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Le poids des décisions et des choix politiques dans la situation historique des sociétés et des États : L’EXEMPLE ALASSANE OUATTARA.

Entre déterminisme historique et liberté personnelle.

Les bonnes décisions et les bons choix des acteurs politiques et des élites de décisions dans la gestion des affaires de la Cité font avancer les sociétés.

Leurs mauvaises décisions et leurs mauvais choix dans la gestion des affaires de la cité retardent et font reculer les sociétés.

La DÉCISION et le CHOIX du PRÉSIDENT de la RÉPUBLIQUE ALASSANE OUATTARA déclaré hier le 05 Février à Yamoussoukro est le SYMBOLE EMBLÉMATIQUE DE CE VOLONTARISME ÉCLAIRÉ QUI TRANSFORME QUALITATIVEMENT LA SITUATION D'UN PAYS.

A contrario la DÉCISION ET LE CHOIX de LAURENT GBAGBO de ne pas reconnaitre sa défaite est l'exemple emblématique des MAUVAIS CHOIX et des MAUVAISES DÉCISIONS qui retardent et font reculer les sociétés.

En matière d'actions historiques, les conditions externes INFLUENCENT l'agir humain. Elles ne la DÉTERMINENT PAS .

Les éléments DÉTERMINANTS sont les choix et les décisions personnels de l'acteur.

La LIBERTÉ de CHOIX et de DÉCISION de l'être humain existe toujours et n'a jamais été aussi vivace que dans une situation de dépendance.

On n'a jamais été aussi libre que quand on est dans les fers disait Jean-Paul Sartre.

La situation économique, sociale et politique actuelle des États postcoloniaux africains dépend des bonnes ou des mauvaises décisions de leurs acteurs politiques, de leurs dirigeants et de leurs élites de décision dans la gestion des affaires de la cité.

La propension de certaines élites africaines à rejeter sur la colonisation et sur les anciennes puissances coloniales la responsabilité entière de la situation de nos sociétés et de nos États postcoloniaux est une coupable démission.
Elle témoigne d'une incapacité à assumer les responsabilités locales.

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La problématique de construction nationale en Côte d’Ivoire : la responsabilité de l’intelligentsia ivoirienne. (2ième partie).

Au terme de la lutte anticolonialiste deux chantiers prioritaires avaient été ouverts dans la Côte d’Ivoire indépendante : d'une part, l’œuvre d’établissement de la République. Cette œuvre fut engagée pour rassembler sous le principe d’égalité, la diversité des peuples du territoire afin de bâtir l’unité politique du nouveau corps social ivoirien. Simultanément fut engagée, d’autre part, l’œuvre d'édification d’une conscience nationale, d’un sentiment de reconnaissance réciproque et d’appartenance commune citoyenne  entre les diverses ethnies et confessions du territoire.

Sous la conduite du père de la Nation Félix Houphouët-Boigny, l’élite politique ivoirienne conduisit avec succès au moyen du PDCI-RDA  sous le régime de parti unique cette œuvre de développement et de modernisation jusqu’aux années 1990.

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Les acquis de l’alliance modernisatrice de l’identité ethnique et de la rationalité économique au RHDP.

Après la dérive identitaire des années 1995 à 2010 qui rompit l’alliance modernisatrice de l’identité ethnique et de rationalité économique (une alliance vitale dont dépend le développement endogène) le Président de la République Alassane Ouattara et le Vice-président Daniel Kablan Dunkan, à l'instar du père de la Nation Félix Houphouët-Boigny, scellent à nouveau, dans une politique pragmatique d’action rationnelle, cette alliance dans le cadre de l'économie globalisée. L'objectif du RHDP est de mener plus loin, l'œuvre de construction nationale en faisant aboutir le programme d'industrialisation économique sous le nouveau ivoirien régime de démocratie pluraliste.

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Éditorial: l’anticolonialisme postcolonial de pacotille: une contradiction dans les termes et un poison dissolvant.

L'anticolonialisme postcolonial est contradictoire dans les termes comme le sont le panafricanisme xénophobe et le révolutionnarisme ethniciste forcément réactionnaire.

Sous ces camouflages, s'abrite une certaine intelligentsia postcoloniale africaine, prévaricatrice et jouisseuse en quête de pouvoir, de domination, de privilèges multiformes et porteuse, à cet effet, de régimes liberticides et prédateurs. Soit dit en passant Nathalie Yamb l'idole et l'égérie soi-disant "anticolonialiste" d'un certain nombre d'alphabétisés ivoiriens, atteints de cécité spirituelle et en crise de repères a choisi comme ses paires, friands des délices des capitales occidentales, la Suisse de la dolce Vitæ pour destination au lieu de son pays natal le Cameroun.

Cette intelligentsia qui, durant l'époque de la guerre froide, détenait le monopole de la parole publique à la fois comme propagandiste organique des dictatures militaires soi-disant de gauche, et comme opposant des anciens régimes de parti unique, est une force de régression. C'est un fossile historique.

Cette intelligentsia-fossile soi-disant de gauche s'est reformée professionnellement en qualité de chef de parti ou de fraction dans les jeunes démocraties pluralistes africaines où elle a produit des rejetons et dont elle constitue un poison dissolvant et désintégrant. Elle est l’architecte et la maîtresse d'œuvre de l'ethno-populisme réactionnaire.

En étiage politique et en voie de marginalisation sur l'ensemble du continent africain depuis la fin de la guerre froide et la libération des sources d'information, ses diatribes anti-colonialistes obsolètes, sa propagande débilitante qui heurte le sens commun ne font plus recette car ses confusions et contradictions éclatent partout au grand jour.

 

La démocratie est déterminée par l’éthique du respect.

La démocratie est déterminée par l’éthique du respect qui commande de considérer l’être humain, toujours comme une fin en soi et jamais simplement comme un moyen. C’est le fondement des droits de l’homme qui ne sont que les obligations inconditionnées de chacun envers autrui  considéré comme fin en soi.

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La courtoisie politique d’Alassane Ouattara envers Simone Gbagbo : une leçon de civisme démocratique à l’extrémisme politique en Côte d’Ivoire et Afrique. 1ère partie.

En Afrique nous avons, du fait de l’État colonial et des dictatures post-coloniales qui lui avaient succédé, eu l'habitude de considérer l’Etat comme un instrument de répression de la société, le gouvernement comme un moyen de prédation et  l'adversaire politique comme un ennemi à anéantir. Interprétant, dans le mauvais sens, l’adage selon lequel « la politique est la continuation de la guerre par d’autres moyens » nous avons pris l'habitude de considérer que la guerre est le modèle de l'affrontement politique alors qu’en réalité la fonction de  la politique est de remplacer et supprimer la guerre.

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La nécessaire réhabilitation de la figure de l’étranger dans les États multi-ethniques post-coloniaux d’Afrique.

L’étranger : une arme de combat politique en Afrique.

Dispositif stratégique destiné à garantir les rapports de reproduction sociale,  à empêcher la diffusion de l’économie marchande dans le reste de la société, instrument de  contention du capital dans la sphère du pouvoir, bête de somme ou prête-nom, l’étranger fut utilisé à la fois comme capital économique et instrument de lutte politique par les classes dirigeantes des royautés et des empires de l'Afrique précoloniale. (Cf : « Les causes endogènes de la pauvreté de masse en Afrique noire 3ième  partie ». cedea.net, 15  Décembre 2015).

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Protéger la présidentielle ivoirienne 2020 à l’aide des principes rationnels élémentaires du régime de démocratie pluraliste.

NOUS DEVONS NOUS RÉAPPROPRIER LES PRINCIPES RATIONNELS ÉLÉMENTAIRES DU RÉGIME DE DÉMOCRATIE PLURALISTE POUR GARANTIR, EN NOS PAYS, DES CAMPAGNES ELECTORALES  ET DES PRÉSIDENTIELLES APAISÉES.

Le peuple démocratique ne se réduit ni aux chefs, ni aux militants d'un parti. Comme son nom l'indique le parti politique  ne représente qu'une partie de la société civile et jamais la totalité de la Cité.

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Le forum du débat d’idées et de la confrontation programmatique : un impératif de la démocratie pluraliste.

La vie démocratique implique l’existence d’un forum du débat sur les grandes questions sociétales et programmatiques avant que les électeurs ne tranchent dans les urnes.

On ne peut pas parler de souveraineté du peuple et de liberté de choix quand les électeurs vont aux urnes sans être informés des programmes économiques, sociaux et politiques des candidats qui briguent leurs suffrages.

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LA PROBLÉMATIQUE DE LA NATION EN CÔTE D’IVOIRE: le temps des démagogues et des imposteurs.

LA PROBLÉMATIQUE DE LA NATION EN CÔTE D'IVOIRE: le temps des démagogues et des imposteurs.

Il ne faut pas confondre la nation et l'ethnie. Ce sont deux types d'appartenances différentes.

L’ethnie est une identité collective première qui relève des communautés Gemeinschaft en Allemand). Les membres d’une communauté ethnique sont liés par le sang ont un ancêtre commun et partagent les mêmes coutumes.

La nation quant à elle  est une identité collective seconde qui relève de la société ( Gesellschaft en Allemand). Elle se construit par le brassage politique d’une diversité de communautés venues d’horizons divers, reliées, du fait de ce brassage, par un droit positif qui supplante les coutumes.

Dans les Etats modernes la Nation est fille de la République et de l’œuvre de modernisation exécutée par l’Etat pour intégrer le territoire et réaliser son unité politique.

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Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié sont-ils réconciliables ?

La problématique de la réconciliation Alassane Ouattara/ Henri Konan Bédié n'est pas personnelle. Elle est politique et a trait à la conciliation de visions manifestement antinomiques.

La réconciliation de ces deux visions dépend d’un acte de liberté interne qui modifie un choix comme je le montre dans la dernière partie de cette contribution. Elle doit être scellée dans l’alliance normative volontariste de l’identité ethnique et de la rationalité économique qui définit l’houphouëtisme et représente le fondement du consensus politique ivoirien. Cette alliance est une valeur. Elle est le creuset de l’unité politique de notre pays.

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L’activisme identitaire d’une minorité d’acteurs politiques baoulé en Côte d’Ivoire: un jeu dangereux et irresponsable.

"Nous demandons donc à tous nos frères Baoulés, de quelque région qu’ils proviennent de continuer d’être Baoulé et fier, et de continuer d’être solidaire autour de leur plus grand symbole, le garant de leur système de valeurs, leur Roi Baoulé". dit l’ex-Ministre de l’Education nationale Paul Akoto Yao qui conclut par ce propos archétypique de la revendication identitaire, une interview dans un quotidien en ligne ivoirien.

Quid de la nation? Quid de la citoyenneté ? Quid de la République ?

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Présidentielle ivoirienne 2020 : l’attente impatiente du débat d’idées et de la confrontation de projets.

Le débat sur les procédures bat son plein en Côte d’Ivoire à l’approche de la présidentielle 2020 et l’objectif est d’occuper le terrain. On discute de la composition de la CEI. On élabore des plateformes, des alliances et des stratégies de conquête du pouvoir qui semblent faire peu de cas des différences idéologiques et partisanes.

Cette confusion tend à brouiller les repères dans un échiquier politique pourtant clairement bipolarisé depuis les élections locales d’Octobre 2018 entre une coalition républicaine de centre-droit et un bloc identitaire et populiste en essai de formation. (cf:"Les élections locales ivoiriennes révèlent un échiquier politique bipolarisé", cedea.net, 26 octobre 2018). Faire de la politique en démocratie implique de choisir son camp, de prendre parti. L'affrontement démocratique est nécessairement un affrontement de programmes et de projets sociétaux contradictoires et concurrents.

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Laurent Gbagbo, l’anti-Félix Houphouët-Boigny : le remplacement de la politique par la guerre.

Conflit Affi/Gbagbo au FPI : le mythe brisé de Laurent Gbagbo. 2ième partie

 La mission assignée par Laurent Gbagbo à son parti fut, dès le départ, antipolitique (cf « Conflit Affi/Gbagbo au FPI : le mythe brisé de Laurent Gbagbo » 1ère partie, cedea.net). Le FPI ne fut pas destiné à représenter politiquement les intérêts du plus grand nombre dans la cité, à contribuer à l’intégration nationale de la diversité des catégories sociales du pays. Il ne s'est pas constitué comme instrument fonctionnel chargé d'articuler, dans la cité, le système social et le système politique. Il ne s'est pas défini comme médiateur institutionnel entre la société civile et l'Etat. Le parti de Laurent Gbagbo s’est défini dès le départ comme mouvement antisocial de libération nationale contre des envahisseurs étrangers, contre des ennemis et des traitres dans la Côte d’Ivoire indépendante. Il ne s’est pas défini comme parti politique républicain. Il s'est défini comme parti extrémiste réactionnaire.

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Conflit Affi/Gbagbo au FPI : le mythe brisé de Laurent Gbagbo. 1ère partie

Le masque du démocrate et du détenteur de la pierre philosophale de la réconciliation nationale dont Laurent Gbagbo s'affublait, vient d'être brisé par la main justicière de l'ironie de l'histoire. La logique interne du système FPI, le refus du compromis et le principe de l'anéantissement de l’adversaire, inhérents à la logique de la guerre, viennent de se retourner contre Laurent Gbagbo lui-même. Comme un boomerang, ce retour du bâton délégitime moralement et politiquement l’ex-président du FPI en mettant à nue une imposture.

Le fameux leitmotiv de Laurent Gbagbo « asseyons-nous discutons » ne fut qu’un slogan creux. Pour être un démocrate et un réconciliateur national, il faut capable de reconnaître la légitimité des intérêts divergents qui s’affrontent dans la cité et avoir le sens du compromis.

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