La justice sociale, la redistribution du produit national, le développement humain, sont inhérentes à la démocratie. Ces effets sociaux de la bonne gouvernance politique et économique, procèdent de l’organisation institutionnelle de la liberté et de l’égalité par un pouvoir politique socialement représentatif, respectueux des droits fondamentaux de la personne et choisi au suffrage universel dans les urnes par le peuple souverain. Ils sont sont consécutifs aux interventions politiques d’un État qui agit comme acteur de développement grâce à sa limitation par les droits de l’homme.
Le couple asynchronique investissement/redistribution dont dépend la redistribution équitable qui promeut l'élévation du niveau de la population se gère dans un système politique autonome au sein d’une démocratie pluraliste et dans une économie de libre marché orientée vers l’industrialisation.
L'indice de développement humain croît par le développement endogène qui n'est possible que si la démocratie transforme l'Etat en agent de développement dans le cadre de l'économie de marché.
La redistribution des produits de la croissance s'effectue efficacement et l'indice de développement humain s'accroît dans une société quand l’affrontement est structuré par les principes démocratiques de citoyenneté, de représentation des intérêts sociaux, de limitation du pouvoir par les droits humains fondamentaux et que l'allocation du pouvoir s'effectue par les urnes.
Le rôle de l'Opposition politique définie comme actrice de ce projet global de la démocratie pluraliste aux côtés du Gouvernement dont elle constitue le contrepoids architectonique en qualité de contre-pouvoir, est d'interpeller le pouvoir au moyen d'une critique constructive et d'un programme concurrentiel alternatif d'intégration nationale.
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