Articles par balises :Emancipation

Discours du Président Alassane Ouattara à la Nation : Ambition Génération Consciente (AGC) appelle à des primaires au RHDP.

Dr Moussa Abdoul Kader DIABY.

Ingénieur de Polytechnique Paris.

Président du Think Tank

Ambition Génération Consciente (AGC).

 

Discours du Président Alassane Ouattara à la Nation :
Ambition Génération Consciente (AGC) appelle à des primaires au RHDP et demande la nomination du Président Ouattara au Prix Nobel de la Paix

Jeudi 05 mars 2020, devant 352 parlementaires réunis en Congrès dans l’amphithéâtre de la Fondation Félix Houphouët Boigny, à Yamoussoukro, ville natale du Père de la Nation, le Président de la République Alassane Ouattara a tenu un discours de bilan et de perspectives programmatiques en matière économique, sociale, politique et d'intégration nationale.
Le Président de la République Alassane Ouattara, a exprimé la réalité d'une Côte d'Ivoire moderne qui a su combiner, sous sa gouvernance, la tradition et la modernité, l’exigence d’unité et l’impératif de pluralité, le respect de l’identité culturelle et l’orientation vers l’universel et l’avenir. Il a traduit la continuité d’un pays confraternel, pacifique, productif et en progrès résolu vers l'industrialisation et le développement endogène dont la nation et l'entreprise sont les acteurs.

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Éditorial. Le Grand meeting des femmes du RHDP ce Samedi 23 Novembre 2019 : UN SYMBOLE, un appel à la Vie et au Respect de l’Altérité.

A L’image de la Femme symbole du Foyer, de la Vie, et de l’Hospitalité , Le Grand meeting des Femmes du RHDP ce 23 Novembre 2019 symbolise et célèbre le retour pérenne et la protection d’une Côte d’Ivoire Accueillante, Hospitalière, Fraternelle, génératrice de Vie, Matrice de la coexistence des altérités, respectueuse de la Féminité qui en est le symbole.

« Depuis l’aube des temps, l’humain sait que la femme est source de vie et dépositaire de cette intériorité salvatrice dont témoigne le respect culturel de son intimité.

La culture dans son évolution a tôt fait de rétablir dans ses droits le respect de la femme qu’une masculinité belliqueuse et dominatrice, mais en réalité craintive et peureuse, tente toujours de soumettre. Comme Emmanuel  Levinas l’a souligné dans Totalité et Infini, la femme est l’altérité salvatrice, la figure à travers laquelle s’accomplit l’accueil hospitalier par excellence qui permet à l’homme de demeurer dans l’existence et de n’y être pas jeté comme une pierre qu’on lance derrière soi. L’accueil de la demeure est symbolisé par la femme.
Et c’est dans la relation à l’altérité féminine que Martin Buber voit par excellence la relation interhumaine. « Les allées et venues silencieuses de l’être féminin qui fait résonner de ses pas les épaisseurs secrètes de l’être » donnent corps à la demeure, terre d’asile, lieu d’accueil où l’humain peut venir à soi et s’y recueillir afin de pouvoir se représenter la nature et la travailler pour en faire un monde.

C’est cette intériorité sacrée universelle de la femme, célébrée dans le rite traditionnel ivoirien de l’Adjanou, la danse sacrée des femmes, que la soldatesque du régime ethno-populiste du FPI de Laurent Gbagbo avait violée dans le massacre des femmes d’Abobo le 03 Mars 2011». (cf. "Le massacre des femmes et la dictature de Laurent Gbagbo". Décryptage par Dr Alexis Dieth. Connection Ivoirienne, 07 Mars 2011).

 

 

Le RHDP un beau cadeau de l’amitié du destin en souvenir d’un bâtisseur.

DIBI Kouadio Augustin

Professeur Titulaire de Philosophie

Université Félix HOUPHOUËT BOIGNY

(Texte de présentation de l’ouvrage « Le RHDP un beau cadeau de l’amitié du destin en souvenir d’un bâtisseur »  lors de sa dédicace à l’Hôtel du district autonome d’Abidjan le jeudi 31 Octobre 2019.)

"Pour habiter un lieu, il faut d'abord le fonder", ainsi s'exprimait le grand historien et anthropologue des religions Mircea Eliade. Qu'est-ce que fonder ici, pour moi, sinon, afin de m'asseoir, lancer la parole en avant et m'acquitter d'un devoir de courtoisie ? Comment ne pas remercier Monsieur le Ministre-Gouverneur de nous ouvrir les portes de cette Maison, figure symbolique de la République, pour accueillir cette rencontre ? Accueillir est la manière que l'homme a de dilater son cœur afin d'être une demeure pour autrui, de nourrir de son jeûne la faim de l'autre. Acceptez, Monsieur le Gouverneur, que ce remerciement soit  redoublé ! Le choix de cette salle, tout à fait destinale, ne révèle-t-il pas en effet que  vous avez appris à tourner  vos  sens vers l'intérieur pour, dans le silence, entre OMBRE  et LUMIERE, aller aux  voyelles mystérieuses qui donnent vie aux consonnes ?

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Démocratie et nationalisme communautaire : la question de la justice sociale, des vertus civiques, du développement endogène et de l’émancipation des peuples.

Pour que la  justice sociale puisse se réaliser dans un État moderne,  le régime politique de la cité doit, par ses institutions et par son projet sociétal global, permettre de marier la rationalité économique et l’identité ethnique, de combiner l’exigence d’investissement et l’impératif de redistribution. Ces institutions et ce projet sociétal global doivent permettre  de reconnaître et de défendre simultanément les intérêt particuliers qui s’expriment dans la cité et l’intérêt général qui permet de les unir. Le régime politique de la cité doit permettre de construire, à partir de la multiplicité des appartenances culturelles, un corps politique uni par un sentiment d'appartenance commune.

Il doit en être  ainsi pour que les vertus civiques se développent dans la cité, que les échanges produisent du développement endogène, que l’interaction entre le pouvoir politique et la société conduise à l’émancipation des peuples.

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Toute la dignité de l’homme consiste dans la pensée.

DIBI Kouadio Augustin

Professeur Titulaire de Philosophie,

Université Félix HOUPHOUËT BOIGNY de Cocody

« Toute la dignité de l'homme consiste dans la pensée», ainsi que le soulignait Pascal. Quand même il aura tout perdu, demeurera toujours en l'homme la possibilité pure a priori de se relier à soi par ce rien de l'esprit, inusable et intarissable, plus fort que toutes les puissances empiriques.

C'est par la pensée, et en créant des laboratoires d'idées pour les aiguiser et les affiner, que se prépare l’avènement d'une société meilleure et plus éclairée.

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La gouvernance programmatique du RHDP en Côte d’Ivoire est-elle un modèle de gouvernance libérale en Afrique ?

La problématique africaine pour les forces politiques progressistes de droite ou de gauche,  ayant choisi de construire l’avenir, est de réussir à gouverner, en libéral ou en socialiste, en opérant toutefois des synthèses qui préservent des tentations extrémistes. L’enjeu du libéralisme et du socialisme en Afrique est de promouvoir l’investissement, la reconstruction des équipements publics et des infrastructures, sans négliger la redistribution et la solidarité, pour construire l’intégration nationale et l’inclusion sociale.

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L’élection de George Weah au Liberia n’est pas celle d’un autochtone contre les étrangers.

En élisant George Weah, les Libériens ne viennent pas de faire le choix de l’État communautaire contre l’État démocratique. Ils ne viennent pas de choisir l’autochtonie et la nationalité contre la citoyenneté. George Weah n’est pas un autochtone qui vient de conquérir l’État pour libérer les siens de la domination des  étrangers.  Il  est un enfant du ghetto, qui est sorti de sa condition de classe par la force de son talent, et qui vient d’être politiquement consacré, pour cette raison, à travers les urnes, par le choix majoritaire des Libériens. Il a été élu parce que la majorité des Libériens a investi sa confiance et son espérance d’émancipation sociale, économique et politique dans ses capacités  et aptitudes personnelles. C’est le représentant politique des catégories sociales économiquement et politiquement dominées qui accède à la direction de l’État par les vertus de la démocratie.

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La redistribution des fruits de la croissance, raison d’être sociale de la démocratie.

La démocratie libérale est faite pour redistribuer les fruits de la croissance, redistribution nécessaire qu'appelle l'impératif économique d'investissement et d'accumulation des ressources. Comme nous le montre Alexis de Tocqueville, le projet politique ultime qui anime la démocratie est de réaliser l'égalité de condition des citoyens, d'assurer de manière tangible à tous les membres de la cité une dignité des conditions de vie. Les trois dimensions de la démocratie libérale, la citoyenneté, la représentation politique des intérêts sociaux, la limitation du pouvoir par les droits de l’homme, ont une finalité sociale et concourent à réaliser ce projet.

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Les mouvements sociaux et l’émergence dans les pays démocratiques d’Afrique. 2ème Partie.

L’émergence résulte de la gestion démocratique du changement social dans l’économie de marché.

La démocratie donne au système politique « un rôle de médiation entre les acteurs sociaux et entre ceux-ci et l’Etat qui maintient ensemble les composantes du développement » écrit Alain Touraine.  C’est en ce sens qu’elle est la condition du développement endogène car cet état positif de la société globale procède de la « gestion politique des tensions entre l’investissement économique et la participation sociale ». Le développement n’est pas un état matériel. C’est « un ensemble de rapports sociaux en même temps qu’une politique économique ». « Il n’y a pas de développement sans gestion ouverte des tensions entre investissement et répartition » des fruits de la croissance. Le développement endogène est une émergence au sens où  le dynamisme économique  produit l’élévation du niveau de vie de la population grâce à la médiation du système politique démocratique, acteur du compromis social. L’émergence définit une transformation  qualitative de la société globale. Elle est marquée par la solidarité sociale.

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L’élection au suffrage universel des despotes africains. 2ème Partie

Dans les démocraties de parti unique ou de parti dominant, le libéralisme économique,  n’avait pas dans la plupart des cas, réussi  à promouvoir le développement,  à créer une nation, à réaliser l’inclusion sociale et l’intégration économique de la cité  parce que ces régimes politiques étaient fondés sur la négation de l’égalité, de la liberté et de la créativité individuelle et collective.  Tout laisse donc à penser que le mercantilisme  institué des  démocraties procédurales ne produit donc pas  le développement endogène parce qu’il limite  les échanges à l’oligarchie, à la différence du libéralisme économique réel. Il tue la concurrence, donc la créativité et l’émergence des talents, parce qu’il est fondé sur le monopole qu’Adam Smith condamne, et qu’il tend à ne promouvoir que les intérêts des plus forts et des groupes dominants. 

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L’élection au suffrage universel des despotes africains est-elle un progrès de la démocratie? 1ère Partie.

En Afrique Noire, le temps est à l’élection au suffrage universel des despotes  en qualité de garants sécuritaires du nouvel ordre économique et géostratégique. L’épouvantail djihado- terroriste s’est substitué à l’épouvantail de la révolution communiste qui fit les beaux jours des despotes africains du temps de la guerre froide. L’élection au suffrage universel des despotes africains soulève donc de graves interrogations.

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L’Afrique Noire démocratique et libérale est-elle sur la bonne voie ?

En Afrique Noire, la démocratie libérale chemine en titubant sur un chemin étroit bordé de précipices vertigineux. Son projet politique et économique  semble brouillé. Le libéralisme économique n’est-il pas devenu mercantilisme ? Le monopole ne s’est-il pas substitué à la concurrence libérale  au détriment du libre commerce et de l’accès sans discrimination de tous les citoyens aux échanges? La démocratie n’est-elle pas devenue exclusivement procédurale ? Cette démocratie des procédures ne mène-t-elle pas à l’accaparement du pouvoir par l’oligarchie et par la ploutocratie? Le jeu démocratique n’est-il pas faussé ?

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La démocratie libérale à l’épreuve en Afrique Noire.3ème partie. Les enseignements du modèle japonais.

Les enseignements du modèle japonais.

 Dans les pays de tradition holiste,  où la dynamique de l’histoire a imposé la démocratie libérale en qualité de régime politique   à un moment donné, un certain volontarisme progressiste patriotique  des élites est nécessaire pour s’en approprier l’esprit. Ce choix pragmatique ne signifiant guère capitulation politique et acceptation passive d’une acculturation étrangère, cette indispensable appropriation de la dimension substantielle de la démocratie libérale permet de mettre les potentialités émancipatrices de ce régime au service des besoins spécifiques de la nation. Le volontarisme démocratique modernisateur de l’élite japonaise de l’ère Meiji et bien plus tard, de la période d’occupation américaine qui a vu la modernisation du Japon,  constitue un exemple historique de cette réappropriation culturelle féconde d’un apport étranger. Cette modernisation s’opéra par le haut et fut le fait des élites qui, tout en en préservant l’identité culturelle du peuple japonais, adoptèrent la démocratie libérale et les techniques occidentales et procédèrent à une refonte globale des structures du pays pour le mettre au niveau des impératifs des temps nouveaux.

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De Félix Houphouët-Boigny à Alassane Dramane Ouattara.

Des réformes économiques de 1990 à la démocratie électorale-représentative en 2010.

 Le lien subtil entre 1990 et 2010. Quelle signification historique déceler aujourd'hui dans  la politique d'austérité et de relance de l’économie ivoirienne en 1990 ? Ces réformes ont-elles inauguré en Côte d'Ivoire une période de régression sociale et politique causée  par l’imposition du dogme néolibéral  à un pays en développement dit exploité par les multinationales et par la finance internationale ? Ont-elles au contraire initié une libération émancipatrice de l’économie et de la politique qui trouva sa conclusion dans l’avènement de la démocratie électorale-représentative en décembre 2010 ? La période des réformes économiques de 1990 à 1993 fut-elle un temps de recolonisation durant lequel la souveraineté nationale ivoirienne fut détruite au profit des intérêts des multinationales du capitalisme international ? Fut-elle au contraire, le temps de la remise en scelle  du projet républicain de construction nationale de la Côte d’Ivoire indépendante de Félix Houphouët-Boigny ?

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Exhibitionnisme d’infrastructures ou exposition légitime d’un bilan gouvernemental en Côte d’Ivoire ?

A quelques mois de l’élection présidentielle, le gouvernement ivoirien  s’adonne-t-il à un  exhibitionnisme d’infrastructures  pour masquer son échec et sa corruption sous les fastes d’une économie d’ostentation comme le soutient une des figures de l’opposition ivoirienne ? S’agit-il contraire du cas de figure d’un gouvernement qui s’attache à présenter publiquement son bilan économique et politique conformément au principe démocratique de reddition des comptes ?

Tout conduit, en effet, à penser qu’en Côte d’Ivoire nous nous trouvons face au cas de figure d’un gouvernement soucieux de confronter son bilan à ses promesses électorales. Ce jugement qui crédite le gouvernement ivoirien de l’intention d’émanciper effectivement la société par l’économie et par les infrastructures est à mille lieux de la naïveté du béotien incapable de déceler les stratégies de domination des nouveaux systèmes de pouvoir qui règnent sur la finance.

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