Articles par balises :Populisme

Le scandale Guikahué : un exemple emblématique de cynisme et d’arbitraire antipolitique.

Le Cynisme, le viol délibéré de l'éthique républicaine et le désir d'impunité qui prévaut en certaines franges des classes politiques africaines est la conséquence d'une RÉINTERPRETATION DÉVOYÉE du DROIT RESTITUTIF MODERNE renforcée par la résilience d’une culture d’autocratie.

L’habitude de diffuser des propos inconsidérés qui portent atteinte à l’ordre public, de proférer des accusations diffamatoires gratuites contre les adversaires, de trafiquer le réel, de désinformer et d’intoxiquer l’opinion publique est dans les classes politiques un signe de corruption et de délinquance qui agresse la démocratie et met en péril la République.

Ce dévoiement qui est attentatoire à la souveraineté du peuple doit être combattu par un réinvestissement populaire citoyen des fondamentaux de la République et de la démocratie pluraliste.

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Présidentielle 2020 en Côte d’Ivoire : pour une campagne mature et responsable conforme à l’éthique démocratique.

Les Ivoiriens ont le droit d’attendre de leur opposition politique, une campagne électorale mature et responsable centrée sur la confrontation programmatique et sur le débat sociétal.

Cette campagne de responsabilité civique devrait remplacer la campagne immature, incivique et infantile centrée sur la stigmatisation délibérée, la diffamation et le dénigrement populiste du gouvernement dont "le scandale Guikahuié" est l’illustration emblématique.

La stratégie dangereuse de meute tribale, mélange détonant d’ostracisme communautaire, d’intoxication psychique et d’agit-prop dans la pure tradition des partis autocratiques et fascistes devrait être résiliée au bénéfice d’une opposition démocratique, républicaine  et citoyenne.  

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Éditorial : Le RHDP: immonde dictature ou authentique majorité démocratique ?

Les aveux de Soro GUILLAUME se définissant comme « faiseur » floué et outré « de président » et revendiquant, de ce fait, une dévolution monarchique du pouvoir devant les journalistes français hier mardi 28 janvier 2020, permettent de trancher définitivement cette question.

LES AVEUX du chef du RACI-GPS, VIENNENT CONFIRMER PUBLIQUEMENT SES DECLARATIONS dans le document audio du PO de sa tentative d'insurrection et de son coup d’État télécommandés.

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Après le retrait du PDCI de la coalition au pouvoir Et si Bédié disait enfin la vérité ?

Ambroise Tiétié

Journaliste Professionnel

du Rassemblement (Quotidien ivoirien)

Le mercredi 17 septembre 2014, le président du PDCI, alors président de la conférence des présidents du RHDP a lancé, depuis sa ville natale, Daoukro, l’appel éponyme invitant les formations signataires de l’alliance des Houphouétistes à soutenir la candidature de son cadet Alassane Ouattara, en 2015, pour un second mandat. Dans le même appel, il a également lancé l’idée d’une alternance au pouvoir entre le PDCI et le RDR, à partir de 2020, au sein d’un parti unifié qui naitrait sur les cendres du groupement politique RHDP.

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La VICTIMISATION versant de la STIGMATISATION dans le POPULISME. 1ère partie

La VICTIMISATION est versant de la STIGMATISATION dans le POPULISME . Ce sont les deux faces de la même monnaie.

Dans la stigmatisation, on désigne, de manière compulsive, l'adversaire politique comme un ennemi public. On le dénigre et on le diabolise .On tente de le ridiculiser et de le dévaloriser par des coups en dessous de la ceinture.

La stigmatisation est le vain palliatif d'un déficit programmatique, le cache sexe honteux d'une nudité et d'une nullité politiques.

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Présidentielle 2020 en Côte d’Ivoire : la question entêtante de la confrontation programmatique.

En démocratie l'opposition politique comme contre-pouvoir repose sur une expertise et une fondation rationnelle des dénonciations et des interpellations du pouvoir. Il n'est pas permis à l'opposition d'interpeller et de dénoncer le pouvoir sur le mode des humeurs du trottoir.

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Situation socio-politique : Bédié sur le sentier de la guerre !

Ambroise Tiétié

Journaliste Professionnel

Au quotidien ivoirien « Le Rassemblement »

Situation socio-politique : Bédié sur le sentier de la guerre !

Dans l’interview qu’il a accordée à l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, cette semaine, le président Henri Konan Bédié n’a pas pris de gants pour croquer l’actualité nationale et plus encore. On retiendra, in fine, que l’homme est plus que jamais sur le sentier de la guerre, prêt à en découdre avec son ancien allié le président Alassane Ouattara qu’il ne manque pas de mettre en garde contre un éventuel tripatouillage de la constitution, assurant, au passage, que ‘’le PDCI, c’est moi’’ et ‘’moi, c’est le PDCI’’ (sic).

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L’EXEMPLE CHIRAC, LE GAULLISME, L’HOUPHOUËTISME et L’ERRANCE D’HENRI KONAN BÉDIÉ, l’anti-Chirac.

Jacques Chirac, le Gaullisme et l'Houphouëtisme: une droite centriste libérale-sociale et humaniste de conviction.

On retiendra de Jacques Chirac l'exemple d'un engagement libéral-social de principe, d'une politique de droite centriste et humaniste de conviction, fidèle à la vision du Gaullisme et à l'esprit du Général Charles De GAULLE.

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La cause profonde de l’allégeance de Henri Konan Bédié et consorts à Laurent Gbagbo. IIème partie.

Il est évident, pour le sens commun, que l’allégeance surréaliste d’Henri Konan Bédié et des figures historiques de son PDCI à Laurent Gbagbo s’explique, à première vue, par un calcul sordide qui n’honore pas l’ex-président de la République : le désir de capturer l’électorat de ce dernier en escomptant et en souhaitant secrètement son maintien dans les geôles de la CPI.

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Affi N’guessan, chef du FPI officiel : « ni un acheté, ni un otage de Ouattara » mais une tentative d’opposition constructive en Côte d’Ivoire.

 L’affrontement démocratique oppose toujours un gouvernement et une opposition dans le cadre du consensus républicain. Elle met aux prises une majorité politique qui exerce le pouvoir pour défendre l’intérêt général et servir le bien commun et une minorité qui joue le rôle de contre-pouvoir. Le  contre-pouvoir est chargé de surveiller le pouvoir de l’interpeller, de le mettre au défi de réaliser son programme d’intégration nationale, d’être le challenger du gouvernement, d’aspirer à  prendre  le pouvoir  au moyen d’un programme social et économique inclusif et intégrateur alternatif convainquant qui remporte la majorité du vote.

L’affrontement politique dans une démocratie pluraliste, se définit par la synergie concurrentielle du gouvernement et de l’opposition, du pouvoir et du contre-pouvoir sur la base du consensus républicain. cf : « La synergie du gouvernement et de l’opposition en démocratie », cedea.net, Septembre 2019). Le rapport entre le gouvernement et l’opposition, entre le pouvoir et le contre-pouvoir  est en démocratie un rapport politique et non pas un rapport militaire et guerrier.

Affi N’guessan n’est ni un acheté, ni un otage comme l’accusent le FPI de Laurent Gbagbo et le PDCI version Bédié à partir de leur conception guerrière et militariste de la lutte politique. Il essaie d’investir l’espace jusqu’à ce jour inoccupé et vacant de chef d’une opposition démocratique et républicaine en Côte d’Ivoire.

Force est cependant de constater que tiraillé entre son ancrage dans une gauche nationaliste extrémiste, une fidélité personnelle à Laurent Gbagbo et une volonté de s’en éloigner pour rejoindre la république, le chef du FPI officiel souffre d’un déficit de lisibilité.

Pour qu’Affi N’guessan puisse investir pleinement l’espace inoccupé de chef d’une opposition démocratique, il devrait  opérer sa mue républicaine par un aggiornamento sans concession et sans équivoque qui lui permettrait de se définir comme dirigeant d’un parti de centre-gauche. (Cf : « Que faire au FPI pour réinvestir l’espace démocratique ivoirien », cedea.net, Octobre 2016). 

 Affi N’guessan et les cadres dirigeants de son FPI devraient, se réapproprier pleinement l’éthique démocratique et républicaine. Ils devraient abandonner le discours et les éléments de langage populiste de l’anticolonialisme tiers-mondiste prétendument « révolutionnaire » suranné. Ils devraient adopter pleinement le langage et les valeurs de la démocratie républicaine et se représenter le gouvernement comme un partenaire fonctionnel de l’opposition dans la division du travail démocratique  qui permet de défendre l’intérêt général et de servir le bien commun de la cité.

Le principe cardinal de l’éthique démocratique est que le gouvernement l’opposition sont reliés de manière systémique en qualité d’adversaires-partenaires. Ces deux polarités réciproquement nécessaire du régime démocratique ne sauraient être des ennemis.

Or en dépit de la reconnaissance du FPI de Affi N’guessan comme contre-pouvoir officiel, le chef du FPI  me semble être resté, jusqu’à ces derniers jours, dans une position de rejet et de non-reconnaissance de la pleine légitimité démocratique du gouvernement RHDP depuis 2010.

Demeurant sous l’emprise des ratiocinations ethno-nationalistes et des mensonges populistes avec lesquels le FPI avait camouflé son refus autocratique du suffrage des urnes  en Décembre 2010, Affi N’guessan avait  régulièrement mobilisé le discours l’autochtonie  et  était resté sur la ligne de l’extrémisme identitaire durant la Présidentielle de 2015.

Depuis le milieu de l’an 2018, sa volonté désormais apparente de rupture définitive avec l’extrémisme lui vaut les foudres de la logique guerrière et militariste du FPI de Laurent Gbagbo.

Rageusement indexé par le FPI de Laurent Gbagbo  comme ennemi, traitre, lâche, « vendu et otage de Ouattara »,  Affi N’guessan  est devenu aux yeux de la "Gbagbosphère"  un proscrit et un ennemi à abattre et non pas un acteur politique porteur d’une vision politique différente.

A condition qu’il puisse tirer toutes les conséquences de la stigmatisation guerrière dont il est l’objet de la part du FPI de Laurent Gbagbo et du PDCI version Bédié, Affi N’guessan devrait définir sa dissidence comme rupture idéologique et programmatique avec le FPI de Laurent Gbagbo. Il devrait assumer publiquement cette rupture en adoptant désormais et sans démagogie le discours de la république et de la démocratie. Cette dissidence ne devrait pas être un positionnement tactique opportuniste dans une stratégie d’appareil animée par une logique de vengeance.

Le positionnement centriste et républicain auquel s’essaye Affi requiert une révocation définitive de la vision communautariste du corps politique et de l’Etat.

Affi N’guessan devrait avoir le courage politique de se définir comme  opposant  en reconnaissant la légitimité démocratique du gouvernement RHDP, en refusant de le définir comme « un gouvernement de l’étranger au service d’intérêts étrangers » selon les éléments de langage caractéristiques du FPI de Laurent Gbagbo, du PDCI de Henri Konan Bédié et des divers micros-partis et fractions qui en sont les clientèles.

Affi N’guessan  devrait avoir le courage politique de reconnaitre publiquement le gouvernement RHDP comme son adversaire-partenaire dans le service de l’intérêt général et du Bien du peuple ivoirien. Il devrait  avoir le courage politique de renoncer à la vision communautariste et autochtoniste de la société ivoirienne. C’est à ces conditions sine qua non  que le chef du FPI officiel sera à même d’investir l’espace jusqu’à ce jour l’espace inoccupé et vacant de chef d’une opposition démocratique et républicaine  en Côte d’Ivoire.

Alliance PDCI-FPI : Le ‘’serpent’’ et le ‘’bâton’’ peuvent-ils cohabiter ?

Ambroise Tiétié

Journaliste professionnel

Au quotidien ivoirien Le Rassemblement.

Alliance PDCI-FPI : Le ‘’serpent’’ et le ‘’bâton’’ peuvent-ils cohabiter ?

Lorsque le PDCI-RDA a perdu le pouvoir le 24 décembre 1999, suite à un pronunciamiento, Laurent Gbagbo n’avait pas caché sa joie, estimant ‘’qu’il y a des coups d’Etat qui sont salutaires’’. Quelques jours plus tard, il mobilisait ses troupes en leur rappelant que ‘’le serpent n’est pas mort’’ et qu’il fallait donc ‘’garder le bâton’’. Le ‘’serpent’’, c’était le PDCI-RDA.

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Ces reniements et ces alliances qui injurient l’esprit et le combat politique de Félix Houphouët-Boigny

Dans les titres des Unes des journaux partisans du nouvel axe informe Bédié-Gbagbo, l''illustration médiatique de la résilience des errances de la tache pourrie du PDCI version Henri Konan Bédié: la perte du sens et l'absolutisation du pouvoir qui au sein du PDCI-RDA causèrent la division interne du parti dans les années 1990.

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La synergie de la mobilisation et de l’intellection, condition d’une campagne électorale efficiente en démocratie pluraliste.

Une campagne de mobilisation sans cognition, sans réflexivité, et sans intellection critique organisée et systématisée,  favorise les démagogues et les autocrates qui parlent aux pulsions primaires des foules et non pas à l'intelligence d'individus raisonnables. Elle ouvre un boulevard aux ethno-populistes qui excitent les émotions, stimulent les peurs ataviques et les fermetures identitaires. Elle leur fait, a priori, la part belle.

Elle avantage, par sa grisaille, les aventuriers sans programme et projet de société identifiable dont la spécialité est de parler l'argot et d'inonder l'espace public par la confusion d'une propagande agressive multiforme débilitante accompagnée par les décibels d'une sono tonitruante qui permettent de capturer le peuple dans le filet visqueux de la non-pensée.

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Au FPI-GBAGBO et au PDCI-BÉDIÉ, assumer pleinement les conséquences politiques du discours de guerre civile.

Le FPI-GBAGBO et le  PDCI-BEDIE devraient supporter entièrement selon le principe de responsabilité, les conséquences politiques du discours de guerre civile qui est le leur. Ils devraient assumer la défaite électorale qui en est la conséquence logique dans une démocratie pluraliste lorsque les peuples conservent une mémoire vive de leur passé.

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Rencontre Bédié-Gbagbo : Tout ça pour ça !

Ambroise Tiétié

Journaliste Professionnel

Au quotidien Ivoirien LE RASSEMBLEMENT.

Le lundi 29 juillet 2019, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo se sont rencontrés à Bruxelles où réside le second depuis sa libération, le 08 février dernier. Ce rendez-vous sollicité par le premier cité peut apparaitre, in fine, comme un ‘’bide’’. Puisque de l’avis des proches de l’ancien dictateur d’Abidjan, ce ‘’conclave n’avait rien de ‘’politique’’. Un ‘’pied de nez’’ à N’Zueba qui en attendait beaucoup pour la formation de sa fameuse plateforme.

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