Articles par balises :Opposition

Présidentielle 2020 en Côte d’Ivoire : pour une campagne mature et responsable conforme à l’éthique démocratique.

Les Ivoiriens ont le droit d’attendre de leur opposition politique, une campagne électorale mature et responsable centrée sur la confrontation programmatique et sur le débat sociétal.

Cette campagne de responsabilité civique devrait remplacer la campagne immature, incivique et infantile centrée sur la stigmatisation délibérée, la diffamation et le dénigrement populiste du gouvernement dont "le scandale Guikahuié" est l’illustration emblématique.

La stratégie dangereuse de meute tribale, mélange détonant d’ostracisme communautaire, d’intoxication psychique et d’agit-prop dans la pure tradition des partis autocratiques et fascistes devrait être résiliée au bénéfice d’une opposition démocratique, républicaine  et citoyenne.  

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Comment être crédible quand on prétend dénoncer, en qualité d’opposant, une dictature ?

Comment être crédible quand on crie, en qualité d’opposant, à la dictature et au viol des droits fondamentaux de la personne face à un gouvernement qui s’en défend

Pour pouvoir donner des leçons de démocratie et être crédible quand on crie à la dictature en qualité d'opposant face à un gouvernement, il faut être irréprochable sur le registre du respect des principes fondamentaux de la République et de la démocratie.

Le dénonciateur doit, en sa qualité d’opposant, incarner en son être, en son discours et en sa praxis politique l’antithèse du régime qu’il récuse. Il doit être un démocrate et un républicain de conviction.

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Présidentielle 2020 en Côte d’Ivoire : la question entêtante de la confrontation programmatique.

En démocratie l'opposition politique comme contre-pouvoir repose sur une expertise et une fondation rationnelle des dénonciations et des interpellations du pouvoir. Il n'est pas permis à l'opposition d'interpeller et de dénoncer le pouvoir sur le mode des humeurs du trottoir.

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La synergie entre opposition et gouvernement en démocratie.

Le régime de démocratie pluraliste se caractérise par la synergie entre le gouvernement et l’opposition, entre un pouvoir et un contre-pouvoir qui s’affirment et se confirment réciproquement dans l’intérêt général et le bien commun de la cité. L’opposition, le contre-pouvoir démocratique, est le partenaire du gouvernement, du pouvoir et réciproquement.

L'opposition est dans le régime de démocratie pluraliste, un contre-pouvoir qui s’affirme comme tel en reconnaissant le gouvernement. Il n'existe pas d'opposition sans gouvernement et de gouvernement sans opposition. Il n'existe pas de contre-pouvoir sans pouvoir et de pouvoir sans contre-pouvoir.

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La synergie de la mobilisation et de l’intellection, condition d’une campagne électorale efficiente en démocratie pluraliste.

Une campagne de mobilisation sans cognition, sans réflexivité, et sans intellection critique organisée et systématisée,  favorise les démagogues et les autocrates qui parlent aux pulsions primaires des foules et non pas à l'intelligence d'individus raisonnables. Elle ouvre un boulevard aux ethno-populistes qui excitent les émotions, stimulent les peurs ataviques et les fermetures identitaires. Elle leur fait, a priori, la part belle.

Elle avantage, par sa grisaille, les aventuriers sans programme et projet de société identifiable dont la spécialité est de parler l'argot et d'inonder l'espace public par la confusion d'une propagande agressive multiforme débilitante accompagnée par les décibels d'une sono tonitruante qui permettent de capturer le peuple dans le filet visqueux de la non-pensée.

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Rencontre Bédié-Gbagbo : Tout ça pour ça !

Ambroise Tiétié

Journaliste Professionnel

Au quotidien Ivoirien LE RASSEMBLEMENT.

Le lundi 29 juillet 2019, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo se sont rencontrés à Bruxelles où réside le second depuis sa libération, le 08 février dernier. Ce rendez-vous sollicité par le premier cité peut apparaitre, in fine, comme un ‘’bide’’. Puisque de l’avis des proches de l’ancien dictateur d’Abidjan, ce ‘’conclave n’avait rien de ‘’politique’’. Un ‘’pied de nez’’ à N’Zueba qui en attendait beaucoup pour la formation de sa fameuse plateforme.

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Excès et excentricités identitaires sur la plate-forme de l’opposition ivoirienne. (2ième partie)

Ainsi donc en l'espace de quelques mois, à l'approche de la Présidentielle 2020, le RHDP se serait, selon le prisme des acteurs de la plate-forme de "l'opposition" , subitement métamorphosé en immonde dictature depuis que le ploutocrate milliardaire Henri Konan Bédié et que le jeune oligarque égocentrique Soro Guillaume, s'étant aperçus que le pouvoir d'Etat ne leur serait pas gracieusement remis selon une logique dévolution monarchique et patrimonialiste, sont entrés en dissidence pour tenter de capturer ce pouvoir par la rue et la force au moyen d'une insurrection populaire téléguidée!

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Ce qui se cache sous « la thématique d’échec de la réconciliation nationale » en Côte d’Ivoire.

La dénonciation par les acteurs de la plate-forme de l’opposition ivoirienne  d'un prétendu échec du Président de la République à réconcilier les Ivoiriens est une récrimination corporative partisane. Ce n'est pas une demande globale de la société civile ivoirienne. Elle vient d'une partie de l'échiquier politique ivoirien.

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La périlleuse logique instrumentale de Henri Konan Bédié en Côte d’Ivoire.

HENRI KONAN BÉDIÉ DÉVOIE ET INSTRUMENTALISE L'OPPOSITION COMME IL DÉVOIE ET INSTRUMENTALISE L'IDENTITÉ ETHNIQUE.

Henri Konan Bédié n'a pas démissionné du RHDP pour dénoncer un prétendu "recul démocratique dans plusieurs domaines de notre nation" comme il le dit faussement de manière mensongère.

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La courtoisie d’Alassane Ouattara envers Simone Gbagbo (2ième partie) : une leçon de civisme démocratique contre l’extrémisme politique en Côte d’Ivoire.

La courtoisie politique du Président de la République Alassane Ouattara envers l'ex-première dame Simone Gbagbo figure de proue du FPI de Laurent Gbagbo qui a toujours considéré le nouveau chef d'Etat comme un ennemi, délivre cette leçon d'exemplarité à la classe politique et au peuple Ivoiriens: c'est ainsi que doivent être traités les adversaires politiques qui ne sont pas des ennemis mais des partenaires dans l'œuvre de construction d'une Nation commune.

C'est une idée de l'affrontement politique en démocratie qui est ainsi donnée à voir au moyen  d’un exemple concret. C’est un schème pratique. L’adversaire politique, en démocratie, n’est pas un ennemi. C’est un partenaire.

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La courtoisie politique d’Alassane Ouattara envers Simone Gbagbo : une leçon de civisme démocratique à l’extrémisme politique en Côte d’Ivoire et Afrique. 1ère partie.

En Afrique nous avons, du fait de l’État colonial et des dictatures post-coloniales qui lui avaient succédé, eu l'habitude de considérer l’Etat comme un instrument de répression de la société, le gouvernement comme un moyen de prédation et  l'adversaire politique comme un ennemi à anéantir. Interprétant, dans le mauvais sens, l’adage selon lequel « la politique est la continuation de la guerre par d’autres moyens » nous avons pris l'habitude de considérer que la guerre est le modèle de l'affrontement politique alors qu’en réalité la fonction de  la politique est de remplacer et supprimer la guerre.

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Présidentielle ivoirienne 2020 : l’attente impatiente du débat d’idées et de la confrontation de projets.

Le débat sur les procédures bat son plein en Côte d’Ivoire à l’approche de la présidentielle 2020 et l’objectif est d’occuper le terrain. On discute de la composition de la CEI. On élabore des plateformes, des alliances et des stratégies de conquête du pouvoir qui semblent faire peu de cas des différences idéologiques et partisanes.

Cette confusion tend à brouiller les repères dans un échiquier politique pourtant clairement bipolarisé depuis les élections locales d’Octobre 2018 entre une coalition républicaine de centre-droit et un bloc identitaire et populiste en essai de formation. (cf:"Les élections locales ivoiriennes révèlent un échiquier politique bipolarisé", cedea.net, 26 octobre 2018). Faire de la politique en démocratie implique de choisir son camp, de prendre parti. L'affrontement démocratique est nécessairement un affrontement de programmes et de projets sociétaux contradictoires et concurrents.

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L’importance de la politique d’argumentation en Côte d’Ivoire face à l’anti-politique des affects.

Conformément à leurs habitudes depuis les années 1990, certaines forces politiques ivoiriennes identifiables, maintenant dans l’opposition, (cf «  La thématique de l’invasion étrangère, une arme anti-politique prisée en Côte d’Ivoire ». cedea.net. 27 octobre 2018 ) ont décidé, depuis la fin de la crise postélectorale de 2010, d’instrumentaliser  l’ethnicité et les mouvements sociaux, de mobiliser  dans une stratégie insurrectionnelle continue, la thématique de la résistance nationale à une invasion étrangère, pour reconquérir le pouvoir d’Etat.

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“L’AFRIQUE ET SON AUTRE, LA DIFFÉRENCE LIBÉRÉE”

Professeur Dibi Kouadio Augustin

Professeur Titulaire de Philosophie

Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody,

Abidjan (Côte d’Ivoire)  

 

ALLOCUTION DU PROFESSEUR DIBI A L'OCCASION DE LA DEDICACE DE SON LIVRE

"L'AFRIQUE ET SON AUTRE, LA DIFFERENCE LIBEREE"

"Si la seule prière que tu faisais dans ta vie était de dire merci, ce serait suffisant", ainsi s'exprimait Maître Eckhart dans un de ses sermons. Comment avant tout ne remercierais-je pas les Nouvelles Editions Balafons d'avoir œuvré avec autant d'art que le graveur quand il trace ses lettres, afin d'offrir  à l'écrit qui nous rassemble le printemps de la vie!

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Côte d’Ivoire : voici pourquoi les promesses économiques et sociales du FPI et de ses alliés sont démagogiques.

N’est-il pas contradictoire de prétendre redistribuer les produits de la croissance au moyen d’un État communautaire anti-moderniste qui récuse, par principe, la production et la modernisation économique identifiées comme figures du néo-libéralisme corrupteur ?  

N’est-il pas contradictoire de prétendre détribaliser la société et le système politique au moyen du nationalisme communautaire qui en appelle à l’homogénéisation ethnique de la société et à l’appropriation de l’État par des autochtones ?

Comme l’attestent leurs discours et leurs pratiques, les forces dominantes de l’opposition ivoirienne sont, dans toutes leurs variantes, rassemblées dans le nationalisme identitaire et le populisme. Ces forces politiques  s’affirment comme anti-modernes et réactionnaires.

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