu une surprenante décision d’acquittement et de libération immédiate de l’ancien président Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, ex-leader de la galaxie patriotique poursuivis, entre autres, pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité. Au grand dam des milliers de victimes de la crise postélectorale.

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Laurent Gbagbo et Blé Goudé, pénalement « innocentés » mais politiquement coupables.

L’élargissement judiciaire de Laurent Gbagbo et de Blé Goudé  pour déficience de preuves factuelles attestant la culpabilité pénale de ces deux prévenus, n’abroge guère leur culpabilité politique.

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Le FPI a-t-il gouverné la Côte d’Ivoire selon l’esprit et la lettre du droit positif entre 2000 et 2010 ?

Quoique virtuelle, la libération de Laurent Gbagbo et de Blé Goudé prouve que le respect de la lettre et de l’esprit droit positif par toutes les parties prenantes du contrat  social  est la condition ultime de la justice  dans les Etats multiethniques modernes d’Afrique Noire.

 A la différence du droit coutumier, la justice pénale du droit  positif qui régente les Etats modernes dans le monde entier, est fondée sur les principes de responsabilité individuelle et de matérialité des preuves.

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LE MINISTRE HAMED BAKAYOKO A-T-IL LE DROIT DE PRÉSENTER SA CANDIDATURE AUX MUNICIPALES A ABOBO ?

EN DÉMOCRATIE L’ÉLU EST, PAR DELÀ SA QUALITÉ DE REPRÉSENTANT D'UNE CATÉGORIE SOCIALE DONT IL PORTE LA PAROLE ET DÉFEND LES INTÉRÊTS,  LE REPRÉSENTANT DE LA NATION QUI TRANSCENDE ET UNIFIE TOUTES LES CATEGORIES SOCIALES DU TERRITOIRE.

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L’ignorance crasse de Franklin Nyamsi en matière de politique démocratique.

Avant de publier son texte délirant à l’introduction surréaliste  sur son blog  dans Médiapart, campant son Soro Guillaume en homme providentiel attendu par le peuple ivoirien, Franklin Nyamsi s’était fait interviewer par un journal Camerounais. (cf http://www.camer.be/69580/6:1/cameroun-le-professeur-franklin-nyamsi-wa-kamerun-rapond-aux-questions-du-journaliste-kuissui-mephou-cameroon.html)

Soutenant, selon sa vision déformée par un delirium tremens, que  le peuple ivoirien serait  victime d’une des pires dictatures de la planète, Franklin Nyamsi se présente, dans cette interview, comme un Don Quichotte venant rétablir la justice sociale en Côte d’Ivoire aux côtés de son compagnon Soro Guillaume.

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Réclamer une loi contre les fausses informations en période électorale, est politiquement fondée en raison.

Mon propos, en commentaire, de l'article du journal LeMonde intitulé " Macron souhaite une loi contre les fausses informations en période électorale", a suscité la défiance d’un certain nombre d’internautes. En commentaire de cet article, j’avais formulé cette interrogation : «  et si l’on s’en inspirait dans notre pays (la Côte d’Ivoire) pour y protéger la Démocratie et la République en période électorale ? ». Confondant la liberté de parole avec ce qu'elle n'est pas, certaines personnes ont cru bon d'y aller de leurs clics rageurs. A ces censeurs (oh ironie du sort) qui se croient à tort protecteurs de la liberté d'expression, a manifestement échappé l'expression " en période électorale", une condition restrictive qui montre bien que la loi projetée est destinée à préserver la déclaration de la volonté générale contre toute forme de manipulation. Cette confusion de la liberté de parole, d’expression et d’opinion avec la liberté de dénigrer, d’insulter et de désinformer est une dérive préjudiciable à la démocratie. Il importe de dénoncer cette méprise et de justifier rationnellement et argumentativement cette dénonciation afin de sauvegarder la critique et la surveillance des pouvoirs qui protègent et soutiennent la démocratie contre le populisme sa forme pathologique. Je montrerai à cet effet, dans une contribution à venir dans cedea.net et en m’inspirant de la métaphysique de la notion de liberté, ce qu’elle est en tant qu’expression du libre-arbitre (arbitrium liberum) et en quoi elle se distingue en tant que telle de l’arbitre brute (arbitrium brutum). Quand cette forme dévoyée du libre-arbitre s’importe  dans les Etats de droit, elle menace le Droit, la Liberté et la Dignité humaine. Elle menace d’euthanasier la démocratie, en assurant le triomphe du populisme.

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