Articles par balises :Village

La problématique de la citoyenneté comme problématique de médiation dans les États multiethniques africains: le cas d’école ivoirien.

La ville déterritorialise l'individu en le rendant indépendant du sol sur lequel il est assigné. Le village territorialise le sujet en le rendant dépendant du sol dans lequel il finit par être assigné. La culture de la ville comme lieu de rencontre des altérités est une culture démocratique. (Cf : « Le ministère de la ville : un symbole fort du gouvernement Amadou Gon II. Cedea.net.Juillet 2018).

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Éditorial. La problématique de la citoyenneté comme problématique de médiation dans les États multiethniques africains: Le cas d’école ivoirien.

La ville déterritorialise l'individu en le rendant indépendant du sol sur lequel il est assigné. Le village territorialise le sujet en le rendant dépendant du sol dans lequel il finit par être assigné. La culture de la ville comme lieu de rencontre des altérités est une culture démocratique. ( Cf : « Le ministère de la ville : un symbole fort du gouvernement Amadou Gon II. Cedea.net.Juillet 2018)

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Qu’est-ce qu’être citoyen ?

Un citoyen se définit comme membre d’une société politique et d’un État national, et non pas seulement d’une ethnie, d’une communauté, d’un village,  d’une confession religieuse. Il se définit, par exemple, d'abord comme Ivoirien,  membre à part entière de la société politique et sujet de droit de l’Etat national ivoirien et non pas seulement comme Baoulé, Bété, Dida, Sénoufo, Malinké Gouro, Wè , Krou, Agni, Ebrié , N’zèma, Abron et j’en passe.

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Que peut-on espérer de Laurent Gbagbo et de son FPI après son livre ?

Le livre de Laurent Gbagbo révèle cette triste vérité: aucune politique civilisée d'intégration nationale et régionale ne pouvait et ne peut être attendue de cet individu qui voit exclusivement la Côte d'Ivoire et l'Afrique sous le prisme déformant de l’autochtonie, de la division ethnique et régionale, du sang et du terroir. Son nationalisme est bel et bien un nationalisme ethnique désintégrant et désagrégeant et non pas un patriotisme d’Etat national. Sa vision de la politique est autocratique. Elle réduit celle-ci à un combat à la vie et à la mort pour la capture du pouvoir d'Etat.

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Le ministère de la ville, un symbole républicain fort du gouvernement Amadou Gon II en Côte d’Ivoire.

UNE INTERPRÉTATION RATIONNELLE POSSIBLE DE L’ATTRIBUTION DU MINISTÈRE DE LA VILLE A UN MINISTRE PDCI PRO-PARTI UNIFIE. CETTE ATTRIBUTION EST UNE RÉCUSATION SYMBOLIQUE DE LA FRACTION ETHNO-NATIONALISTE MINORITAIRE DU PDCI. C’EST LE SYMBOLE D’UN PROJET SOCIETAL CENTRE SUR LA MODERNISATION ET L’INTÉGRATION CITOYENNE  DE LA DIVERSITÉ SOCIALE. VOICI POURQUOI.

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L’équation politique et le problème africains à travers le prisme de la Côte d’Ivoire.

L’équation programmatique africaine consiste à rattraper le retard politique économique et social des États du continent en un moment où, dans l'économie mondialisée, prévalent les tentations de fermeture nationaliste et de repli sur les identités ethniques. Pour combler ce retard, il faut relier des impératifs contradictoires afin d’accorder nos corps politiques aux nouvelles formes de rationalités économique, politique et sociale. Il faut concilier la rationalité instrumentale et la rationalité culturelle, le marché et la solidarité, la liberté et l’égalité.

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Présidentielle de l’an 2020 en Côte d’Ivoire : conjurer la menace identitaire et populiste.

Sauvegarder la démocratie et la république en notre pays, préserver nos acquis économiques et politiques, tel doit être le mot d’ordre de mobilisation citoyenne pour la présidentielle 2020 à venir. La réactivation en notre pays de la thématique identitaire et du populisme en vue de cette échéance politique, constitue le danger le plus immédiat et le pressant.

Notre vigilance citoyenne d’Ivoiriens est d’autant plus sollicitée que ces illusions politiques dont nous fîmes récemment l’amère expérience entre 1996 et 2010, ont mondialement le vent en poupe dans un contexte historique marqué par les passifs sociaux de la globalisation économique. Or les discours et les pratiques de certaines écuries politiques en notre pays, tendent à prouver que ces illusions tiennent encore lieu de programmes politiques pour certains prétendants à l’exercice du pouvoir suprême dans l’élection présidentielle 2020 où chacun s’estime en droit de prendre la direction de l’Etat.

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Le PDCI-RDA n’est pas un héritage familial

Lors d’une visite à  Nantes la semaine dernière, l’ex- Premier ministre Charles Konan Banny  a prononcé, le  mercredi 10 mars 2015,  un discours programmatique  devant ses partisans en Europe. (Voir l'article dans connectionivoirienne.net)

Dans ce discours abscons, relatif à la direction du PDCI-RDA et centré sur la thématique de l’héritage et du droit des héritiers, le candidat à la présidentielle ivoirienne a mélangé les registres de la politique et de la famille. Il a posé le village et la famille en modèles normatifs de la cité et de la république. Il a considéré les coutumes et les traditions comme les normes de la politique et du droit positif dans l’Etat moderne ivoirien. Il a considéré le PDCI-RDA et la magistrature suprême comme un héritage et un patrimoine familial. Ce discours fut en cela un archétype des conceptions patrimonialistes de L’Etat et du pouvoir qui sont en contradiction avec la démocratie républicaine électorale. Entreprendre une lecture critique de  ce discours du candidat à la présidentielle ivoirienne d’Octobre 2015 est donc essentiel.

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