Articles par balises :Culture démocratique

La pseudo-rencontre Bédié/Gbagbo à Bruxelles: un pied de nez à la démocratie en Afrique.

Deux semaines après la pseudo rencontre discrétionnaire Bédié/Gbagbo à Bruxelles, dont aucune preuve factuelle jusqu’à ce jour n’atteste la tenue, cet évènement est néanmoins, en dépit du sens commun, globalement considéré comme une rencontre historique et une réalité  politique normale par une grande partie de l’intelligentsia et des médias ivoiriens et Africains.

La rencontre Bédié/Gbagbo, qui blesse les règles élémentaires de l’éthique démocratique, est médiatiquement avalisée et légitimée. Aucun journal de la sous-région  n’a, à ma connaissance jusqu'à ce jour, mentionné le scandale constituée par cette rencontre discrétionnaire placée sous le sceau de l'autocratie communautariste, de la thématique identitaire et du partage du pouvoir entre des chefs politiques qui se considèrent comme représentants lignagers d'une collectivité d'autochtones envahie par l'étranger.

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L’échec des « marées populaires » du FPI en Côte d’Ivoire, signe de la maturation démocratique du peuple ivoirien.

Soutenus par la culture démocratique des peuples dans les pays avancés, les réquisits démocratiques de séparation des pouvoirs et des sous-systèmes sont respectés par les divers protagonistes politiques et sociaux qui évitent de franchir chacun leurs plates-bandes respectives dans le libre affrontement des intérêts et des représentations.

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Côte d’Ivoire : Les ravages d’une conception surannée du pouvoir et de la lutte politique.

En Côte d’Ivoire, le branle-bas de combat pour l’élection présidentielle de l’année 2020 a déjà sonné. Les troupes se rassemblent derrière leurs chefs respectifs en vue de prendre d’assaut le pouvoir d’Etat pour s’en partager les dépouilles. Le pouvoir d’Etat est, pour un grand nombre d’acteurs politiques ivoiriens en particulier et africains en général, une voie d’accès aux ressources, un mât de cocagne, un lieu de privilèges, un patrimoine personnel ou communautaire qui se conquiert par la force, le mensonge, la désinformation et la ruse. « De quoi a-t-on besoin lorsqu’on est politique ? De pouvoir, d’honneurs et d’argent», avouait récemment un ministre ivoirien interviewé par un célèbre journal panafricain sur la guerre de succession qui secoue actuellement la Côte d’Ivoire !

En conséquence de cette représentation surannée, cynique et fausse de la lutte politique en Afrique, chaque élection présidentielle enclenche, dans une forme de fatalité, une dynamique d’accaparement, de surenchère nationaliste, d’invectives personnelles, d’attaques ad-hominem, d’affrontements armés pour la prise et la confiscation du pouvoir. De ce point de vue, la situation ivoirienne ne déroge pas à la règle commune en Afrique comme vient d’en témoigner le récent cas Kenyan ou les cas plus anciens des deux  Congo, pour ne citer qu’eux. Cette situation déplorable n’est pas un destin. Elle relève d’une certaine conception surannée et brutale de la lutte politique qu’il est vital de révoquer.

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Conflit, négociation et compromis, forces de la démocratie. 1ère Partie

Assemblée Cote d'IvoireLa démocratie est structurée par le conflit, par l’affrontement des intérêts divergents des acteurs sociaux, par la contradiction entre nécessité d’accumulation du capital et exigence de redistribution des ressources. Le contrôle du Pouvoir par la société, la critique constructive des décisions et des actions du gouvernement par l’opposition, constituent l’armature du régime démocratique. La revendication des droits et la défense des intérêts dans les mouvements sociaux entretiennent la démocratie. L’expression ouverte des contradictions et la résolution institutionnelle des conflits à travers le dialogue social et le compromis la préservent.

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