Le discours du Président de la République Alassane Ouattara à la Nation ce jour du 05 Février 2020 fut un discours de bilan et de perspectives programmatiques en matière économique, sociale, politique et concernant également l'intégration nationale.
Républicaine et démocratique, égalitariste et libertaire, respectueuse des traditions et progressiste, libérale et sociale, productrice et généreuse, solidaire et soucieuse de garantir au plus grand nombre, à travers l’investissement et la redistribution économique des produits de la croissance, une dignité minimale des conditions de vie, telle est la Côte d’Ivoire que le Président de la République Alassane Ouattara s’est attaché à construire durant les dix années de sa mandature. Telle est la Côte d'Ivoire que ce Chef Exceptionnel d'Etat a présenté à la Nation en ce jour du 05 Fevrier 2020 à Yamoussoukro ville natale du Père de la Nation, le Président Félix Houphouët-Boigny.
L'accent fut mis en ce discours sur l'efficience du programme de modernisation, de réconciliation sociale et de construction nationale mené depuis son élection au suffrage universel en Décembre 2010.
Le Président de la République Alassane Ouattara a exprimé devant la Nation à Yamoussoukro, la réalité d'une Côte d'Ivoire moderne qui a su combiner, sous sa gouvernance, à l’instar de celle du Père de la Nation Félix Houphouët-Boigny, la tradition et la modernité, l’exigence d’unité et l’impératif de pluralité, le respect de l’identité culturelle et l’orientation vers l’universel et l’avenir. Il a traduit la continuité d’un pays confraternel, pacifique, productif et en progrès résolu vers l'industrialisation et le développement endogène dont la nation et l'entreprise sont les acteurs.
Faisant remarquer que la perfection n’est pas de ce monde, le Président de la République Alassane Ouattara a assumé avec l’humilité des Grands Hommes cet excellent bilan. La consécration populaire de ce remarquable bilan est attestée par sa majorité parlementaire continue depuis son élection en Décembre 2010, par sa réélection en 2015 et par la victoire de sa coalition RHDP aux municipales d’Octobre 2018.
En retour de ce discours de reddition de comptes à la Nation, les Ivoiriens attendent des fractions et des partis de l'opposition ivoirienne, comme il se doit en démocratie pluri-partisane, une critique argumentée et constructive de ce bilan ainsi qu'une présentation de leurs propres programmes alternatifs en matière d'économie, de société, de politique et d’intégration nationale.
Telles sont, dans une démocratie et dans un État de droit, les matières à travers lesquelles s'évalue la légitimité d'une gouvernance et d'une candidature à l'exercice du pouvoir d’État.
Les partis et fractions de l’opposition ivoirienne ne sauraient remplir par le dénigrement et la stigmatisation compulsive du bilan gouvernemental du Président de la République ce devoir national et démocratique de reddition des comptes et de perspectives programmatiques. De ses partis et de ces fractions, les Ivoiriens attendent de la maturité politique, du respect et de la responsabilité devant la Nation qui ne saurait consister en un peuple imaginaire d’autochtones dans l’Etat multiethnique et multiconfessionnel Ivoirien.
Autant dire qu’en Côte d’Ivoire l’ethno-nationalisme autochtoniste est un non-programme. Il ne répond guère à la problématique politique centrale des Etats multiethnique postcoloniaux et qui plus d'un Etat dont la base sociologique est aussi diversifiée comme l'est la Côte d'Ivoire.
La problématique politique centrale des Etatsmultiethnique post-coloniaux est celle de la coexistence et de la reconnaissance réciproque de la diversité culturelle, de l’unité politique de la multiplicité, de la construction nationale, de la modernisation et du développement endogène.
Il est à espérer que l’opposition Ivoirienne puisse relever ce défi.
Le discours de bilan et de perspectives programmatiques du Président de la République à la Nation invite les partis et les fractions de l’opposition ivoirienne à se redéfinir comme opposition constructive afin de jouer dans les règles de l’art démocratique et républicain leur partition dans la symphonie de l’œuvre de construction nationale en Côte d’Ivoire.
Les commentaires sont fermés