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Éditorial: l’anticolonialisme postcolonial de pacotille: une contradiction dans les termes et un poison dissolvant.

L'anticolonialisme postcolonial est contradictoire dans les termes comme le sont le panafricanisme xénophobe et le révolutionnarisme ethniciste forcément réactionnaire.

Sous ces camouflages, s'abrite une certaine intelligentsia postcoloniale africaine, prévaricatrice et jouisseuse en quête de pouvoir, de domination, de privilèges multiformes et porteuse, à cet effet, de régimes liberticides et prédateurs. Soit dit en passant Nathalie Yamb l'idole et l'égérie soi-disant "anticolonialiste" d'un certain nombre d'alphabétisés ivoiriens, atteints de cécité spirituelle et en crise de repères a choisi comme ses paires, friands des délices des capitales occidentales, la Suisse de la dolce Vitæ pour destination au lieu de son pays natal le Cameroun.

Cette intelligentsia qui, durant l'époque de la guerre froide, détenait le monopole de la parole publique à la fois comme propagandiste organique des dictatures militaires soi-disant de gauche, et comme opposant des anciens régimes de parti unique, est une force de régression. C'est un fossile historique.

Cette intelligentsia-fossile soi-disant de gauche s'est reformée professionnellement en qualité de chef de parti ou de fraction dans les jeunes démocraties pluralistes africaines où elle a produit des rejetons et dont elle constitue un poison dissolvant et désintégrant. Elle est l’architecte et la maîtresse d'œuvre de l'ethno-populisme réactionnaire.

En étiage politique et en voie de marginalisation sur l'ensemble du continent africain depuis la fin de la guerre froide et la libération des sources d'information, ses diatribes anti-colonialistes obsolètes, sa propagande débilitante qui heurte le sens commun ne font plus recette car ses confusions et contradictions éclatent partout au grand jour.

 

La Côte d’Ivoire, théâtre du combat entre force d’inertie et force du changement en Afrique?

Briser la force d'inertie, promouvoir la force de changement, soutenir le pouvoir d'historicité et d’initiative  des peuples et des individus,  devrait être le programme de l'élite africaine en ce 21 ième siècle.

Le continent africain est caractérisé par la tendance des élites à maintenir l'ordre établi, à résister aux facteurs de changement, à renforcer les systèmes de contrôle de la société, à imposer un mode de penser unique, à réprimer les initiatives individuelles, à installer un pouvoir tutélaire.

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Les sources de la perversion des luttes démocratiques en Afrique noire. 1ère partie.

Nous devons déceler, par une forme d’archéologie mentale et d'introspection, les représentations primaires inconscientes ou préconscientes qui bloquent notre capacité d’historicité en Afrique Noire. Cette catharsis intérieure pourrait nous permettre de nous affranchir de la  scission interne qui semble être la source de nos actes manqués en politique.  

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L’équivoque Jean-Luc Mélenchon.

Le changement social s'effectue toujours à travers deux voies: la démocratie ou la révolution à l'intérieur desquelles se trouve le choix de la réforme ou de la réaction. C'est une loi de la sociologie politique. On est ou démocrate, ou révolutionnaire, soit réformiste,  soit réactionnaire. Entre ces voies obligées du changement social, quelle est celle du "populisme progressiste" de Jean-Luc Mélenchon?

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