La périlleuse logique instrumentale de Henri Konan Bédié en Côte d’Ivoire.

HENRI KONAN BÉDIÉ DÉVOIE ET INSTRUMENTALISE L'OPPOSITION COMME IL DÉVOIE ET INSTRUMENTALISE L'IDENTITÉ ETHNIQUE.

Henri Konan Bédié n'a pas démissionné du RHDP pour dénoncer un prétendu "recul démocratique dans plusieurs domaines de notre nation" comme il le dit faussement de manière mensongère.

Il est de notoriété publique qu'Henri Konan Bédié a démissionné du RHDP pour n'avoir pas été intronisé comme candidat du RHDP à la prochaine présidentielle 2020. Sa dénonciation d'un prétendu "recul démocratique" est tout simplement démagogique, insincère et de mauvaise foi.

L'instrumentalisation des problématiques sociales pour camoufler des thématiques identitaires anti-démocratiques qui enrobent une volonté autocratique de pouvoir constitue une grave menace autant pour la démocratie que pour la paix sociale.

Loin de conforter l'opposition démocratique, Henri Konan Bédié, comme ses pairs du FPI et du RACI, dévoie la mission de cette opposition qui est selon ses propres dires "de formuler des critiques sur l'état de la nation et de l'action gouvernementale".
On cherche vainement une critique constructive dans les interpellations de Henri Konan Bédié qui ressemblent furieusement à une rhapsodie opportuniste de stigmatisations compulsives brodées sur des thématiques identitaires.

Les tentatives subversives de Henri Konan Bédié de dresser la chefferie traditionnelle contre l''État central, de reconfigurer les frontières nationales selon des lignes fractures ethniques et communautaires, sa volonté ouverte de redéfinir la nationalité ivoirienne selon le critère de l’autochtonie, sont autant d'infractions perpétrées contre le principe de citoyenneté, contre la République et la démocratie.

Henri Konan Bédié n'est pas un opposant. C'est un autocrate en quête de pouvoir absolu. Il instrumentalise l'opposition de manière opportuniste pour atteindre cette fin.

 

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