Articles par balises :Responsabilité politique

Laurent Gbagbo et Blé Goudé, pénalement « innocentés » mais politiquement coupables.

L’élargissement judiciaire de Laurent Gbagbo et de Blé Goudé  pour déficience de preuves factuelles attestant la culpabilité pénale de ces deux prévenus, n’abroge guère leur culpabilité politique.

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Gouvernance responsable en Côte d’Ivoire : une comparaison entre les gouvernances RHDP et FPI à l’aune du témoignage des faits. (2ième partie)

Convoquons les faits pour comparer la gouvernance actuelle RHDP à la gouvernance précédente FPI sur le registre de la responsabilité politique de l’État envers la société. Rappelons que l’Etat démocratique qui se définit comme service public, est par-dessus tout caractérisé par sa capacité à assumer cette responsabilité politique, à refléter la société, à être à l’écoute de ses besoins et à répondre à ses demandes. Notons que dans les dictatures et les despotismes, l’État est une puissance de tutelle et de répression de la société. Il impose son arbitraire à la société et oppose une fin de non recevoir aux demandes de cette dernière. Dans les démocraties républicaines au contraire, l’État est dans une relation d’interaction  symbiotique avec la société. En sa forme plénière, il se réalise comme État-providence.

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La gouvernance responsable en Côte d’Ivoire : les cas d’école du RHDP et du FPI. (1ère partie)

En démocratie, le gouvernement et l'opposition sont soumis à des cahiers de charges réciproques envers la société civile. Leur légitimité dépend de leur capacité à les remplir. En vertu du principe de limitation du pouvoir par les droits fondamentaux des personnes, le Gouvernement est tenu de répondre intégralement de la société sans se défausser sur des tiers. Il est soumis au principe démocratique de responsabilité politique. L’opposition est, sur le même registre, tenu de redresser le gouvernement sur les chapitres respectifs du respect des droits et du service de l’intérêt général et du Bien commun.

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La question de la responsabilité politique du gouvernement FPI dans la crise post-électorale ivoirienne 2010.

En démocratie l’État est responsable de sa société. Réciproquement le citoyen est responsable de son État et de son gouvernement. Le gouvernement répond du bien-être et du mal-être de la population. C’est une obligation politique. Cette responsabilité irréductible a justifié la récente interpellation du gouvernement RHDP par certaines organisations associatives et par certaines ONG relativement à la problématique des déguerpis de la SICOGI.

Cette responsabilité de principe fonde l’impératif de reddition périodique des comptes. Elle est spécifique et distincte de la responsabilité pénale de type judiciaire. Il s'agit d'une responsabilité politique. Aucun gouvernement ne peut et ne doit en être exempté car tous les gouvernements sont tenus de répondre  de leur charge envers la population. Un gouvernement est politiquement fautif quand il se décharge de cette responsabilité civique.

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De quelle manière Simone Gbagbo a-t-elle combattu avec sa bouche ?

S GbagboLes gifles et la brutalité de celle qui a combattu avec la bouche.

« Je n'ai envoyé personne faire la guerre, les combats que j'ai menés,c'est avec ma bouche». C’est avec cette phrase négationniste d’une étonnante vulgarité que Simone Gbagbo a inauguré, sous l’acclamation de ses fans, la reprise de son procès ce 20 Juin 2016, pour se donner l’allure d’une innocente pacifiste, d’une victime expiatoire d’un procès politique. Phrase d’une vulgarité insigne, en effet, venant d’une personnalité de son rang, quand on sait l’image suggestive qui peut être associée à celle d’une bouche virile. Les phrases mortelles et les appels incendiaires qui sortirent de cette  bouche combattante qui blesse et qui tue, s’accompagnèrent souvent du prompt secours de sa main gifleuse lorsque l’adversaire se trouvait  à portée de bras. Phrase significative donc, qui dément sa prétention à l’innocence et la non-violence.

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La culpabilité morale et politique de Simone Gbagbo et de ses pairs.1/1

Pour Simone Gbagbo, pourtant jugée sous le chef d’accusation de crime contre l’humanité, le massacre perpétré par des éléments de sa garde rapprochée contre des femmes à Abobo  durant la crise post-électorale n’a pas existé.  « Les tueries des femmes d’Abobo, c’est une pièce de théâtre » a-t-elle affirmée devant le tribunal  à l’audience du Lundi 06 Juin 2016. Ce négationnisme cynique de l’ex-députée d’Abobo heurte l’entendement et la conscience de tout être humain normalement constitué.

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