Articles par balises :Irresponsabilité

Autocratie, injustice sociale et anti-développement.

Les régimes d’autocratie ethnique et confessionnelle, les pouvoirs d'avant-gardes insurrectionnels et soi-disant "révolutionnaires"  sont, par nature, incapables de générer  de la justice sociale, du développement humain, de la production et de la redistribution économique.

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Au FPI-GBAGBO et au PDCI-BÉDIÉ, assumer pleinement les conséquences politiques du discours de guerre civile.

Le FPI-GBAGBO et le  PDCI-BEDIE devraient supporter entièrement selon le principe de responsabilité, les conséquences politiques du discours de guerre civile qui est le leur. Ils devraient assumer la défaite électorale qui en est la conséquence logique dans une démocratie pluraliste lorsque les peuples conservent une mémoire vive de leur passé.

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Laurent Gbagbo et Blé Goudé, pénalement « innocentés » mais politiquement coupables.

L’élargissement judiciaire de Laurent Gbagbo et de Blé Goudé  pour déficience de preuves factuelles attestant la culpabilité pénale de ces deux prévenus, n’abroge guère leur culpabilité politique.

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La crise PDCI-RHDP ou la problématique du service des valeurs dans la démocratie pluraliste africaine.:

En cette crise opposant une partie du PDCI à la coalition RHDP, on a vu certains acteurs politiques ivoiriens se revendiquant de l'houphouëtisme, tenir le discours du nationalisme ethnique, mobiliser les thématiques du populisme, de l’antilibéralisme, rejeter la nation démocratique, mettre en œuvre des pratiques qui relèvent du séparatisme ethnique et en appeler à la guerre civile, violant ainsi, ouvertement, les valeurs de l’houphouëtisme. On les a vu, néanmoins, continuer à se revendiquer de l’houphouëtisme qui comme on le sait est un nationalisme libéral fondé sur l’alliance des identités ethniques et de la modernisation économique.

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Côte d’Ivoire : demande de pardon et condamnation judiciaire de la criminalité politique.

Dans une République et dans une Démocratie, le personnel politique est, de par sa fonction institutionnelle, moralement, politiquement et judiciairement responsable de  la vie de la Cité, de ce s’y passe en bien ou en mal. Cette triple responsabilité des élites de décision qui dirigent la Cité est inaliénable. Elle est inhérente à leur légitimité politique. Aucun déterminisme extérieur tel la concurrence des Etats étrangers, une révolte sociale, la fluctuation du prix des matières premières sur le marché international, ne saurait les en décharger.  Après un péril qui a mis gravement en question la survie de la cité ou après les déprédations et les massacres perpétrés durant une guerre civile, les partis politiques et leurs chefs, les forces militaires et sécuritaires des différents protagonistes du conflit se doivent, pour cela, d’assumer individuellement et proportionnellement, la culpabilité politique et la culpabilité criminelle de la catastrophe. Cette assomption est le volet objectif indispensable de la réconciliation nationale et de la régénération morale du personnel politique de la Cité. La reconnaissance de la culpabilité politique et le consentement aux réparations symboliques est indispensable pour rétablir, dans la Cité,  le sens de la responsabilité et le sens de la citoyenneté, socle de la vie politique en République et en Démocratie. L’assomption de la culpabilité criminelle, le consentement à la peine et aux réparations exigées par les tribunaux réconcilie les auteurs des méfaits avec l’universalité de la Loi.

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La volte-face autocratique du dictateur Gambien Yahya Jammeh ne perturbe pas la marche de l’Afrique vers la démocratie.

Nous avions salué la reddition démocratique du dictateur Yahya Jammey. Sa volte-face autocratique ne remet guère en cause la leçon que nous avons tirée de cette reddition. Elle la confirme. La volonté des acteurs politiques détermine la démocratie en Afrique. Leur volonté de confisquer le pouvoir et de soumettre la société sous leur tutelle est, de même, la cause ultime des dictatures et des autocraties qui dévastèrent le continent. La concomitance temporelle de la reddition démocratique de Yahya Jammeh en Gambie, de sa volte-face autocratique et du fair-play démocratique de John Dramani Mahama au Ghana, témoigne de l’historicité  des acteurs politiques africains, de leur capacité à déterminer, par leur volonté, leurs décisions et leurs actions, le cours de l’histoire de leur pays et de leurs peuples.

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De quelle manière Simone Gbagbo a-t-elle combattu avec sa bouche ?

S GbagboLes gifles et la brutalité de celle qui a combattu avec la bouche.

« Je n'ai envoyé personne faire la guerre, les combats que j'ai menés,c'est avec ma bouche». C’est avec cette phrase négationniste d’une étonnante vulgarité que Simone Gbagbo a inauguré, sous l’acclamation de ses fans, la reprise de son procès ce 20 Juin 2016, pour se donner l’allure d’une innocente pacifiste, d’une victime expiatoire d’un procès politique. Phrase d’une vulgarité insigne, en effet, venant d’une personnalité de son rang, quand on sait l’image suggestive qui peut être associée à celle d’une bouche virile. Les phrases mortelles et les appels incendiaires qui sortirent de cette  bouche combattante qui blesse et qui tue, s’accompagnèrent souvent du prompt secours de sa main gifleuse lorsque l’adversaire se trouvait  à portée de bras. Phrase significative donc, qui dément sa prétention à l’innocence et la non-violence.

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Les contenus symboliques des procès Hissène Habré, Laurent et Simone Gbagbo.

 

Sous quelle condition le procès Habré pourrait-il devenir normatif. 2ème Partie.

Savoir interpréter les signes pour pouvoir avancer dans l’Histoire.

Le procès Habré  à Dakar est riche en symboles. Il importe de les interpréter et de les porter à la conscience. Le jugement et l’emprisonnement à perpétuité des dictateurs africains par des tribunaux internationaux africains ou étrangers à compétence universelle symbolise la révocation judiciaire du passé politique calamiteux de l’Afrique. L’arrêt pénal d’emprisonnement à perpétuité requis contre Hissène Habré est une condamnation judiciaire du modèle politique dont il fut l’incarnation emblématique. En Afrique,  l’oppression des peuples par l’Etat et par son chef est désormais devenue définitivement illégale. Les arrêts pénaux de perpétuité requis contre les bourreaux politiques des peuples entretiennent, sous cette perspective, une certaine analogie avec la condamnation à mort du despotisme par la révolution française. On coupe, symboliquement avec la guillotine judiciaire,  la tête des cerbères dévoreurs qui tenaient les peuples sous leur joug sanglant dans des Etat-Hadès. Les peines de perpétuité infligées à ces cerbères signifient la révocation judiciaire de l’Etat infernal, de l’Etat-tueur. Elles initient symboliquement la renaissance démocratique du continent.

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Traite négrière : Assumer notre part de responsabilité pour nous réapproprier notre historicité. 1ère Partie

A quand  l’hommage autocritique des africains  à  la mémoire des victimes de l’esclavage et de la traite négrière ?

Faut-il le rappeler ? La traite négrière débute en Afrique quatre siècles (400 ans) avant la colonisation. Sur la côte atlantique de l’Afrique, les premières transactions entre les explorateurs portugais et les chefs africains datent de 1442. Les royautés et les aristocraties militaires qui règnent sur le continent,  traitent et commercent librement avec les blancs dans ce qu’on pourrait appeler aujourd'hui un partenariat égalitaire fondé sur la réciprocité des intérêts. Le continent noir est encore mal connu par ces derniers  qui de surcroît ne sont pas adaptés au rude climat pour pouvoir s'enfoncer à l'intérieur des terres afin d’aller à la chasse aux esclaves.  Cette incapacité matérielle des esclavagistes occidentaux à s'engager en profondeur dans continent à cette époque, soulève une série de questions dérangeantes? Qui a institué l’asservissement de certaines populations à l'intérieur de l'Afrique Noire? Qui a organisé  la capture et le convoyage des esclaves, de l’intérieur des terres vers les côtes atlantiques? Qui administrait les comptoirs et organisait le commerce négrier à l’intérieur du continent et sur les Côtes africaines ?

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L’Afrique du sud, l’espérance brisée de l’Afrique Noire.

La solution de Jacob Zuma contre  la xénophobie est-elle crédible ?

Le président sud-africain Jacob Zuma s'est engagé le mercredi 15 avril dernier à combattre la xénophobie, relatent les journaux. Après la semaine d’émeutes xénophobes, le président Jacob Zuma a promis de s'attaquer aux racines du mal."Les Sud-Africains ne sont pas xénophobes", a-t-il assuré. "Si nous ne traitons pas les problèmes sous-jacents, cela va recommencer!", a-t-il dit.

 Comment compte-t-il alors s'attaquer aux "racines du mal" xénophobe?  En luttant contre « la culture de la violence héritée de l'apartheid " explique-t-il. Au plus fort de la semaine des agressions xénophobes, le président Zuma avait déploré que la culture de la violence, héritée du régime ségrégationniste de l'apartheid, n’ait pas été assez combattue lors de l'avènement de la démocratie. "En Afrique du Sud, nous avons eu un système nommé apartheid, qui était très violent. Pour l'abattre, nous avons dû être très violents aussi. Cette culture n'a pas été prise en compte", a-t-il dit. « Dans l'euphorie de l'arrivée de Nelson Mandela au pouvoir en 1994, nous avons adopté une Constitution excellente et nous avons cru que cette Constitution, ce document, allait résoudre le problème". "Grave erreur", a ajouté le chef de l'Etat sud-africain.

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Que veut dire « Je suis un Gbagbo ou rien» ? Réflexion critique citoyenne sur les dangereux propos d’Abdoudramane Sangaré. (2ème partie)

En démocratie pluraliste, la complexité et le caractère diversifié de la société conduisent nécessairement à la création des partis politiques. Ces organisations spécialisées du corps social permettent de relier la société civile et la société politique. Leur rôle politique est un rôle de médiation. Il consiste à agréger les demandes des divers groupes d’intérêts afin d’en assurer la représentation politique. Le monde partisan est en conséquence fondé sur la reconnaissance de la légitimité des conflits et sur l’aspiration au consensus. Ces deux éléments contradictoires sont médiatisés par le principe politique du  compromis. Un parti politique qui érige la maxime du refus du compromis  en principe  de conduite, un parti politique qui refuse la diversité et conçoit le corps social comme communauté homogène expurgé de tout conflit social, est en conséquence un anti-mouvement social qui endosse la dénomination partisane comme un masque pour s’y dissimuler en vue de tromper. 

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