Articles par balises :Alternance du pouvoir

Discours du Président Alassane Ouattara à la Nation : Ambition Génération Consciente (AGC) appelle à des primaires au RHDP.

Dr Moussa Abdoul Kader DIABY.

Ingénieur de Polytechnique Paris.

Président du Think Tank

Ambition Génération Consciente (AGC).

 

Discours du Président Alassane Ouattara à la Nation :
Ambition Génération Consciente (AGC) appelle à des primaires au RHDP et demande la nomination du Président Ouattara au Prix Nobel de la Paix

Jeudi 05 mars 2020, devant 352 parlementaires réunis en Congrès dans l’amphithéâtre de la Fondation Félix Houphouët Boigny, à Yamoussoukro, ville natale du Père de la Nation, le Président de la République Alassane Ouattara a tenu un discours de bilan et de perspectives programmatiques en matière économique, sociale, politique et d'intégration nationale.
Le Président de la République Alassane Ouattara, a exprimé la réalité d'une Côte d'Ivoire moderne qui a su combiner, sous sa gouvernance, la tradition et la modernité, l’exigence d’unité et l’impératif de pluralité, le respect de l’identité culturelle et l’orientation vers l’universel et l’avenir. Il a traduit la continuité d’un pays confraternel, pacifique, productif et en progrès résolu vers l'industrialisation et le développement endogène dont la nation et l'entreprise sont les acteurs.

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La problématique de construction nationale en Côte d’Ivoire : la responsabilité de l’intelligentsia ivoirienne. (2ième partie).

Au terme de la lutte anticolonialiste deux chantiers prioritaires avaient été ouverts dans la Côte d’Ivoire indépendante : d'une part, l’œuvre d’établissement de la République. Cette œuvre fut engagée pour rassembler sous le principe d’égalité, la diversité des peuples du territoire afin de bâtir l’unité politique du nouveau corps social ivoirien. Simultanément fut engagée, d’autre part, l’œuvre d'édification d’une conscience nationale, d’un sentiment de reconnaissance réciproque et d’appartenance commune citoyenne  entre les diverses ethnies et confessions du territoire.

Sous la conduite du père de la Nation Félix Houphouët-Boigny, l’élite politique ivoirienne conduisit avec succès au moyen du PDCI-RDA  sous le régime de parti unique cette œuvre de développement et de modernisation jusqu’aux années 1990.

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Le Président de la République Alassane Ouattara, le Vice-président Daniel Kablan Dunkan et le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly : au-delà des personnes, des valeurs, des vertus et des compétences.

Le Président de la République Alassane Ouattara, le Vice-président Daniel Kablan Dunkan et le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly forment  un Trio solidaire unique de compétences technocratiques, intellectuelles et de vertus politiques en Côte d'Ivoire et en Afrique. Ce trio est un trio de bâtisseurs rassemblés dans une oeuvre de sacerdoce.

Concepteurs et acteurs d’une politique efficiente de construction nationale dans un Etat post-colonial caractérisé par sa diversité sociologique, ils  incarnent  les idées, de construction nationale, d’unité politique, d’inclusion sociale, d’intégration,de modernisation économique, de rationalisation, de service public et d’abnégation et de sacerdoce. Au-delà de leurs personnes matérielles, il faut voir ces idées et ces valeurs qui régulent leur praxis politique.

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Présidentielle 2020 en Côte d’Ivoire : la question entêtante de la confrontation programmatique.

En démocratie l'opposition politique comme contre-pouvoir repose sur une expertise et une fondation rationnelle des dénonciations et des interpellations du pouvoir. Il n'est pas permis à l'opposition d'interpeller et de dénoncer le pouvoir sur le mode des humeurs du trottoir.

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La thématique d’ « alternance du pouvoir” et de ” limitation du mandat présidentiel” en Côte d’Ivoire: entre revendication démocratique de conviction et instrumentalisation populiste.

En Une d'un journal partisan ivoirien du FPI tendance Laurent Gbagbo, du lundi 7 Octobre 2019, figurent l'ex- chef d’État Nigérian Goodluck Jonathan et  une brochette d'ex-chefs d’État africains manifestement utilisés comme caution de la revendication d'alternance du pouvoir et de la limitation du mandat Présidentiel par le FPI en Côte d'Ivoire.

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Editorial. En Afrique, respecter l’esprit de l’alternance du pouvoir et non pas seulement la lettre.

Nous devons respecter l'esprit de l'alternance du pouvoir et non pas exclusivement la lettre. Nous devons respecter la substance  de ce marqueur de la démocratie pluraliste et non pas exclusivement sa procédure.

Il est vital de distinguer, en Afrique, l'alternance démocratique substantielle du pouvoir qui transforme la société dans un sens progressiste d'émancipation collective et individuelle et l'alternance formelle oligarchique du pouvoir qui protège les systèmes locaux de prédation au profit des coteries politiques.

L'alternance du pouvoir sans construction nationale, sans représentation politique des intérêts de la diversité des catégories de la société, sans programme concret d'intégration nationale et d'unification politique de la cité, l'alternance formelle du pouvoir qui laisse intacts les systèmes locaux de ségrégation et de prédation est un fléau anti-démocratique car ce n'est rien d'autre qu'un tour de table alternatif des membres d'une coterie politique à la mangeoire du pouvoir.

Cette alternance formelle et non substantielle n'est rien d'autre qu'un réajustement structurel des logiques résilientes de prédation qui donnent le change à la communauté internationale.

LA DÉMOCRATIE NE S'IDENTIFIE GUÈRE À L'ALTERNANCE FORMELLE DU POUVOIR. ELLE S'IDENTIFIE AU SERVICE DES INTÉRÊTS DU PEUPLE PAR UNE CLASSE POLITIQUE SOCIALEMENT REPRÉSENTATIVE, RÉGULIÈREMENT CONTRÔLÉE ET PÉRIODIQUEMENT RENOUVELÉE OU RECONDUITE PAR LE SUFFRAGE UNIVERSEL SELON LE CRITÈRE DE L'APPRÉCIATION POPULAIRE DU BILAN .

Alternance du pouvoir oui. Mais alternance de programmes concurrentiels d'inclusion sociale et d'intégration nationale sans lesquels l'alternance du pouvoir n'est qu'une illusion, le masque commode d'une succession de politiques de prédation et de désintégration de la cité.

 

L’image troublée d’Henri Konan Bédié en Côte d’Ivoire.

Le discours d’Henri Konan Bédié le 23 septembre 2018 qui fera date dans les annales de l’Histoire de la Côte d’Ivoire, est un appel défensif à la communauté contre la nation, à la chefferie traditionnelle contre l’Etat, au modèle politique de la royauté contre le modèle politique de la démocratie. Que cette instrumentalisation politique de l'ethnicité aux conséquences gravissimes ait été, semble-t-il motivée, encore une fois de plus, comme dans les années 1990, par une problématique partisane et personnelle de capture du pouvoir qui fait fi de l'intérêt général de la nation et de la condition existentielle des Ivoiriens, ne rend que plus condamnable et plus détestable l'entreprise.

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Le Président de la République ne désigne pas son successeur dans un régime de démocratie pluraliste.

Le président de la république doit-t-il désigner  son successeur dans une démocratie pluraliste ? Évidemment non.

Le successeur du Président de la République est élu par le peuple souverain à la majorité des voix au suffrage universel au terme d’une compétition électorale où s’affrontent des programmes et des projets sociétaux incarnés par des candidats choisis par une pluralité de partis politiques.

La succession démocratique est réglée par la Constitution. Certes le président de la République peut apporter, au sein de la majorité au pouvoir, son soutien au candidat qu’il juge  être à même de mieux porter le programme et le projet sociétal du parti en raison de ses capacités et de ses aptitudes politiques, intellectuelles, technocratiques et morales.

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LE PDCI-RDA, UN TEMPLE DÉSORMAIS SANS SANCTUAIRE

DIBI Kouadio Augustin

Professeur titulaire de Philosophie                                                            

Université Félix Houphouët Boigny de Cocody

LE PDCI RDA, UN TEMPLE DESORMAIS SANS SANCTUAIRE

L’ami, habitué à notre pays et venu ces jours de l’étranger pour nous rendre visite, ne manquera pas, en nous quittant, de garder au plus profond de lui-même, le sentiment suivant : ce pays, manifestement, affectionne de vivre dans l’indifférence du temps sans se soucier une seule seconde des leçons que lui donne, dans le silence et le recueillement des choses, son passé même le plus récent.

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La fraction ethno-nationaliste du PDCI, une menace contre la démocratie républicaine en Côte d’Ivoire.

14 voix pour le RHDP parti-unifié et  6 voix contre le RHDP parti unifié sur un total de 20 votants, lors de la Réunion du Bureau politique du PDCI-RDA du 17 Juin dernier et, au final, la déclaration de la victoire des « 6 voix contre », la proclamation de la défaite des « 14 voix pour ». Autrement dit une minorité aurait imposé son choix lors de cette réunion en utilisant des moyens anti-démocratiques. Par la violence, les hués et la confiscation de la parole, une fraction idéologique minoritaire à l’intérieur PDCI-RDA a disqualifié de manière organisée une majorité démocratique. Ce serait la victoire volée de la dictature contre la démocratie à l’intérieur du parti en vue de la présidentielle 2020.

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Gouvernance responsable en Côte d’Ivoire : une comparaison entre les gouvernances RHDP et FPI à l’aune du témoignage des faits. (2ième partie)

Convoquons les faits pour comparer la gouvernance actuelle RHDP à la gouvernance précédente FPI sur le registre de la responsabilité politique de l’État envers la société. Rappelons que l’Etat démocratique qui se définit comme service public, est par-dessus tout caractérisé par sa capacité à assumer cette responsabilité politique, à refléter la société, à être à l’écoute de ses besoins et à répondre à ses demandes. Notons que dans les dictatures et les despotismes, l’État est une puissance de tutelle et de répression de la société. Il impose son arbitraire à la société et oppose une fin de non recevoir aux demandes de cette dernière. Dans les démocraties républicaines au contraire, l’État est dans une relation d’interaction  symbiotique avec la société. En sa forme plénière, il se réalise comme État-providence.

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PORTER LA VUE AU LOIN, EN SOUVENIR DU PRÉSIDENT FELIX HOUPHOUET BOIGNY

DIBI Kouadio Augustin,

Professeur Titulaire de Philosophie

Université Félix Houphouët Boigny

PORTER LA VUE AU LOIN, EN SOUVENIR DU PRESIDENT FELIX HOUPHOUET BOIGNY

Le cours de la vie politique dans notre pays nous révèle une certitude : ramener le divers à l’un, assurer à l’être-ensemble une sève revitalisante en renonçant à l’immédiateté de notre moi, en un mot, construire ce qui enracine dans la longue durée est chose difficile. Mais ce qui est difficile n’est-il pas beau ? Ne permet-il pas  en effet à l’homme de montrer s’il a du fond, de se dépasser afin de répondre à l’appel des cimes ?

En lisant l’actualité politique, tout semble porter à croire que nous ne cherchons pas à véritablement construire. Construire, c’est faire apparaître quelque chose qui se dresse et reste debout, comme pour lancer un défi à la pesanteur.   En ce sens, cet acte invite au moins à lever la tête et à porter la vue au loin,  non à promener le regard autour de soi pour, à l’occasion, chercher à bondir et à réclamer pour soi l’espace, dans la quête d’une consommation effrénée !

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Côte d’Ivoire : les problèmes posés par l’alternance au sein du RHDP.

Ce n’est un secret pour personne. Le PDCI est divisé entre une aile démocratique et républicaine, houphouëtiste par conviction, et une aile ethno-nationaliste anti-houphouëtiste par position idéologique antilibérale (Cf. " La problématique du RHDP Parti-unifié en Côte d'Ivoire: l'analyse biaisée de Jean-Baptiste Placca". cedea.net, 22 avril 2018). Cette aile ethno-nationaliste tend à orienter vers l’extrémisme et à transformer en parti d’extrême droite anti-libéral le PDCI qui est parti libéral de centre-droit. Inspirée par la revendication identitaire et le refus de la diversité, cette dynamique centrifuge subvertit le nationalisme libéral originaire du PDCI-RDA. Ce nationalisme ouvert à l’Altérité fut à la fois la force motrice de l’Indépendance politique de la Côte d’Ivoire et de son architectonique nationale étant entendu que l’unité de notre pays est constituée par l’équilibrage de sa diversité sociologique.

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La problématique de l’alternance du pouvoir en Côte d’Ivoire, appréhendée sous la perspective de la base sociologique du pays.

La question de l’alternance du pouvoir en Côte d’Ivoire doit être envisagée relativement aux questions vitales ci-dessous parce que l’alternance démocratique est une alternance citoyenne et programmatique fondée sur une représentativité partisane de type social. La démocratie n’est pas un régime hors-sol. La problématique démocratique n’est pas une problématique désincarnée.

Les intellectuels et les journalistes ivoiriens qui abordent la question de l’alternance avec une coupable légèreté, selon moi, en répétant des poncifs et des lieux communs selon l'air du temps, devraient être un peu plus regardants sur la réalité sociologique et historique de notre pays.

Les 67 ethnies et les multiples confessions que nous sommes en Côte d’Ivoire sont-elles unies dans la citoyenneté ? Sommes-nous unis dans un sentiment d’appartenance commune par-delà nos ethnies et nos coutumes particulières, nos confessions et nos dieux ?  

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L’enjeu central de la Présidentielle ivoirienne 2020, éclairé par une politique fiction.

Sous les clameurs des appels au respect impératif du principe d’alternance du pouvoir en Côte d’Ivoire, osons imaginer une politique fiction et tirons, par déduction et induction, les conséquences logiques d’un tel évènement. Cette réclamation bruyante cache des profils anti-démocratiques inquiétants.

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