Autocratie, injustice sociale et anti-développement.

Les régimes d’autocratie ethnique et confessionnelle, les pouvoirs d'avant-gardes insurrectionnels et soi-disant "révolutionnaires"  sont, par nature, incapables de générer  de la justice sociale, du développement humain, de la production et de la redistribution économique.

Les régimes d’autocratie et d’insurrection sont  de dévolution monarchique et discrétionnaire du pouvoir et les trois pouvoirs y sont confondus. Ces régimes abrogent liberté de conscience et d’expression, instaurent un contrôle politique  de l’économie par les oligarchies du pouvoir, anéantissent l’autonomie personnelle. Par nature ils se définissent  socialement et politiquement comme régimes d’injustice, de népotisme, de corruption, de précarité économique et sociale et d’anti-développement.

Ils  appellent nécessairement, en qualité de support infrastructurel nécessaire une économie de subsistance de rente et un mercantilisme.

Cette relation mécanique de cause en effet entre Etat communautaire, autocratie, économie de rente, corruption, injustice sociale et pauvreté de masse a été illustrée par la gouvernance du PDCI-Bédié, par celle du FPI et par le règne mafieux et prévaricateur du clan Soro Guillaume dans le nord de la Côte d’Ivoire entre 2002 et 2010.

Comment ces fractions et partis pourraient-ils être, comme ils le promettent durant cette campagne électorale en des discours non constructifs de stigmatisation, des opérateurs de justice sociale quand leurs chefs respectif réduisent le droit à ses procédures pour organiser leur irresponsabilité et s’aménager une impunité ?

Comment pourraient-ils réconcilier quand agissent comme opérateurs de division en portant un discours ethno-populiste de stigmatisation ?

Comment pourraient-ils siéger impartialement dans une CEI, quand ils se définissent par l’ethnie, par les intérêts particuliers d’appareils et sont incapables de concevoir et d’incarner la généralité sociale et la  Nation ?

Comment pourraient-ils promouvoir une production efficiente et une redistribution équitable, quand ils portent une vision autocratique du pouvoir, rentière de l’économie et remobilisent un discours politique d’exclusion, de désintégration, d’accaparement insurrectionnel du pouvoir ? 

Dans une économie de subsistance et de rente, dans un régime économique mercantiliste commandé par un régime autocratique de dévolution monarchique du pouvoir où les ressources du territoire sont captées par un dictateur kleptocrate, par sa cour, par ses clientèles intérieures et étrangères, il n'y a ni croissance économique, ni redistribution, ni justice sociale, ni développement humain.

Promettre de résoudre le problème de la justice sociale, du développement endogène, de la redistribution des produits de la croissance,  au moyen du remplacement de la démocratie pluraliste par un régime d’autocratie communautariste et d’insurrection n’est-ce pas trahir en soi un manque de sincérité et une criminelle carence cognitive ?

Prétendre résoudre le problème  de la corruption politique  par le trafique quotidien du réel,  par le mensonge et le dénigrement, par la propagande diffamatoire, par la confusion du discours  et par les reniements n’est-ce pas attenter à la dignité et à la souveraineté du peuple ?

 

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