Articles par balises :démagogie

Le niveau du discours partisan au PDCI-Bédié, au FPI-Gbagbo, au RACI-GPS de Soro Guillaume : un problème préoccupant.

Au PDCI-Bédié, au FPI-Gbagbo, au RACI-GPS de Soro Guillaume, on ne défère pas au devoir démocratique de surveillance et de critique constructive du gouvernement. On ne propose aux Ivoiriens, aucune alternative programmatique partisane en matière de politique économique et sociale, de politique intérieure et étrangère qui contredirait, de manière argumentée le programme de la majorité RHDP au pouvoir et en démontrerait rationnellement les limites et les inaccomplissements.

Tel est pourtant, dans une démocratie pluraliste, le rôle de l'opposition en tant que contre-pouvoir prétendant à l'exercice du pouvoir suprême .

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La thématique d’ « alternance du pouvoir” et de ” limitation du mandat présidentiel” en Côte d’Ivoire: entre revendication démocratique de conviction et instrumentalisation populiste.

En Une d'un journal partisan ivoirien du FPI tendance Laurent Gbagbo, du lundi 7 Octobre 2019, figurent l'ex- chef d’État Nigérian Goodluck Jonathan et  une brochette d'ex-chefs d’État africains manifestement utilisés comme caution de la revendication d'alternance du pouvoir et de la limitation du mandat Présidentiel par le FPI en Côte d'Ivoire.

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La synergie de la mobilisation et de l’intellection, condition d’une campagne électorale efficiente en démocratie pluraliste.

Une campagne de mobilisation sans cognition, sans réflexivité, et sans intellection critique organisée et systématisée,  favorise les démagogues et les autocrates qui parlent aux pulsions primaires des foules et non pas à l'intelligence d'individus raisonnables. Elle ouvre un boulevard aux ethno-populistes qui excitent les émotions, stimulent les peurs ataviques et les fermetures identitaires. Elle leur fait, a priori, la part belle.

Elle avantage, par sa grisaille, les aventuriers sans programme et projet de société identifiable dont la spécialité est de parler l'argot et d'inonder l'espace public par la confusion d'une propagande agressive multiforme débilitante accompagnée par les décibels d'une sono tonitruante qui permettent de capturer le peuple dans le filet visqueux de la non-pensée.

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Rencontre Bédié-Gbagbo : Le rendez-vous de deux ‘’amnésiques’’

Ambroise Tiétié

Journaliste Professionnel

Au quotidien Ivoirien LE RASSEMBLEMENT.

Hier, lundi 29 juillet 2019, les présidents Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo se sont enfin rencontrés, à Bruxelles, à la résidence du second qui est en attente d’un procès en appel après sa libération le 1er février dernier par la CPI. Mais, le communiqué sanctionnant leurs échanges est si ‘’surréaliste’’ que l’on se demande de quoi parlent, finalement, les deux hommes.

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Réconciliation en Côte d’Ivoire : le FPI s’en moque comme de l’an 40 !

Ambroise Tiétié

Journaliste Professionnel

au Rassemblement (Quotidien ivoirien)

En déplacement à Duékoué, le samedi 26 avril 2019, l’ancienne première dame Simone Ehivet Gbagbo, a parlé d’un supposé génocide dont les populations wê auraient été les victimes. De quoi se demander si cette dame et ses camarades veulent voir tourner la page de la crise postélectorale.

Libérée au  nom de la réconciliation nationale, car c’est le vrai sens de l’ordonnance d’amnistie prise par le chef de l’Etat le 06 août 2018, l’ancienne première dame Simone Ehivet Gbagbo semble faire peu cas de celle-ci.

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LA PROBLÉMATIQUE DE LA NATION EN CÔTE D’IVOIRE: le temps des démagogues et des imposteurs.

LA PROBLÉMATIQUE DE LA NATION EN CÔTE D'IVOIRE: le temps des démagogues et des imposteurs.

Il ne faut pas confondre la nation et l'ethnie. Ce sont deux types d'appartenances différentes.

L’ethnie est une identité collective première qui relève des communautés Gemeinschaft en Allemand). Les membres d’une communauté ethnique sont liés par le sang ont un ancêtre commun et partagent les mêmes coutumes.

La nation quant à elle  est une identité collective seconde qui relève de la société ( Gesellschaft en Allemand). Elle se construit par le brassage politique d’une diversité de communautés venues d’horizons divers, reliées, du fait de ce brassage, par un droit positif qui supplante les coutumes.

Dans les Etats modernes la Nation est fille de la République et de l’œuvre de modernisation exécutée par l’Etat pour intégrer le territoire et réaliser son unité politique.

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Les campagnes électorales précoces sont-elles autorisées par les procédures démocratiques ?

Respectons-nous, en Côte d’Ivoire, les procédures de la démocratie républicaines pluraliste en cette campagne électorale présidentielle 2020  précocement ouverte à trois ans de distance de la date officielle ? L’étrangeté mondialement inédite de cette campagne, causée par une guerre de succession qui tente d'entraver et de mettre en péril le service public ivoirien, a-t-elle été relevée et dénoncée par les divers « spécialistes » ivoiriens des questions de procédures? La question est donc de savoir si les règles du jeu démocratique sont respectées par toutes les parties prenantes du contrat social en Côte d’Ivoire. N’y-a-t-il pas des tricheurs abrités sous un discours démocratique démagogique qui biaisent les règles du jeu au détriment du peuple  ivoirien ?

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La goujaterie du « philosophe distingué » Franklin Nyamsi.

Les attaques verbales perpétrées contre Mr Adama Diomandé un militant de la 1ère heure du RDR par Mr Franklin Nyamsi lors de la défense médiatique de son « Phénoménal Guillaume Soro » -un titre où la flagornerie le dispute à la servilité-, témoignent, s’il en était besoin de l’incapacité de « l’enseignant » à refréner ses pulsions avec son équerre pour se tenir en équilibre sur son estrade.

Marquées par le culte monstrueux de sa propre personne et celle de son chef, la jactance et les grossièretés récurrentes de Franklin Nyamsi soulèvent des questions. Avons-nous affaire à un philosophe, à un sage officiant en qualité de conseiller du Prince, ou à un GOUJAT et un SOPHISTE, officiant en qualité de GOUROU auprès d’un responsable politique ivoirien pour le plus grand malheur de notre pays ?

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Parti unifié en Côte d’Ivoire. L’analyse critique du débat africain (2ème partie). L’affrontement de deux conceptions antithétiques de la démocratie.

Le débat sur le Parti unifié a révélé que deux conceptions divergentes et antithétiques de la démocratie et de l’houphouëtisme s’affrontent au sein du Rassemblement des Houphouëtistes pour la  Démocratie et Paix (RHDP).

Pour le RHDP pro-Parti unifié, représenté à ce débat par Adama Bictogo, la finalité de cette formule politique est de sauvegarder électoralement le modèle houphouëtien afin de réaliser, sur la longue durée, son programme politique économique et social. Ce programme est, somme toute, celui de la démocratie républicaine pluraliste.

Pour le RHDP anti-Parti unifié, représenté par Jean-Louis Billon, Kouadio Konan Bertin et Méité Sindou, qui demande l’abrogation du modèle Houphouëtien, cette formule politique est identifiée à un dispositif de confiscation du pouvoir, et à un retour au parti unique.

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Réclamer une loi contre les fausses informations en période électorale, est politiquement fondée en raison.

Mon propos, en commentaire, de l'article du journal LeMonde intitulé " Macron souhaite une loi contre les fausses informations en période électorale", a suscité la défiance d’un certain nombre d’internautes. En commentaire de cet article, j’avais formulé cette interrogation : «  et si l’on s’en inspirait dans notre pays (la Côte d’Ivoire) pour y protéger la Démocratie et la République en période électorale ? ». Confondant la liberté de parole avec ce qu'elle n'est pas, certaines personnes ont cru bon d'y aller de leurs clics rageurs. A ces censeurs (oh ironie du sort) qui se croient à tort protecteurs de la liberté d'expression, a manifestement échappé l'expression " en période électorale", une condition restrictive qui montre bien que la loi projetée est destinée à préserver la déclaration de la volonté générale contre toute forme de manipulation. Cette confusion de la liberté de parole, d’expression et d’opinion avec la liberté de dénigrer, d’insulter et de désinformer est une dérive préjudiciable à la démocratie. Il importe de dénoncer cette méprise et de justifier rationnellement et argumentativement cette dénonciation afin de sauvegarder la critique et la surveillance des pouvoirs qui protègent et soutiennent la démocratie contre le populisme sa forme pathologique. Je montrerai à cet effet, dans une contribution à venir dans cedea.net et en m’inspirant de la métaphysique de la notion de liberté, ce qu’elle est en tant qu’expression du libre-arbitre (arbitrium liberum) et en quoi elle se distingue en tant que telle de l’arbitre brute (arbitrium brutum). Quand cette forme dévoyée du libre-arbitre s’importe  dans les Etats de droit, elle menace le Droit, la Liberté et la Dignité humaine. Elle menace d’euthanasier la démocratie, en assurant le triomphe du populisme.

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Côte d’Ivoire: l’unification du PDCI et du RDR est-elle une stratégie partisane de diversion?

L’unification du RHDP est-elle une diversion fomentée par un parti pour demeurer au pouvoir? S’agit aussi de la ruse d’un chef de parti soucieux d’instaurer une dictature personnelle sur les cendres du PDCI et du RDR, en lieu et place de la coalition? L’enjeu de l’unification n’est-il pas au contraire d’enraciner les deux courants de la coalition dans le projet sociétal et dans les valeurs axiologiques de l’Houphouétisme, leur matrice commune, afin de répondre aux défis du présent et de l’avenir ? L’alternance du pouvoir en Côte d’Ivoire doit-elle se faire au détriment du cordon sanitaire politique construit en 2010 pour contenir l’ethno-nationalisme et le populisme identitaire ? La personnalisation de notre affrontement politique ne brouille-t-elle pas finalement la clairvoyance politique dans notre pays, et ne fait-elle pas prédominer les intérêts personnels au détriment de l’intérêt général et du bien commun ?

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Du Pérou à la Côte d’Ivoire, l’instrumentalisation politique de la réconciliation et du pardon.

Du Pérou à la Côte d'Ivoire, les demandes de pardon insincères, et l'instrumentalisation politique de la thématique de réconciliation après la perpétration de crimes contre l'humanité par un régime prédateur et massacreur, ne trompent pas les peuples qui les ont vécus et qui ont de la mémoire. La réprobation avec laquelle les Péruviens accueillent l'annonce de la grâce politique accordée au criminel contre l'humanité, Alberto Fujimori par le chef de l’Etat péruvien Pablo Pedro Kuczynski doit sonner comme un avertissement adressé aux adeptes ivoiriens de l'instrumentalisation politique de la thématique de la réconciliation. Certes, un pourcentage élevé de Péruviens étaient favorables à ce qu'Alberto Fujimori soit amnistié par une grâce présidentielle. Mais,  comme les Ivoiriens, ils attendaient une demande de pardon et une réconciliation sincère. Cette demande de pardon sincère des dirigeants d’un pays et des auteurs de crimes et de méfaits, qui scelle la réconciliation nationale dans un pays divisé par une guerre civile, est toujours a priori et spontanée. Elle relève de la responsabilité politique qui lie les membres d’une Nation les uns aux autres et contraint les dirigeants de l’Etat à répondre de ceux dont ils gèrent le destin et les intérêts.

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Côte d’Ivoire : Franklin Nyamsi a dévoyé le projet national de Soro Guillaume. 1ère partie

Ce que Mr Soro Guillaume Président de l’Assemblée Nationale Ivoirienne m’a dit en Août 2012.

Je m’en rappelle comme si c’était hier. A la fin de la cérémonie de dédicace de l’ouvrage de témoignage que j’avais écrit en coauteurs avec Franklin Nyamsi en mémoire de la crise post-électorale de 2010, le Président de l’Assemblée Nationale nous invita à une réception en son domicile. Dois-je préciser  que cet ouvrage de témoignage devrait poser, en tant que témoignage fondé en raison, le désir d’une Nouvelle Côte d’Ivoire pleinement républicaine et démocratique ? L’idée directrice, du moins la mienne, de cet ouvrage était de justifier conceptuellement le rejet du nationalisme identitaire qui avait fracturé la Côte d’Ivoire, et de réconcilier le pays dans les valeurs de la démocratie et de la République pour rebâtir une Nation de citoyens. Il s’agissait, dans mon esprit, de poser un jalon des valeurs universalistes qui permettraient de refonder un nouveau consensus républicain, de réunifier la pluralité ivoirienne dans un sentiment d’appartenance commune. J’étais donc animé par cet enthousiasme républicain quand je suis arrivé à Abidjan après avoir, durant toute la période de la crise-post électorale, contribué, comme je le pouvais, à lutter par la plume contre la dérive dictatoriale meurtrière d’un Laurent Gbagbo amnésique de sa victoire électorale à la présidentielle de 2000 quand il appelait le Général Guéi à respecter le résultat des urnes.

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Côte d’Ivoire. Pratiquer la realpolitik de la prudence : un viatique existentiel pour le PDCI et le RDR.

Pratiquer la realpolitik de la prudence consiste, au sens aristotélicien du terme, en ce que l’habileté soit reprise et tirée du bon côté par la vertu morale. Ce conseil pragmatique de la raison  politique devrait être, pour le PDCI et le RDR, un viatique existentiel indispensable. La configuration de la situation politique de la Côte d’Ivoire les oblige à se réapproprier cette realpolitik démocratique, union de la politique et de la morale. Ces deux partis devraient, dans la lutte politique qui les oppose, concilier « la prudence du serpent » à « la simplicité de la colombe » comme le conseille le philosophe Emmanuel Kant. Le philosophe souligne, dans son opuscule Le projet de paix perpétuelle, que « la droiture vaut mieux que toute politique » et que  cette proposition théorique  est « la condition inéluctable de la politique ». Pour opérer des choix politiques gagnants dans la recomposition du champ politique ivoirien, le PDCI et le RDR devraient unir la préoccupation d’efficacité à celle de rigueur morale, allier le souci d’habileté au souci de droiture. Cette combinaison qui définit la prudence est la vertu cardinale de l’homme politique, dit Aristote. Elle devrait, s’ils s’en montrent capables, assurer leur salut. Ils devraient, pour cela, s’interdire de chevaucher, par calcul électoraliste, les monstres féroces du nationalisme identitaire, du confessionnalisme et de l’hubris du pouvoir au visage terrifiant de Méduse Gorgone.

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La lutte politique inter-partisane ivoirienne est-elle démocratique ?

La lutte politique inter-partisane ivoirienne se déroule-t-elle comme il se doit dans une démocratie constitutionnelle représentative ? Est-elle structurée par la logique démocratique ? A supposer que la réponse à cette question soit négative, comment expliquer la dérive ivoirienne qui illustre, de manière spectaculaire, la situation commune de la lutte politique inter-partisane dans les nouvelles démocraties africaines? Déterminer ces causes pourrait contribuer à réformer la lutte inter-partisane ivoirienne et africaine en général pour l’accorder à la logique structurelle de la lutte inter-partisane  démocratique.

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