Articles par balises :Oligarchie

La problématique de construction nationale en Côte d’Ivoire : la responsabilité de l’intelligentsia ivoirienne. (2ième partie).

Au terme de la lutte anticolonialiste deux chantiers prioritaires avaient été ouverts dans la Côte d’Ivoire indépendante : d'une part, l’œuvre d’établissement de la République. Cette œuvre fut engagée pour rassembler sous le principe d’égalité, la diversité des peuples du territoire afin de bâtir l’unité politique du nouveau corps social ivoirien. Simultanément fut engagée, d’autre part, l’œuvre d'édification d’une conscience nationale, d’un sentiment de reconnaissance réciproque et d’appartenance commune citoyenne  entre les diverses ethnies et confessions du territoire.

Sous la conduite du père de la Nation Félix Houphouët-Boigny, l’élite politique ivoirienne conduisit avec succès au moyen du PDCI-RDA  sous le régime de parti unique cette œuvre de développement et de modernisation jusqu’aux années 1990.

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Autocratie, injustice sociale et anti-développement.

Les régimes d’autocratie ethnique et confessionnelle, les pouvoirs d'avant-gardes insurrectionnels et soi-disant "révolutionnaires"  sont, par nature, incapables de générer  de la justice sociale, du développement humain, de la production et de la redistribution économique.

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La VICTIMISATION versant de la STIGMATISATION dans le POPULISME. 1ère partie

La VICTIMISATION est versant de la STIGMATISATION dans le POPULISME . Ce sont les deux faces de la même monnaie.

Dans la stigmatisation, on désigne, de manière compulsive, l'adversaire politique comme un ennemi public. On le dénigre et on le diabolise .On tente de le ridiculiser et de le dévaloriser par des coups en dessous de la ceinture.

La stigmatisation est le vain palliatif d'un déficit programmatique, le cache sexe honteux d'une nudité et d'une nullité politiques.

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La justification démagogique d’un projet d’insurrection au PDCI-Bédié : « Thomas Jefferson » selon Mr Kouassi Kouamé Patrice dit KKP.

Les conséquences mortifères du réductionnisme procédural et de l’instrumentalisation politique de l’ethnicité  en démocratie.

En récusant la candidature d’Henri Konan Bédié à la présidentielle 2020, Mr Kouassi Kouamé Patrice, dit KKP, est dans son rôle de prétendant à la candidature au PDCI-Bédié. Il n’est nullement un démocrate.

Selon Mr Kouassi Kouamé Patrice du PDCI-Bédié, « l’élection présidentielle d’Octobre 2020 sera tout sauf démocratique et elle conduira  inexorablement à une autre crise postélectorale » (citation de son discours du 19 décembre 2019)

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L’Appel de Daoukro : Une véritable escroquerie morale !

Ambroise Tiétié

Journaliste Professionnel

Au quotidien ivoirien Le Rassemblement.

On le subodorait, peu prou. Mais l’interview qu’il vient d’accorder  à un tabloid français, le quotidien Le Monde, pour ne pas le nommer, des mois après celle accordée, le 14 décembre 2018, au confrère France 24 à Daoukro, achève de convaincre de ce que certains n’osaient pas croire : la candidature du président du PDCI-RDA Henri Konan Bédié, 85 ans bien comptés, à la présidentielle 2020. Dès lors, l’on comprend désormais tout au fameux appel qu’il lança depuis ses terres, à Daoukro,  et qui fit tant jaser. Surtout au sein de son parti où de nombreux cadres dont Kouadio Konan Bertin ‘’KKB’’, Charles Konan Banny, pour ne citer que les plus médiatisés, organisèrent  la résistance contre l’Appel de Daoukro’’ jugé ‘’inopportun’’. A raison !

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Excès et excentricités identitaires sur la plate-forme de l’opposition ivoirienne. (2ième partie)

Ainsi donc en l'espace de quelques mois, à l'approche de la Présidentielle 2020, le RHDP se serait, selon le prisme des acteurs de la plate-forme de "l'opposition" , subitement métamorphosé en immonde dictature depuis que le ploutocrate milliardaire Henri Konan Bédié et que le jeune oligarque égocentrique Soro Guillaume, s'étant aperçus que le pouvoir d'Etat ne leur serait pas gracieusement remis selon une logique dévolution monarchique et patrimonialiste, sont entrés en dissidence pour tenter de capturer ce pouvoir par la rue et la force au moyen d'une insurrection populaire téléguidée!

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Ce qui se cache sous « la thématique d’échec de la réconciliation nationale » en Côte d’Ivoire.

La dénonciation par les acteurs de la plate-forme de l’opposition ivoirienne  d'un prétendu échec du Président de la République à réconcilier les Ivoiriens est une récrimination corporative partisane. Ce n'est pas une demande globale de la société civile ivoirienne. Elle vient d'une partie de l'échiquier politique ivoirien.

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La périlleuse logique instrumentale de Henri Konan Bédié en Côte d’Ivoire.

HENRI KONAN BÉDIÉ DÉVOIE ET INSTRUMENTALISE L'OPPOSITION COMME IL DÉVOIE ET INSTRUMENTALISE L'IDENTITÉ ETHNIQUE.

Henri Konan Bédié n'a pas démissionné du RHDP pour dénoncer un prétendu "recul démocratique dans plusieurs domaines de notre nation" comme il le dit faussement de manière mensongère.

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Plateforme présumée de l’opposition : quel projet alternatif ?

Ambroise Tiétié

Journaliste Professionnel

Au journal ivoirien Le Rassemblement

Pour l’alliance des Houphouétistes, il y aura un avant et un après  08 août 2018. Puisque c’est ce jour qu’a choisi le président du PDCI, Aimé Henri Konan Bédié, pour rompre les amarres avec le RHDP. Dans la foulée, il a pris la décision de mettre en place une ‘’plateforme’’ pour faire pendant à la coalition au pouvoir avec qui il est désormais en concurrence dans la perspective de la présidentielle 2020.

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La séparation des pouvoirs en démocratie.

La démocratie se définit-elle par la séparation des pouvoirs ? Ne se définit-elle pas plutôt par la coordination des pouvoirs et par la limitation du pouvoir y compris du pouvoir législatif ? Le peuple serait-il souverain si les pouvoirs étaient radicalement séparés et sans coordination ? Le pouvoir législatif pourrait-il déterminer  le pouvoir exécutif, si les pouvoirs étaient radicalement indépendants ? Que deviendrait la démocratie si chaque pouvoir était indépendant l’un de l’autre ? Cette indépendance radicale des pouvoirs  ne favoriserait-elle pas la formation de centres de pouvoirs oligarchiques à l’intérieur des sous-systèmes ?

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Les sources de la perversion des luttes démocratiques en Afrique noire. 1ère partie.

Nous devons déceler, par une forme d’archéologie mentale et d'introspection, les représentations primaires inconscientes ou préconscientes qui bloquent notre capacité d’historicité en Afrique Noire. Cette catharsis intérieure pourrait nous permettre de nous affranchir de la  scission interne qui semble être la source de nos actes manqués en politique.  

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La défiance de la chefferie Akan à l’égard d’Henri Konan Bédié.

« Que Bédié tienne bon. Nous attendons son mot d’ordre » titre un quotidien en ligne. Ce titre suggère une image montrant la chefferie Akan campée en ordre de bataille derrière Henri Konan Bédié pour engager la résistance de la communauté contre de prétendus spoliateurs politiques. Cette image est trompeuse. Elle est battue en brèche par les nuances de la réponse de la chefferie Akan à Henri Konan Bédié le dimanche 23 Septembre 2018. Un passage de cette réponse, qui rappelle la mémoire historique de la vie de Félix Houphouët-Boigny, souligne le traitement infamant que lui réservèrent de son vivant certains fils de ce pays. Ce passage suggère que la chefferie Akan adopte une distance critique envers Henri Konan Bédié, relativement  à certaines alliances politiques projetées par ce dernier.

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Ne pas perdre de vue le cap de la démocratie républicaine pluraliste en Côte d’Ivoire.

Que pourrait apporter de plus à notre pays, en matière de bonne gouvernance politique économique et sociale, ainsi qu’en matière d’amélioration des conditions de vie des populations, la « coalition » hétéroclite et incohérente qui se reconstitue en ce moment, sous un modèle à la fois communautaire et stalinien, pour tenter d’enferrer le front républicain RHDP ?

Que pourrait apporter de plus, en matière de démocratie républicaine pluraliste, cette « coalition » de triste mémoire qui se reconstitue sous les signes de la conception royaliste et autocratique du pouvoir ?

Quel programme économique, quel projet sociétal cette « coalition » propose-t-elle à la Côte d’Ivoire qui serait devenue selon elle un « enfer » ? Quel modèle de redistribution propose-t-elle aux Ivoiriens ? Comment les acteurs de cette coalition comptent-ils articuler la paire investissement/redistribution ?

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« Exhibition d’infrastructures » « on ne mange pas les ponts et les routes» : des éléments de langage du national-populisme en Côte d’Ivoire.

La campagne électorale de la présidentielle ivoirienne 2020, ouverte avant terme, est caractérisée par l’absence de débat programmatique. Il importe alors d’interroger les éléments de langage utilisés et les actes posés par les divers candidats, déclarés ou potentiels, afin de débusquer le projet sociétal qu’ils véhiculent. Les éléments de langage utilisés par les divers candidats sont en cela une mine d’or et devraient être passés au crible de la critique.

Quel programme politique et quel projet sociétal véhiculent les propos lourds de sens que proférèrent des acteurs politiques ivoiriens, considérant que les Travaux d’Établissements publics, mis en œuvre par le gouvernement, seraient une exhibition d’infrastructures et que les routes et les ponts seraient inutiles parce que l’on ne s’en nourrirait pas ?

Quel modèle politique remettent-ils en cause et quel modèle politique alternatif proposent-ils ?

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Côte d’Ivoire: le pouvoir démocratique n’est ni un trône, ni une propriété privée.

« La démocratie allie ces deux principes apparemment contradictoires : l’un, que le pouvoir émane du peuple, l’autre qu’il n’est le pouvoir de personne » dit Claude Lefort dans « L’invention démocratique ». Le pouvoir du peuple n’est pas un organe du peuple, un attribut matériel transmissible par délégation à ses représentants. Le pouvoir du peuple signifie tout simplement, la liberté inaliénable et irréductible de chaque membre de la cité. Il se confond avec l'être de chaque citoyen. La lutte politique démocratique ne peut donc être définie comme une lutte en vue de la conquête du pouvoir, autrement dit de l’appropriation du pouvoir du peuple par un tiers. Elle doit être définie comme une compétition de qualification pour le service des droits des citoyens.

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