Articles par balises :Infrastructures

Les acquis de l’alliance modernisatrice de l’identité ethnique et de la rationalité économique au RHDP.

Après la dérive identitaire des années 1995 à 2010 qui rompit l’alliance modernisatrice de l’identité ethnique et de rationalité économique (une alliance vitale dont dépend le développement endogène) le Président de la République Alassane Ouattara et le Vice-président Daniel Kablan Dunkan, à l'instar du père de la Nation Félix Houphouët-Boigny, scellent à nouveau, dans une politique pragmatique d’action rationnelle, cette alliance dans le cadre de l'économie globalisée. L'objectif du RHDP est de mener plus loin, l'œuvre de construction nationale en faisant aboutir le programme d'industrialisation économique sous le nouveau ivoirien régime de démocratie pluraliste.

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Comment évaluer la légitimité démocratique des acteurs politiques dans les États post-coloniaux d’Afrique sub-saharienne.

Sous sa forme démocratique, l’État moderne a un rôle fonctionnel spécifique qui est universel. Sa fonction est de bâtir l’unité nationale de la société, de transformer en un seul  peuple (dèmos) la multiplicité des communautés (ethnos) qui composent la population de son territoire. Elle est de transformer les groupes communautaires ( Gemeinschaft ) en société civile (Gesellschaft) en favorisant les associations corporatives et la libre association des groupements d’intérêts. Elle est de laisser s’exprimer les particularités et d’affirmer la liberté tout en préservant l’universalité et en défendant l’égalité à travers la loi. Son rôle fonctionnel est de laisser s’exprimer les intérêts particuliers mais de représenter et de défendre en même temps l’intérêt général.

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Le pouvoir politique, instrument d’inclusion sociale et d’intégration nationale dans la gouvernance programmatique du RHDP en Côte d’Ivoire.

En Côte d’Ivoire, le gouvernement RHDP œuvre à transformer l'économie de marché en développement endogène au moyen de la démocratie, et à rebâtir la nation au moyen de la modernisation pour y parvenir. Sous la direction du Président de la république Alassane Ouattara, la gouvernance du Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly, que l’indice Mo Ibrahim vient récemment de consacrer, suit obstinément ce cap, dans le cadre d’un libéralisme tempéré progressiste et productif de centre-droit. Ce faisant, cette gouvernance s’inscrit dans la tradition libérale de la démocratie républicaine pluraliste qui définit le pouvoir politique comme un instrument d’inclusion sociale et d’intégration nationale du territoire.

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Moderniser nos sociétés africaines ou restaurer les traditions du passé précolonial face à la mondialisation ?

Quelle solution politique et économique faut-il adopter en Afrique pour résoudre ce problème régulièrement ressassé : une Afrique riche en ressources naturelles dont les terres seraient, selon certains, pillées par les multinationales étrangères avec la complicité des États et dont les populations seraient en raison de ce fait, maintenues dans la pauvreté de masse, dans la précarité de l’existence et dans la dépendance depuis la colonisation ?

Située sur l’axe du temps, cette problématique ne peut être résolue qu’à travers un choix entre deux alternatives inconciliables : la voie nationaliste de la défense identitaire, autrement dit l’orientation vers le passé, ou la voie progressiste de l’orientation vers l’avenir:  l’acceptation des transformations socio-économiques,  la gestion politique du changement social.

Il n’existe pas de troisième voie. Il est en effet impossible de concilier le passé et l’avenir, l’identité et le changement.

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L’équation politique et le problème africains à travers le prisme de la Côte d’Ivoire.

L’équation programmatique africaine consiste à rattraper le retard politique économique et social des États du continent en un moment où, dans l'économie mondialisée, prévalent les tentations de fermeture nationaliste et de repli sur les identités ethniques. Pour combler ce retard, il faut relier des impératifs contradictoires afin d’accorder nos corps politiques aux nouvelles formes de rationalités économique, politique et sociale. Il faut concilier la rationalité instrumentale et la rationalité culturelle, le marché et la solidarité, la liberté et l’égalité.

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Reconstruction des infrastructures en Côte d’Ivoire et réconciliation nationale : quelle relation?

En Afrique et partout dans le monde, les séparatismes, les sécessions, les divisions sociales et les guerres civiles proviennent de la déficience de l’intégration nationale du territoire. Ils naissent de l’exclusion de populations entières par des Etats qui, bien souvent, comme en Côte d’Ivoire dans les années 1995 jusqu’en 2010, constitutionalisent cette ségrégation. Ces problèmes surgissent de ce que l’État central abandonne et déserte des pans du territoire laissant les populations dans la déréliction et dans une précarité des conditions d’existence. Cet abandon se constate par la faiblesse de la redistribution en termes d’infrastructures et d’équipements publics.

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Côte d’Ivoire : les infrastructures économiques au service des droits humains.

En Côte d’Ivoire, certains acteurs politiques dévalorisent la politique de développement des infrastructures menée par l’actuel gouvernement.  Se revendiquant du libéralisme conservateur ou du socialisme, ils dénigrent, et même rejettent, une politique économique qui ferait de la reconstruction des infrastructures et de l’investissement l’axe majeur de la gouvernance. Ils accusent le gouvernement ivoirien d’être indifférent à une demande sociale centrale et vitale des ivoiriens: la réconciliation nationale. La politique d’investissement et de reconstruction tout azimut des infrastructures mise en œuvre par le gouvernement  serait une diversion destinée à dissimuler  le viol quotidien des droits des populations ivoiriennes. Prétendant dénoncer ce qui leur paraît être une vulgaire manœuvre  de camouflage politique,  l’un d’entre eux a pour cela récemment proclamé que les Ivoiriens ne se laissent nullement impressionner par les infrastructures. La redondance régulière de ce discours, qui est décliné sous tous les modes dans le but d’en faire une vérité politique,  nous oblige à poser cette question : les infrastructures économiques sont-elles incompatibles avec le respect des droits de l'homme?

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