Articles par balises :Afrique précoloniale

La nécessaire réhabilitation de la figure de l’étranger dans les États multi-ethniques post-coloniaux d’Afrique.

L’étranger : une arme de combat politique en Afrique.

Dispositif stratégique destiné à garantir les rapports de reproduction sociale,  à empêcher la diffusion de l’économie marchande dans le reste de la société, instrument de  contention du capital dans la sphère du pouvoir, bête de somme ou prête-nom, l’étranger fut utilisé à la fois comme capital économique et instrument de lutte politique par les classes dirigeantes des royautés et des empires de l'Afrique précoloniale. (Cf : « Les causes endogènes de la pauvreté de masse en Afrique noire 3ième  partie ». cedea.net, 15  Décembre 2015).

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Le modèle économique du FPI : un socialisme africain dans l’impasse.

En sa formulation lapidaire, le propos d’Assoa Adou sur le prétendu surendettement de la Côte d’Ivoire traduit une vision pré-moderne cachée  de l’économie.

L’économie telle que la conçoit le FPI est une économie de subsistance en cohérence avec sa vision communautariste de la société comme collectivité villageoise enracinée dans un terroir.

Le  modèle sociétal du FPI  est la ruralité. Son modèle économique est celui d'un socialisme communautaire prémoderne. Sa vision de l’économie est inspirée par le mode de production lignager qui fut dominant au sein des sociétés paysannes précoloniales traditionnelles.

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Côte d’Ivoire : Les ravages d’une conception surannée du pouvoir et de la lutte politique.

En Côte d’Ivoire, le branle-bas de combat pour l’élection présidentielle de l’année 2020 a déjà sonné. Les troupes se rassemblent derrière leurs chefs respectifs en vue de prendre d’assaut le pouvoir d’Etat pour s’en partager les dépouilles. Le pouvoir d’Etat est, pour un grand nombre d’acteurs politiques ivoiriens en particulier et africains en général, une voie d’accès aux ressources, un mât de cocagne, un lieu de privilèges, un patrimoine personnel ou communautaire qui se conquiert par la force, le mensonge, la désinformation et la ruse. « De quoi a-t-on besoin lorsqu’on est politique ? De pouvoir, d’honneurs et d’argent», avouait récemment un ministre ivoirien interviewé par un célèbre journal panafricain sur la guerre de succession qui secoue actuellement la Côte d’Ivoire !

En conséquence de cette représentation surannée, cynique et fausse de la lutte politique en Afrique, chaque élection présidentielle enclenche, dans une forme de fatalité, une dynamique d’accaparement, de surenchère nationaliste, d’invectives personnelles, d’attaques ad-hominem, d’affrontements armés pour la prise et la confiscation du pouvoir. De ce point de vue, la situation ivoirienne ne déroge pas à la règle commune en Afrique comme vient d’en témoigner le récent cas Kenyan ou les cas plus anciens des deux  Congo, pour ne citer qu’eux. Cette situation déplorable n’est pas un destin. Elle relève d’une certaine conception surannée et brutale de la lutte politique qu’il est vital de révoquer.

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