Articles par balises :Stigmatisation

Le scandale Guikahué : un exemple emblématique de cynisme et d’arbitraire antipolitique.

Le Cynisme, le viol délibéré de l'éthique républicaine et le désir d'impunité qui prévaut en certaines franges des classes politiques africaines est la conséquence d'une RÉINTERPRETATION DÉVOYÉE du DROIT RESTITUTIF MODERNE renforcée par la résilience d’une culture d’autocratie.

L’habitude de diffuser des propos inconsidérés qui portent atteinte à l’ordre public, de proférer des accusations diffamatoires gratuites contre les adversaires, de trafiquer le réel, de désinformer et d’intoxiquer l’opinion publique est dans les classes politiques un signe de corruption et de délinquance qui agresse la démocratie et met en péril la République.

Ce dévoiement qui est attentatoire à la souveraineté du peuple doit être combattu par un réinvestissement populaire citoyen des fondamentaux de la République et de la démocratie pluraliste.

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Présidentielle 2020 en Côte d’Ivoire : pour une campagne mature et responsable conforme à l’éthique démocratique.

Les Ivoiriens ont le droit d’attendre de leur opposition politique, une campagne électorale mature et responsable centrée sur la confrontation programmatique et sur le débat sociétal.

Cette campagne de responsabilité civique devrait remplacer la campagne immature, incivique et infantile centrée sur la stigmatisation délibérée, la diffamation et le dénigrement populiste du gouvernement dont "le scandale Guikahuié" est l’illustration emblématique.

La stratégie dangereuse de meute tribale, mélange détonant d’ostracisme communautaire, d’intoxication psychique et d’agit-prop dans la pure tradition des partis autocratiques et fascistes devrait être résiliée au bénéfice d’une opposition démocratique, républicaine  et citoyenne.  

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Opposition ivoirienne : la résilience d’une mentalité pré-moderne à surmonter.

DANS LES PARTIS ET FRACTIONS ETHNO-NATIONALISTES de L'OPPOSITION IVOIRIENNE, semble être RÉSILIENTE UNE MENTALITÉ PRÉMODERNE qui se traduit par une vision communautariste de la société, du pouvoir politique et de l’Etat.

Cette mentalité pré-moderne doit être surmontée. La prégnance des dynamiques identitaires qui grèvent l’affrontement politique ivoirien depuis un quart de siècle s’y enracine.

Triompher de soi pour se définir comme force de progrès est un impératif moral et politique qui s’impose aux élites des États-postcoloniaux. Ce retour critique volontariste sur soi libère des enfermements dans le passé et permet, tout autant, de résilier, pour de bon, les logiques d'extraversion qui confortent les aliénations historiques. 

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Comment être crédible quand on prétend dénoncer, en qualité d’opposant, une dictature ?

Comment être crédible quand on crie, en qualité d’opposant, à la dictature et au viol des droits fondamentaux de la personne face à un gouvernement qui s’en défend

Pour pouvoir donner des leçons de démocratie et être crédible quand on crie à la dictature en qualité d'opposant face à un gouvernement, il faut être irréprochable sur le registre du respect des principes fondamentaux de la République et de la démocratie.

Le dénonciateur doit, en sa qualité d’opposant, incarner en son être, en son discours et en sa praxis politique l’antithèse du régime qu’il récuse. Il doit être un démocrate et un républicain de conviction.

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Autocratie, injustice sociale et anti-développement.

Les régimes d’autocratie ethnique et confessionnelle, les pouvoirs d'avant-gardes insurrectionnels et soi-disant "révolutionnaires"  sont, par nature, incapables de générer  de la justice sociale, du développement humain, de la production et de la redistribution économique.

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Éditorial : Le RHDP: immonde dictature ou authentique majorité démocratique ?

Les aveux de Soro GUILLAUME se définissant comme « faiseur » floué et outré « de président » et revendiquant, de ce fait, une dévolution monarchique du pouvoir devant les journalistes français hier mardi 28 janvier 2020, permettent de trancher définitivement cette question.

LES AVEUX du chef du RACI-GPS, VIENNENT CONFIRMER PUBLIQUEMENT SES DECLARATIONS dans le document audio du PO de sa tentative d'insurrection et de son coup d’État télécommandés.

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La VICTIMISATION versant de la STIGMATISATION dans le POPULISME. 1ère partie

La VICTIMISATION est versant de la STIGMATISATION dans le POPULISME . Ce sont les deux faces de la même monnaie.

Dans la stigmatisation, on désigne, de manière compulsive, l'adversaire politique comme un ennemi public. On le dénigre et on le diabolise .On tente de le ridiculiser et de le dévaloriser par des coups en dessous de la ceinture.

La stigmatisation est le vain palliatif d'un déficit programmatique, le cache sexe honteux d'une nudité et d'une nullité politiques.

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Le racisme et la xénophobie électoraliste décomplexés des partis et fractions ethnicistes de l’opposition ivoirienne: une inédite et honteuse exception dans la sous-région.

Le racisme et la xénophobie décomplexés à tonalité esclavagiste des partis et fractions ethnicistes et autochtonistes de l'opposition ivoirienne est une exception honteuse et inédite  dans la Sous-région. Ce type de discours n’existe nulle part ailleurs dans les classes politiques des jeunes démocraties pluralistes du continent. A l'exception du parti raciste de l'apartheid en Afrique du sud, il n’existait pas non plus dans les régimes de parti unique.

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La nécessaire réhabilitation de la figure de l’étranger dans les États multi-ethniques post-coloniaux d’Afrique.

L’étranger : une arme de combat politique en Afrique.

Dispositif stratégique destiné à garantir les rapports de reproduction sociale,  à empêcher la diffusion de l’économie marchande dans le reste de la société, instrument de  contention du capital dans la sphère du pouvoir, bête de somme ou prête-nom, l’étranger fut utilisé à la fois comme capital économique et instrument de lutte politique par les classes dirigeantes des royautés et des empires de l'Afrique précoloniale. (Cf : « Les causes endogènes de la pauvreté de masse en Afrique noire 3ième  partie ». cedea.net, 15  Décembre 2015).

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La maîtrise de la bataille politique condition de la victoire du RHDP en Octobre 2015. 4ème partie

A la différence de l’ex-pouvoir ivoirien dépourvu de vision et de clairvoyance économique et politique, la problématique centrale de la distribution des ressources a été clairement identifiée par le pouvoir ivoirien actuel. Le choix politique qu’impose cette problématique est allé à l’investissement. La question est alors de légitimer politiquement ce choix économique. Or cette légitimation ne peut se faire selon l’ancienne méthode de gouvernement des démocraties du passé qui consistait pour l’exécutif à administrer l’application verticale du choix technocratique d’un pouvoir central. Il importe au contraire  de légitimer le choix du Pouvoir ivoirien conformément à la nouvelle méthode démocratique d’attention à la particularité. Celle-ci appelle les gouvernements à servir l’intérêt général en étant attentif aux situations individuelles et en traitant des cas particuliers.

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Quel modèle démocratique choisir pour unir à nouveau les ivoiriens ?

Après avoir été unis  sous le modèle de la République dans  l’Etat mobilisateur à parti unique, les Ivoiriens se sont divisés dans  la démocratie multipartisane et se sont affrontés dans une guerre civile où la revendication identitaire a pris le dessus  sur la citoyenneté. A l’approche de la Présidentielle, la violence des discours et la démission symbolique du président de la CDVR qui s’est déclaré candidat à la magistrature suprême sous thème de la défense identitaire tendent à prouver que la réconciliation des ivoiriens   est prise en otage parce que certains acteurs politiques récusent le modèle démocratique actuellement appliqué en Côte d’Ivoire.

Il faut donc explorer les divers modèles démocratiques pour identifier celui qui pourrait permettre de  réaliser  cet objectif ultime : Faire revivre ensemble les ivoiriens dans la fraternité et l’hospitalité comme le proclame l’Hymne National ; refaire coexister les ivoiriens dans le sentiment d’appartenance commune qui les a toujours unis. Il s’agit donc d’évaluer, dans cette enquête, le modèle démocratique correspondant le mieux à la réalité sociale de la Côte d’Ivoire, société multiethnique et pluriconfessionnelle cosmopolite.

Trois modèles historiques s’offrent à notre investigation, la démocratie du communautarisme ethnique, la démocratie populaire du communisme révolutionnaire, la démocratie électorale représentative du libéralisme.

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