Articles par balises :Chefferies

Editorial. Henri Konan Bédié : un programme d’autocratie communautariste.

Henri Konan Bédié incarne un danger mortel contre la République et la démocratie en Côte d'Ivoire.

Sa vision de la Côte d'Ivoire est celle d'un TERRITOIRE MOYENÂGEUX de ROYAUTÉS et de CHEFFERIES, d'une société divisée et fragmentée en blocs ethniques. (Cf. mon article d'hier 20 février dans cedea et médiapart : « Pour une définition nationale de l'Etat et une politique de modernisation en Côte d'Ivoire »).

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Présidentielle 2020 en Côte d’Ivoire : se garder de la confusion des repères.

Les municipales d’octobre 2018 furent en Côte d’Ivoire, un test grandeur nature préfigurant la présidentielle 2020. Les populations approuvèrent massivement la politique d’intégration nationale choisie et mise en œuvre par le gouvernement RHDP. Elles désapprouvèrent, par contre, le discours d’exclusion, les politiques de fragmentation et de division sociale portées par les tenants du nationalisme identitaire et du populisme. Il ne faut pas être amnésique. Le résultat des municipales d’Octobre 2018  devrait réguler les choix tactiques et stratégiques du RHDP.

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La démocratie Ivoirienne confrontée à une potentielle plate-forme désintégrante des ethno-nationalistes et des populistes.

En politique, les alliances entre les nationalistes opportunistes, entre les autocrates, les identitaires et les populistes, tous assoiffés de pouvoir et de domination, dégénèrent toujours en affrontements meurtriers et en guerre civile. Minoritaires du fait de la configuration sociologique de la Côte d’Ivoire,  ethno-nationalistes et populistes tentent de construire, sur des tempos conflictuels, des plate-formes anti-politiques.

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Côte d’Ivoire : Les ravages d’une conception surannée du pouvoir et de la lutte politique.

En Côte d’Ivoire, le branle-bas de combat pour l’élection présidentielle de l’année 2020 a déjà sonné. Les troupes se rassemblent derrière leurs chefs respectifs en vue de prendre d’assaut le pouvoir d’Etat pour s’en partager les dépouilles. Le pouvoir d’Etat est, pour un grand nombre d’acteurs politiques ivoiriens en particulier et africains en général, une voie d’accès aux ressources, un mât de cocagne, un lieu de privilèges, un patrimoine personnel ou communautaire qui se conquiert par la force, le mensonge, la désinformation et la ruse. « De quoi a-t-on besoin lorsqu’on est politique ? De pouvoir, d’honneurs et d’argent», avouait récemment un ministre ivoirien interviewé par un célèbre journal panafricain sur la guerre de succession qui secoue actuellement la Côte d’Ivoire !

En conséquence de cette représentation surannée, cynique et fausse de la lutte politique en Afrique, chaque élection présidentielle enclenche, dans une forme de fatalité, une dynamique d’accaparement, de surenchère nationaliste, d’invectives personnelles, d’attaques ad-hominem, d’affrontements armés pour la prise et la confiscation du pouvoir. De ce point de vue, la situation ivoirienne ne déroge pas à la règle commune en Afrique comme vient d’en témoigner le récent cas Kenyan ou les cas plus anciens des deux  Congo, pour ne citer qu’eux. Cette situation déplorable n’est pas un destin. Elle relève d’une certaine conception surannée et brutale de la lutte politique qu’il est vital de révoquer.

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Pétition pour la libération de Laurent Gbagbo. Pour quelle Afrique a combattu Bernard Dadié ?

B Dadié & L GbagboLa trahison de Bernard Dadié. 2/2

L’impensé communautariste de l’écrivain anticolonialiste.

Pour quelle Afrique a combattu Bernard Dadié ? La question mérite d’être posée, au vu de son engagement actuel auprès du courant identitaire du nationalisme ivoirien. "Le vieux", comme le dit un commentateur des réseaux sociaux, n'a pas perdu la tête. Il n’a nullement été instrumentalisé, contre son gré, par les propagandistes et par les activistes du courant identitaire ivoirien qui auraient eu l’intention de cannibaliser son autorité morale pour servir leur cause.

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