Articles par balises :Daoukro

Après le retrait du PDCI de la coalition au pouvoir Et si Bédié disait enfin la vérité ?

Ambroise Tiétié

Journaliste Professionnel

du Rassemblement (Quotidien ivoirien)

Le mercredi 17 septembre 2014, le président du PDCI, alors président de la conférence des présidents du RHDP a lancé, depuis sa ville natale, Daoukro, l’appel éponyme invitant les formations signataires de l’alliance des Houphouétistes à soutenir la candidature de son cadet Alassane Ouattara, en 2015, pour un second mandat. Dans le même appel, il a également lancé l’idée d’une alternance au pouvoir entre le PDCI et le RDR, à partir de 2020, au sein d’un parti unifié qui naitrait sur les cendres du groupement politique RHDP.

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Plateforme présumée de l’opposition en Côte d’Ivoire : quel projet alternatif ?

Ambroise Tiétié

Journaliste Professionnel

au Rassemblement.

Pour l’alliance des Houphouétistes, il y aura un avant et un après  08 août 2018. Puisque c’est ce jour qu’a choisi le président du PDCI, Aimé Henri Konan Bédié, pour rompre les amarres avec le RHDP. Dans la foulée, il a pris la décision de mettre en place une ‘’plateforme’’ pour faire pendant à la coalition au pouvoir avec qui il est désormais en concurrence dans la perspective de la présidentielle 2020.

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A Daoukro, une brochette affligeante d’ethno-nationalistes et de populistes ivoiriens au congrès du PDCI ce 15 Octobre 2018.

Convoqué par Henri Konan Bédié à Daoukro en ce jour du 15 Octobre 2018, le congrès du PDCI a vu s’aligner une brochette affligeante d'autocrates, d'ethno-nationalistes et de populistes tous animés par la logique infantile de la conquête du pouvoir à tout prix, au prix de la déstabilisation politique et de la division communautariste de leur propre pays. Les forces de régression intellectuelle politique, sociale et économique viennent du haut de notre société. Elles se recrutent au sein des appareils dominants des partis politiques et dans la catégorie de l’intelligentsia qui offre à ces politiciens  un service d’intellectuel et de médias organiques. C'est une spécificité de la Côte d'Ivoire dans la sous-région. J'avoue honnêtement en avoir honte

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La défiance de la chefferie Akan à l’égard d’Henri Konan Bédié.

« Que Bédié tienne bon. Nous attendons son mot d’ordre » titre un quotidien en ligne. Ce titre suggère une image montrant la chefferie Akan campée en ordre de bataille derrière Henri Konan Bédié pour engager la résistance de la communauté contre de prétendus spoliateurs politiques. Cette image est trompeuse. Elle est battue en brèche par les nuances de la réponse de la chefferie Akan à Henri Konan Bédié le dimanche 23 Septembre 2018. Un passage de cette réponse, qui rappelle la mémoire historique de la vie de Félix Houphouët-Boigny, souligne le traitement infamant que lui réservèrent de son vivant certains fils de ce pays. Ce passage suggère que la chefferie Akan adopte une distance critique envers Henri Konan Bédié, relativement  à certaines alliances politiques projetées par ce dernier.

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Les réseaux sociaux, médium de la réconciliation en Côte d’Ivoire.

L’Etat démocratique africain doit-il se méfier des réseaux sociaux ? 2ème  Partie

Les vertus du numérique, médium de la relation et de la communication interpersonnelles déterritorialisées, permettent d’envisager, dans les sociétés divisées par la manipulation politique des ethnies et plus généralement par des fractures communautaires, une réconciliation qui procède par la rencontre, la communication et le dialogue des cultures au moyen des réseaux et médias sociaux.

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L’appel de Daoukro ou la République contre l’Etat communautaire

Dans la continuité du front républicain, qui  avait permis de remporter la victoire électorale contre l’ethno-nationalisme lors de la Présidentielle de 2010, l’objet ultime de l’appel de Daoukro était de préserver la coalition républicaine et de l’inscrire dans la durée sous la forme d’une alternance de candidatures aux Présidentielles entre les deux parties prenantes du RHDP.

La coalition se voulait une alliance partisane républicaine contre la dérive de la Côte d’Ivoire vers un Etat communautaire antirépublicain et antidémocratique.  Elle est maintenant vécue par ses opposants comme une entrave au pluralisme démocratique. Ils accusent le RDR de vouloir absorber le PDCI, de l’instrumentaliser pour conserver le pouvoir. La coalition est alors perçue comme l’instrument de la mainmise d’une communauté ethnique et d’une région sur le Pouvoir d’Etat. Elle est aussi considérée comme un dispositif qui permet à des personnes et des factions de monopoliser le pouvoir au détriment de l’autonomie et de l’indépendance des partis.

Ainsi, l’esprit du RHDP qui était de sauvegarder la République, de la protéger contre le danger de dérive communautaire et ethno-nationaliste, est calomnié.

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