Articles par balises :Barbarie

In memoriam: le massacre des femmes d’Abobo ou le symbole d’infamie de la dictature de Gbagbo.

A l’occasion du Grand Meeting des Femmes du RHDP ce 23-Novembre 2019 ,une réédition mémorielle de ce texte précédemment publié le 07 Mars 2011 après le Massacre des femmes d’Abobo par la soldatesque du FPI de Laurent Gbagbo.

Ils ont osé faire ce qu’au pire moment de la colonisation étrangère française les colons français n’avaient pas osé faire : tirer à la mitrailleuse lourde de calibre 12.7 sur des femmes ivoiriennes, des manifestantes pacifiques rassemblées pour crier leur haine de la guerre et réclamer l’arrêt des violences. Après ce crime absolu, ils n’ont pas l’once de courage qui devrait leur permettre d’assumer l’ignominie insondable de leur forfait. Ils se répandent en dénégations et concessions en rétablissant l’eau et l’électricité dans le nord pour obtenir une clémence du Juge.

Lire plus …

Contre Aqmi, l’indispensable alliance du droit et de la force en Afrique Noire. 1ère partie

Le terrorisme  africain résulte de la conjonction de deux violences historiques internes. Il résulte de la concentration de la violence des rebellions et des mouvements séparatistes nés des dictatures. L’affrontement politique des élites, dont certains n’hésitent pas à instrumentaliser le terrorisme djihadiste, a accentué cette violence. Dans ce contexte, les désillusions, l’approfondissement des inégalités, les souffrances sociales des peuples, la désespérance des jeunesses provoqués par le dévoiement de la démocratie a accru la division interne et en a potentialisé la violence. Intérieurement divisés, nous sommes dramatiquement impuissants face à cette violence endogène hostile.

En Afrique Noire le terrorisme nihiliste des nationaux qui se retournent contre leur propre société pour le détruire de l’intérieur, résulte de la concentration de la violence sociale et politique intérieure. Cette violence est récupérée par une entité exogène hostile et lancée contre les corps sociaux et les Etats. Partout, dans le monde, le terrorisme interne djihadiste relève de ce retournement de la violence et de l'injustice sociales. L’efficacité de la lutte anti-terroriste dans les Etats de droit où la démocratie est effective dans sa dimension substantielle, s’explique par l’alliance du droit et de la force qui permet de délégitimer et de briser cette énergie sombre.

Lire plus …

En quoi consiste véritablement la souveraineté des Africains face à la CPI ?

La CPI est-elle légitime pour juger pénalement les dirigeants africains ? 3ème partie.  

Dans un article paru dans le quotidien Le Monde, en réaction à la contribution critique de Mme Hamidou Anne dans le même journal, Mr Yann Gwet, entrepreneur et essayiste Camerounais, approuve la décision de l’UA et considère que « C’est aux Africains de juger leurs monstres »(Le Monde.fr Le 03.02.2016). Déférer nos monstres à la CPI, c’est fuir nos responsabilités et abandonner la souveraineté de nos Etats. Cet appel à assumer notre responsabilité souveraine d’Africains indépendants, en jugeant pénalement  nos monstres dans nos tribunaux nationaux, est de bon sens et pétri de bonnes intentions. Peut-on cependant considérer comme consentement à une tutelle le fait de déférer nos monstres dans une institution judiciaire transcontinentale qui a vu le jour avec la participation volontaire des Africains et lorsque les conditions locales ne permettent pas de les juger dans le pays avec toutes les garanties requises? Peut-on considérer comme abandon de souveraineté la reconnaissance de la légitimité d’une institution judiciaire pénale à compétence universelle, qui vient compléter les tribunaux nationaux et internationaux, à laquelle les Africains ont participé de plein gré en se considérant d’abord comme membres de la communauté humaine par-dessus les nations et par-dessus les continents?

Lire plus …

Attentat terroriste de Ouagadougou ! Pourquoi et que faire ?

Le scénario d’asservissement culturel et économique des populations de l’Afrique Noire  n’a pas varié d’un iota depuis des siècles. Une entreprise d’expansion économique et culturelle, murie hors d’Afrique, enrôle de gré ou de force des Négro-africains en qualité d’agents actifs locaux, c’est-à-dire précisément en qualité de mules serviles pour implanter territorialement en Afrique Noire, l’idéologie, la culture ,les représentations et les comportements qui vont assurer sa tutelle. Le chef de l’expédition de Ouagadougou avait « des traits maghrébins, mesurait un peu plus d’1,80 m et portait une chemise bleu-rouge avec un jean ». Il dirigeait l’équipée  sanglante sur Ouagadougou à la tête d'un commando constitué de deux Négros Africains, des hommes de main du chef missionné par Aqmi la filiale maghrébine d’une entreprise terroriste implantée au Moyen-Orient. Combattre les « croisés » (sic) en Afrique, y implanter un nouvel islam sectaire dans un projet d’acculturation, déraciner l’islam contemplatif syncrétique des Africains, le remplacer par un islam politique réinterprété comme idéologie d’un Etat expansionniste, telles sont les missions confiées aux filiales maghrébines de la centrale moyen-orientale,  et sous-traitées localement par des Négro-africains recrutés en tant que mercenaires pour les besoins de la cause lointaine. Du Nigeria, où des émules qui sont en réalité des mules locales se sont pleinement réapproprié ce projet, au Mali, une stratégie de pénétration de l’Afrique Noire configurée selon le modèle du Croissant se substitue après deux siècles à l’ancienne pénétration coloniale qui fut configurée selon le modèle de la Croix.

Lire plus …