Articles par catégoriesCulture

Usurpation/ Augustin Dahouet, chef canton des Akouè ? Quand Bédié cautionne le faux.

Ambroise Tiétié

Journaliste Professionnel

Au Rassemblement (Quotidien ivoirien)

Il ne manquait plus que ça ! Mais comment s’étonner que Konan Bédié, chef de file des ivoiritaires qui voit derrière chaque étranger un ‘’ennemi’’ et pour qui la Côte d’Ivoire est en danger du fait de la présence massive des étrangers à qui on ‘’délivre des cartes nationales d’identité’’, soit la caution morale d’Augustin Dahouet ? Ce dernier qui se prend pour le chef canton des Akouè dispute ce titre avec le gouverneur Augustin Thiam, héritier putatif du père de la Nation et vrai détenteur du trône querellé.

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Loyauté patriotique et loyauté familiale et tribale: quelle différence?

La loyauté patriotique est la fidélité de tous les membres de la cité à l’État, à la République et aux lois du droit positif.

La loyauté familiale, tribale et clanique est la fidélité des membre de la cité, à leurs liens lignagers de sang, à leur famille, à leur tribu, à leur clan, et à leurs coutumes au détriment de l'État, de la République et des lois du droit positif.

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Pensée magique, démocratie et industrialisation économique : un rapport antinomique.

La pensée magique est un obstacle à la démocratie, au développement économique et  à l’industrialisation.

La résilience de la pensée magique en certaines franges assez importantes de l’élite africaine est l’une des raisons culturelles majeures du retard du continent en matière de démocratie et de développement économique.

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Nos urgences politiques et notre cahier de charge en Côte d’Ivoire et en Afrique à l’ère de la mondialisation.

L’impératif de renforcer en Côte d’Ivoire le processus de construction de l’État national ivoirien par la modernisation économique et sociale, de rejeter le nationalisme communautaire et le populisme, forces de division et de désintégration nationale, de régression économique et politique, doit être envisagé sous la  problématique continentale ci-dessous énoncée.

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Que faire au RHDP pour investir victorieusement l’espace démocratique ivoirien ?

thumb_1709Au RHDP, l’appréciation objective des causes politiques de la crise qui secoua la Côte d’Ivoire de 2000 à 2011, pose le problème de la restauration de la mémoire du parti. La crise qui provoqua, à l’origine, la scission du PDCI-RDA, fut une crise de sa mémoire idéologique. Cette crise mémorielle, qui entretient encore une forme de tension centrifuge au sein du parti, oblige à réinvestir les fondamentaux idéologiques du PDCI-RDA historique légué par le Père de la Nation Ivoirienne Félix Houphouët-Boigny.

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Conflit, négociation et compromis, forces de la démocratie. 1ère Partie

Assemblée Cote d'IvoireLa démocratie est structurée par le conflit, par l’affrontement des intérêts divergents des acteurs sociaux, par la contradiction entre nécessité d’accumulation du capital et exigence de redistribution des ressources. Le contrôle du Pouvoir par la société, la critique constructive des décisions et des actions du gouvernement par l’opposition, constituent l’armature du régime démocratique. La revendication des droits et la défense des intérêts dans les mouvements sociaux entretiennent la démocratie. L’expression ouverte des contradictions et la résolution institutionnelle des conflits à travers le dialogue social et le compromis la préservent.

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Les réseaux sociaux, médium de la réconciliation en Côte d’Ivoire.

L’Etat démocratique africain doit-il se méfier des réseaux sociaux ? 2ème  Partie

Les vertus du numérique, médium de la relation et de la communication interpersonnelles déterritorialisées, permettent d’envisager, dans les sociétés divisées par la manipulation politique des ethnies et plus généralement par des fractures communautaires, une réconciliation qui procède par la rencontre, la communication et le dialogue des cultures au moyen des réseaux et médias sociaux.

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La tradition africaine condamne l’absolutisme du pouvoir.

Le pouvoir du monarque précolonial africain était-il dénué de contre-pouvoirs ?

Le panorama critique de l’expérience démocratique africaine, après un quart de siècle, dessine une image précise : sous la pression populaire, les pouvoirs en place consentent, bon gré mal gré, à accepter de manière formelle le principe de l’élection. La limitation du pouvoir et l’alternance démocratique continuent néanmoins d’être rejetées. Des tendances dures se dégagent de ce panorama rétrospectif. La pluralisation des centres de pouvoir est refusée. Le pouvoir continue d’être centralisé et personnalisé. Le modèle lignager et parental persiste dans la gestion du pouvoir public. En de nombreux Etats africains, tous les leviers importants du pouvoir politique, économique et militaire continuent d’être  tenus par le monarque, ses proches et sa parentèle. L’exclusion prédomine sur l’inclusion. La concentration du pouvoir, la répression des oppositions et le refus de la contestation politique continuent de régenter la vie politique de la plupart des Etats africains. Cette tendance dure de la vie politique africaine va chercher sa justification du côté des identités culturelles et des traditions du pouvoir  précolonial africain. Le récent épisode électoral ougandais et, en d’autres pays, les tentatives de confiscation patrimoniale du pouvoir d’Etat en constituent la preuve. Armés de la thématique de l’autochtonie, les autocrates africains postcoloniaux et leurs idéologues en appellent aux traditions précoloniales et aux identités culturelles pour justifier leur refus de l’alternance démocratique et de la limitation du pouvoir. Le monarque précolonial africain disposerait, selon eux, d’un pouvoir absolu, dénué de contre-pouvoir. La société précoloniale serait soumise à l’arbitraire de l’Etat.

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L’Afrique Noire risque-t-elle de perdre encore l’initiative en ce début du XXIème Siècle ?

En ce début du XXIème siècle, l’Afrique Noire  se retrouve  à nouveau à la croisée des chemins face à un choix historique dont dépendra son destin. Elle se trouve devant le chemin de la démocratie constitutionnelle représentative,  de l’initiative politique  et de la créativité économique  qui lui permettrait d’être désormais l’acteur autonome de son histoire ; c’est la voie  de l’émancipation individuelle et collective. Elle est aussi en face du chemin de la reproduction des schémas de domination, de prédation et d’atomisation   des individus et des collectivités  dans des dictatures et des autocraties ; c’est le chemin de l’inertie,  de la minorité et de la régression économique,  sociale et politique.

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Comment la francophonie doit-elle faire sa mue pour répondre aux besoins de l’Afrique du 21ème siècle ?

 Les lampions des cérémonies du renouvellement du Secrétariat Général de l’Organisation Internationale de la Francophonie se sont éteints sur la réaffirmation d’un triple objectif : politique, social et économique. L’OIF se propose d’être « le porte voix des valeurs de la démocratie et de l’alternance »  « d’œuvrer en faveur de la paix de la démocratie et des droits de l’homme », de « faire du patrimoine culturel et linguistique francophone un levier de la croissance économique et du développement durable et solidaire » !

En s’assignant ces trois objectifs et en joignant  le geste à la parole dans le soutien sans équivoque du processus de l’alternance démocratique du pouvoir en Afrique, l’OIF  qui a toujours été soupçonnée  d’être une superstructure et un appareil idéologique d’Etat au service du néocolonialisme français revendique une transformation qualitative. Considérée en effet comme superstructure du système colonial  l’OIF a toujours été perçue par certains protagonistes africains comme un instrument de dévolution du pouvoir par des réseaux pilotés par l’ex-colonisateur.

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La femme chef de la famille selon la tradition africaine

Extrait: “L’histoire et la sociologie des sociétés traditionnelles africaines prouvent que les deux valeurs et principes structurants africains furent celle l’égalité de l’homme et de la femme et celle de la supériorité naturelle de la femme sur l’homme du fait de sa capacité à procréer et à incarner la fécondité.”

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