Articles par balises :Brutalité

En rébellion contre Ouattara et le RHDP Soro de plus en plus isolé.

Ambroise Tiétié

Journaliste Professionnel

Au Quotidien Ivoirien Le Rassemblement.

Pour Guillaume Soro, il y aura un avant et un après 23 décembre 2019, jour funeste de son point de vue, qui a vu l’avion (en réalité, un Jet privé) à bord duquel il se trouvait dérouter pour se retrouver au Ghana voisin avant de reprendre les airs pour l’Espagne. Dès lors, commence, pour lui, un exil volontaire qu’il vit comme une injustice alors qu’il a tout fait pour. Et la vie continue son cours en Côte d’Ivoire, surtout, du côté de l’opposition où son absence semble ne contrarier personne. Et pour cause. Comme on fait son lit, on se couche, dit un adage.

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Le coup d’Etat foireux de Soro Guillaume : la frustre vision du monde d’un apprenti dictateur. (2ème partie).

Comme il le détaille de sa voix caverneuse monocorde dans le stupéfiant document de son coup d’État foireux, le plan opérationnel (PO) de Soro Guillaume était à double détente.

La première détente consistait à prendre le pouvoir d’État dans une attaque militaire éclair où sa puissance de feu aurait permis de neutraliser les figures d'Autorité du palais présidentiel  et ses probables complices du PDCI-Bédié et du FPI-Gbagbo pour s’octroyer l’exclusivité du pouvoir d’Etat. En atteste l’affiche de son étrange discours à la nation prévu le 31 décembre 2019 publiée sur les réseaux sociaux par les soins de ses services de communication. Ce document est loin d’être une esbroufe pitoyable d’imposteur.

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In memoriam: le massacre des femmes d’Abobo ou le symbole d’infamie de la dictature de Gbagbo.

A l’occasion du Grand Meeting des Femmes du RHDP ce 23-Novembre 2019 ,une réédition mémorielle de ce texte précédemment publié le 07 Mars 2011 après le Massacre des femmes d’Abobo par la soldatesque du FPI de Laurent Gbagbo.

Ils ont osé faire ce qu’au pire moment de la colonisation étrangère française les colons français n’avaient pas osé faire : tirer à la mitrailleuse lourde de calibre 12.7 sur des femmes ivoiriennes, des manifestantes pacifiques rassemblées pour crier leur haine de la guerre et réclamer l’arrêt des violences. Après ce crime absolu, ils n’ont pas l’once de courage qui devrait leur permettre d’assumer l’ignominie insondable de leur forfait. Ils se répandent en dénégations et concessions en rétablissant l’eau et l’électricité dans le nord pour obtenir une clémence du Juge.

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Le nihilisme politique et judiciaire : la conséquence d’un double déracinement.

L’on peut à juste titre dire que, dans une partie de la classe politique ivoirienne et de son intelligentsia organique, sévit un nihilisme politique et judiciaire dont la fonction est d’installer dans la cité une forme d’impunité propice à l’arbitraire des systèmes de pouvoirs. Ce nihilisme, qui sape les fondements de l’Etat de droit, est la conséquence d’un double déracinement dont le trait distinctif est une forme de confusion mentale.

Ces confusions mentales et ce double  déracinement, qui se traduisent par des errances et par une incapacité à se définir politiquement, s’expliquent par un mauvais syncrétisme.

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Réconciliation en Côte d’Ivoire : le FPI s’en moque comme de l’an 40 !

Ambroise Tiétié

Journaliste Professionnel

au Rassemblement (Quotidien ivoirien)

En déplacement à Duékoué, le samedi 26 avril 2019, l’ancienne première dame Simone Ehivet Gbagbo, a parlé d’un supposé génocide dont les populations wê auraient été les victimes. De quoi se demander si cette dame et ses camarades veulent voir tourner la page de la crise postélectorale.

Libérée au  nom de la réconciliation nationale, car c’est le vrai sens de l’ordonnance d’amnistie prise par le chef de l’Etat le 06 août 2018, l’ancienne première dame Simone Ehivet Gbagbo semble faire peu cas de celle-ci.

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Construire l’imperium de la pensée dans l’espace public pour conforter la démocratie en Côte d’Ivoire.

« On dit souvent que la force est impuissante à dompter la pensée ; mais pour que ce soit vrai, il faut qu’il y ait pensée. Là où les opinions irraisonnées tiennent lieu d’idées, la force peut tout. Il est bien injuste de dire par exemple que le fascisme anéantit la pensée libre ; en réalité c’est l’absence de pensée libre qui rend possible d’imposer par la force des doctrines officielles entièrement dépourvues de signification. A vrai dire un tel régime arrive encore à accroître l’abêtissement général et il y a  peu d’espoir pour les générations qui auront grandi dans les conditions qu’il suscite ».

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Franklin Nyamsi, un danger public en Côte d’Ivoire : la goujaterie et l’enflure de l’ego.

Est-il besoin de le souligner ? L’intelligence est à l’homme, ce que l’instinct est à l’animal. C’est un dispositif organique d’adaptation vitale aux conditions d’existence. Son rôle est de permettre à l’animal humain de poursuivre et d’atteindre avec efficacité les buts vitaux qui assurent sa conservation de soi dans l'espace et dans le temps. L’intelligence n’est rien de plus que cela.

Ce ne sont donc ni l’intelligence, ni les diplômes académiques qui définissent et constituent l’excellence de l’homme en tant qu’animal doué de raison. Les architectes des différentes barbaries et des différents génocides de par le monde se recrutèrent souvent parmi les docteurs de l'Université et les ingénieurs de haut vol des grandes Ecoles. L'histoire récente de la Côte d'Ivoire qui vit certaines sommités de l'Université mettre en forme le mythe populiste et ethno-nationaliste le prouve. 

Au-dessus de l’entendement, c’est la conscience qui fait l’Homme en libérant l’intellect de son asservissement naturel à l’ego.  C’est la conscience en tant que pure raison pratique qui humanise l’intelligence organique. C’est elle qui oriente l'entendement vers le service des fins universelles et vers le souci d’Autrui dont dépend la constitution des cités humaines.

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Côte d’Ivoire : quelle est la raison profonde de l’étrange approbation des injures racistes de Donald Trump par certains entrepreneurs politiques ivoiriens ?

Alors que des parlementaires américains, outrés par les scandaleux propos racistes du Président tenus à la Maison Blanche s’en sont offusqués et les ont diffusés, escomptant une indignation mondiale, certains de nos compatriotes ivoiriens les approuvent.  Comme semblent le montrer leurs réactions sur les réseaux sociaux, ils trouvent normal que le  président Américain Donald Trump traite les pays africains de « pays de merde » et qu’il préfère accueillir des Norvégiens aux Etats-Unis. Cette étrange approbation obéit à des motivations inavouables et cachées qui s’enracinent dans une vision politique elle-même corrompue et liberticide, qu’il faut dénoncer sans ambigüité et combattre.

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De quelle manière Simone Gbagbo a-t-elle combattu avec sa bouche ?

S GbagboLes gifles et la brutalité de celle qui a combattu avec la bouche.

« Je n'ai envoyé personne faire la guerre, les combats que j'ai menés,c'est avec ma bouche». C’est avec cette phrase négationniste d’une étonnante vulgarité que Simone Gbagbo a inauguré, sous l’acclamation de ses fans, la reprise de son procès ce 20 Juin 2016, pour se donner l’allure d’une innocente pacifiste, d’une victime expiatoire d’un procès politique. Phrase d’une vulgarité insigne, en effet, venant d’une personnalité de son rang, quand on sait l’image suggestive qui peut être associée à celle d’une bouche virile. Les phrases mortelles et les appels incendiaires qui sortirent de cette  bouche combattante qui blesse et qui tue, s’accompagnèrent souvent du prompt secours de sa main gifleuse lorsque l’adversaire se trouvait  à portée de bras. Phrase significative donc, qui dément sa prétention à l’innocence et la non-violence.

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Les leçons de la crise politique au Burkina Faso

Crise politique au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire. Similarités et spécificités. (3ème partie)

Quels enseignements les Ivoiriens peuvent-ils retirer de la crise politique et militaire  burkinabè ?

Au Burkina Faso, comme nous l’avions prévu, le sens de la République et la conscience de l’intérêt général ont eu le dernier mot sur l’avidité personnelle, le clientélisme, le clanisme et la haine. Le général Gilbert Diendéré et ses officiers n’ont pas déclenché l’apocalypse sur leur pays. En dépit de la violence intrinsèque et de la brutalité  du coup d’Etat qui semble démentir son pacifisme affiché, sa volonté  publiquement proclamée d’éviter un bain de sang et un affrontement fratricide fut la position de principe du Général Gilbert Diendéré. Ce sens de l’Etat  et de la fraternité concitoyenne, cette digue ultime de la République qui sauvegarde le vivre-ensemble et préserve la Cité contre les précipices de la haine, a aussi prévalu sur le sentiment de vengeance dans le camp des membres du gouvernement de transition burkinabè et des officiers de l’armée loyaliste. Les dirigeants politiques burkinabés et les acteurs de la société civile se doivent désormais de l’affirmer pleinement en se réappropriant le principe républicain d’inclusion comme semble le réussir les dirigeants de la Côte d’Ivoire actuelle. En ce pays, aucune loi n’a été proposée et votée par les défenseurs et représentants de la République afin d’interdire au FPI de candidater à l’élection présidentielle d’octobre 2015, malgré le lourd passif des 3000 morts du conflit post-électoral de Décembre 2010, jamais assumés et pourtant causés par la politique et l’idéologie d’exclusion et de haine que ce parti avait activement contribué à installer dans le pays et qu’il continue de défendre.

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Les modèles de la pyromanie politique en Afrique Noire : Pierre Nkurunziza versus Laurent Gbagbo.

Malgré les avancées remarquables réalisées en Afrique noire sur le chapitre crucial de l’alternance du pouvoir comme en témoigne le geste exemplaire de Goodluck Jonathan récemment au Nigeria, le syndrome de la folie du pouvoir, résidu pathologique des dictatures et des autocraties qui s’installèrent durant les trois premières décennies de l’Indépendance, constitue de nos jours la menace la plus sérieuse contre la démocratie en Afrique. Ce syndrome africain de la folie du pouvoir, source de la pyromanie politique, se décline sous deux formes principales. La première forme est celle d’un chef d’Etat, démocrate autoproclamé, qui refuse le verdict des urnes prononçant sa défaite, décide de se déclarer lui-même vainqueur de l’élection présidentielle et décide de conserver le pouvoir en refusant le principe démocratique de la majorité du vote. La deuxième forme est celle d’un chef d'Etat prétendument démocrate mais encore inspiré par la culture des dictatures et des autocraties du passé, qui décide de s'octroyer contre la constitution ou en la manipulant, un nombre indu et non autorisé de mandats.

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La maîtrise de la bataille politique, condition de la victoire du RHDP en Octobre 2015

En dehors de tout parti pris idéologique ou affectif, le souhait  du  bon sens commun est que le candidat du RHDP remporte l’élection à la Présidentielle d’Octobre 2015 pour une raison toute simple : le bilan économique social et politique du FPI et de ses alliés en dix ans de pouvoir a été catastrophique et terrifiant. Battu dans les urnes en décembre 2010, le FPI a pourtant refusé de s’amender politiquement. Il a refusé de se livrer à une autocritique pour repenser et redéfinir ses objectifs politiques et économiques afin de les réorienter selon une perspective républicaine. Il a refusé de jouer sa partition dans la production du bien commun et du service de l’intérêt général. Il s’est arc-bouté sur un refus irrationnel global du gouvernement élu arguant jusqu’à ce jour, contre tout bon sens politique, avoir été exproprié d’une imaginaire victoire.

 Le FPI demeure, dans la mémoire de la majorité des Ivoiriens, comme un épouvantail effrayant auquel sont associées les images de violence, de guerre  de mort, de corruption, de brutalité, d’intolérance, de division, de  dictature, de régression économique, sociale et politique, de médiocrité et d’incompétence. Son prétexte d’avoir été empêché de gouverner et d’appliquer son programme par des rebellions et des séditions organisées par des puissances hostiles ne saurait nullement être reçu.

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