Articles par balises :PDCI-Bédié

Le scandale Guikahué : un exemple emblématique de cynisme et d’arbitraire antipolitique.

Le Cynisme, le viol délibéré de l'éthique républicaine et le désir d'impunité qui prévaut en certaines franges des classes politiques africaines est la conséquence d'une RÉINTERPRETATION DÉVOYÉE du DROIT RESTITUTIF MODERNE renforcée par la résilience d’une culture d’autocratie.

L’habitude de diffuser des propos inconsidérés qui portent atteinte à l’ordre public, de proférer des accusations diffamatoires gratuites contre les adversaires, de trafiquer le réel, de désinformer et d’intoxiquer l’opinion publique est dans les classes politiques un signe de corruption et de délinquance qui agresse la démocratie et met en péril la République.

Ce dévoiement qui est attentatoire à la souveraineté du peuple doit être combattu par un réinvestissement populaire citoyen des fondamentaux de la République et de la démocratie pluraliste.

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Présidentielle 2020 en Côte d’Ivoire : pour une campagne mature et responsable conforme à l’éthique démocratique.

Les Ivoiriens ont le droit d’attendre de leur opposition politique, une campagne électorale mature et responsable centrée sur la confrontation programmatique et sur le débat sociétal.

Cette campagne de responsabilité civique devrait remplacer la campagne immature, incivique et infantile centrée sur la stigmatisation délibérée, la diffamation et le dénigrement populiste du gouvernement dont "le scandale Guikahuié" est l’illustration emblématique.

La stratégie dangereuse de meute tribale, mélange détonant d’ostracisme communautaire, d’intoxication psychique et d’agit-prop dans la pure tradition des partis autocratiques et fascistes devrait être résiliée au bénéfice d’une opposition démocratique, républicaine  et citoyenne.  

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En rébellion contre Ouattara et le RHDP Soro de plus en plus isolé.

Ambroise Tiétié

Journaliste Professionnel

Au Quotidien Ivoirien Le Rassemblement.

Pour Guillaume Soro, il y aura un avant et un après 23 décembre 2019, jour funeste de son point de vue, qui a vu l’avion (en réalité, un Jet privé) à bord duquel il se trouvait dérouter pour se retrouver au Ghana voisin avant de reprendre les airs pour l’Espagne. Dès lors, commence, pour lui, un exil volontaire qu’il vit comme une injustice alors qu’il a tout fait pour. Et la vie continue son cours en Côte d’Ivoire, surtout, du côté de l’opposition où son absence semble ne contrarier personne. Et pour cause. Comme on fait son lit, on se couche, dit un adage.

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Opposition ivoirienne : la résilience d’une mentalité pré-moderne à surmonter.

DANS LES PARTIS ET FRACTIONS ETHNO-NATIONALISTES de L'OPPOSITION IVOIRIENNE, semble être RÉSILIENTE UNE MENTALITÉ PRÉMODERNE qui se traduit par une vision communautariste de la société, du pouvoir politique et de l’Etat.

Cette mentalité pré-moderne doit être surmontée. La prégnance des dynamiques identitaires qui grèvent l’affrontement politique ivoirien depuis un quart de siècle s’y enracine.

Triompher de soi pour se définir comme force de progrès est un impératif moral et politique qui s’impose aux élites des États-postcoloniaux. Ce retour critique volontariste sur soi libère des enfermements dans le passé et permet, tout autant, de résilier, pour de bon, les logiques d'extraversion qui confortent les aliénations historiques. 

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Comment être crédible quand on prétend dénoncer, en qualité d’opposant, une dictature ?

Comment être crédible quand on crie, en qualité d’opposant, à la dictature et au viol des droits fondamentaux de la personne face à un gouvernement qui s’en défend

Pour pouvoir donner des leçons de démocratie et être crédible quand on crie à la dictature en qualité d'opposant face à un gouvernement, il faut être irréprochable sur le registre du respect des principes fondamentaux de la République et de la démocratie.

Le dénonciateur doit, en sa qualité d’opposant, incarner en son être, en son discours et en sa praxis politique l’antithèse du régime qu’il récuse. Il doit être un démocrate et un républicain de conviction.

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La problématique de construction nationale en Côte d’Ivoire : la responsabilité de l’intelligentsia ivoirienne. (2ième partie).

Au terme de la lutte anticolonialiste deux chantiers prioritaires avaient été ouverts dans la Côte d’Ivoire indépendante : d'une part, l’œuvre d’établissement de la République. Cette œuvre fut engagée pour rassembler sous le principe d’égalité, la diversité des peuples du territoire afin de bâtir l’unité politique du nouveau corps social ivoirien. Simultanément fut engagée, d’autre part, l’œuvre d'édification d’une conscience nationale, d’un sentiment de reconnaissance réciproque et d’appartenance commune citoyenne  entre les diverses ethnies et confessions du territoire.

Sous la conduite du père de la Nation Félix Houphouët-Boigny, l’élite politique ivoirienne conduisit avec succès au moyen du PDCI-RDA  sous le régime de parti unique cette œuvre de développement et de modernisation jusqu’aux années 1990.

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Autocratie, injustice sociale et anti-développement.

Les régimes d’autocratie ethnique et confessionnelle, les pouvoirs d'avant-gardes insurrectionnels et soi-disant "révolutionnaires"  sont, par nature, incapables de générer  de la justice sociale, du développement humain, de la production et de la redistribution économique.

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La problématique d’intégration nationale en Côte d’Ivoire de Félix Houphouët-Boigny à Alassane Ouattara.

LA PROBLÉMATIQUE D'INTÉGRATION NATIONALE EN CÔTE D'IVOIRE : de l’État de parti unique sous FÉLIX HOUPHOUËT-BOIGNY à la démocratie pluripartisane sous HENRI KONAN BÉDIÉ, LAURENT GBAGBO et ALASSANE OUATTARA .

La fonction de l'Etat moderne, partout dans le monde, est d'unifier la diversité des populations du territoire dans l'égalité et la citoyenneté  sous le RÉGIME de la RÉPUBLIQUE

Elle est aussi de reconnaître et laisser s'exprimer la diversité des catégories et des particularismes de cette population hétérogène, dans la liberté et le respect des droits fondamentaux  sous le régime de la démocratie pluri-partisane.

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Soro Guillaume et son coup d’Etat foireux : l’errance criminelle d’un apprenti-autocrate complexé. 3ème partie.

On retire de l’écoute de ce document audio, où il détaille son plan d’opération avec l’orgueil satisfait d’un inconscient convaincu d’être soutenu par des Etats étrangers, l’impression d’être en présence d’un naïf épais.

Sa tentative de s’inviter frauduleusement dans les bagages du Président français Emmanuel Macron pour donner l’impression aux Ivoiriens  d’en avoir la caution moyennant ses liens d’amitié avec Alexandre Benalla, l’ex-chargé de Mission désormais conseiller  du chef du RACI-GPS et probablement entremetteur  dont ce dernier semble avoir été un dindon de farce, en est une preuve.

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L’option d’insurrection chez les ethno-populistes ivoiriens : les motivations profondes d’un projet irrationnel et anti-démocratique.

« Cette CEI va brûler la Côte d’Ivoire » clament en chœur, en diverses déclinaisons,  le PDCI-Bédié, le RACI-GPS.Soro, le FPI-Gbagbo et les micros partis qui en sont les satellites.

En son discours prononcé lors de sa visite dans le Hambol, le Président de la République a cependant averti que le débat sur le sujet est clos et que « cette CEI qui est d’ailleurs plus équilibrée que la CEI qui a organisé les élections de 2015, organisera les élections de 2020 ».

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Le racisme et la xénophobie électoraliste décomplexés des partis et fractions ethnicistes de l’opposition ivoirienne: une inédite et honteuse exception dans la sous-région.

Le racisme et la xénophobie décomplexés à tonalité esclavagiste des partis et fractions ethnicistes et autochtonistes de l'opposition ivoirienne est une exception honteuse et inédite  dans la Sous-région. Ce type de discours n’existe nulle part ailleurs dans les classes politiques des jeunes démocraties pluralistes du continent. A l'exception du parti raciste de l'apartheid en Afrique du sud, il n’existait pas non plus dans les régimes de parti unique.

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Le niveau du discours partisan au PDCI-Bédié, au FPI-Gbagbo, au RACI-GPS de Soro Guillaume : un problème préoccupant.

Au PDCI-Bédié, au FPI-Gbagbo, au RACI-GPS de Soro Guillaume, on ne défère pas au devoir démocratique de surveillance et de critique constructive du gouvernement. On ne propose aux Ivoiriens, aucune alternative programmatique partisane en matière de politique économique et sociale, de politique intérieure et étrangère qui contredirait, de manière argumentée le programme de la majorité RHDP au pouvoir et en démontrerait rationnellement les limites et les inaccomplissements.

Tel est pourtant, dans une démocratie pluraliste, le rôle de l'opposition en tant que contre-pouvoir prétendant à l'exercice du pouvoir suprême .

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