Articles par balises :Autonomie

Ce qu’est la redistribution économique dans le libéralisme social.

Dans une économie libre de marché, LA REDISTRIBUTION des produits de la croissance par un GOUVERNEMENT D'OBÉDIENCE LIBÉRALE est toujours conçue comme dimension de L’INVESTISSEMENT.

L'action de l’État dans ce type de redistribution est commandée par des LOGIQUES ÉCONOMIQUES ET PAR DES OBJECTIFS DE PRODUCTION ET DE CONSTRUCTION NATIONALE.

Il s'agit de promouvoir les forces de production et les échanges qu'assurent la redistribution des routes, des ponts et des équipements publics sur toute l'étendue du territoire national.

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LE LIBRE-ARBITRE HUMAIN NE SE CONÇOIT PAS SANS LOI.

Nous devons nous garder, en Afrique , de prendre la démocratie pluraliste pour un régime anomique (sans loi), un régime de permissivité absolue des acteurs de la société civile, d'impunité des élus, d'arbitraire et d'irresponsabilité des acteurs politiques.

Sur l’échiquier échiquier politique ivoirien une partie des acteurs qui considère que nous vivons sous une dictature immonde dévorant les âmes et les corps, est manifestement sous l'emprise de cette vision erronée qui est en contradiction avec le réel et n'exprime en réalité, comme je l'ai souvent montré, qu'une projection psychique de type Rorschach. Ils voient la Côte d'Ivoire comme ils sont eux-mêmes. Ils projettent sur le pouvoir ivoirien leur propre vision erronée du pouvoir.

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L’instrumentalisation de la société civile par certains partis politiques en Côte d’Ivoire : origine et remède contre cette pathologie.

La dérive partitocratique de la jeune démocratie pluraliste ivoirienne dans les années 1990, s'est appuyée sur l'incorporation et l'instrumentalisation des ONG et des diverses associations de la société de la civile naissante par les partis politiques dont le nombre explosa comme des champignons après la pluie durant cette période.

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Réflexion sur le devoir de penser par soi-même et d’écouter le bon sens commun dans l’actualité politique ivoirienne.

Pr Kouadio Augustin Dibi

Professeur Titulaire de Philosophie

A l'Université Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan.

"Mon cher Dieth , Comme par ces lignes, tu nous fais retrouver le profond Kant auquel tu as consacré ta Thèse de Doctorat, soutenue à Poitiers, sous la direction de Mr le Professeur Miklös Veto ! Kant ne cesse de nous inviter à "écouter notre propre raison et le bon sens" .à éviter d'avoir pour compagnon fidèle l'univers des pensées boiteuses ,contingentes et inconsistantes , se détruisant elles-mêmes par leur propre contradiction ! Il nous parle de la lumière intérieure du bon sens .C'est qu'il lui semble que le bon sens est " l'entendement sain "(der gesunde Menschenverstand) , ce sens que fait acquérir la vie en communauté et qui est la condition de possibilité même de l'être ensemble . C' est l'instinct de la raison en l'homme,le conduisant à choisir ce qui est convenable,avec la signification de ce qui met ensemble,ce qui me permet ,en me retrouvant,de retrouver aussi les autres.

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Henri Konan Bédié peut-il être l’artisan de son propre salut politique en Côte d’Ivoire ?

Henri Konan Bédié peut-il encore reconquérir sa place de schème de l’houphouëtisme et de sage de la nation dans le panthéon ivoirien?

Il n’est pas irrationnel de l’espérer, en dépit des apparences. Pour y parvenir, Henri Konan Bédié devra réussir à s’arracher à l’illusion transcendantale qui le conduit à voir, en la personne d’Alassane Ouattara, un adversaire et un concurrent dans la lutte pour le pouvoir d’Etat,  au lieu d’y voir un partenaire nécessaire dans le service d’une valeur et d’un projet sociétal dont ce pouvoir  n’est que l’instrument. (cf: "L'alliance Henri Konan Bédié/Alassane Ouattara, schème historique de l'houphouëtisme", cedea.net, mars 2018) 

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Qu’est-ce qu’être citoyen ?

Un citoyen se définit comme membre d’une société politique et d’un État national, et non pas seulement d’une ethnie, d’une communauté, d’un village,  d’une confession religieuse. Il se définit, par exemple, d'abord comme Ivoirien,  membre à part entière de la société politique et sujet de droit de l’Etat national ivoirien et non pas seulement comme Baoulé, Bété, Dida, Sénoufo, Malinké Gouro, Wè , Krou, Agni, Ebrié , N’zèma, Abron et j’en passe.

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La nation et le système politique : les deux articulations vitales de la démocratie pluraliste.:

La démocratie pluraliste est un régime organisé. Comme le sont tous les systèmes organisés, elle est composée d’une diversité de parties séparées et en même temps coordonnées. Cette séparation et cette coordination assurent son fonctionnement équilibré. L’exemple le plus emblématique de cette séparation coordonnée des parties qui garantit le fonctionnement et la viabilité  de la démocratie pluraliste est la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.

Cette nécessaire coordination des parties du régime démocratique soulève la question de leur articulation  à travers des institutions de médiation.

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L’autonomie de la pensée, source de la souveraineté du peuple en démocratie et bastion imprenable contre la désinformation.

L’autonomie de la pensée, la capacité de la personne à penser par soi-même, à être l’auteur absolu de ses choix, est le fondement ultime de la démocratie. Cette autonomie de la pensée, cette efficience de l’esprit critique est la condition ultime de la souveraineté du peuple.

Etre autonome et donc souverain c’est prendre de la distance critique par rapport à soi-même et aux divers déterminismes externes. Cette aptitude à la distanciation critique, considérée comme aptitude spécifique de l’être humain,  est le fondement de la Liberté et la condition de l’Egalité. Elle constitue le peuple comme entité morale et politique.

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Le prolème de l’éducation moderne en Afrique.

L'éducation a pour fonction première la formation d'individus autonomes capables de s'éclairer par leur propre raison, de construire leur histoire personnelle et leur projet de vie en s'aidant de leur propre entendement. Le but principal  de l'éducation moderne est de briser  le régime des tutelles. Il est de construire et de libérer l'individu.

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Lutte pour le pouvoir en Côte d’Ivoire, lutte pour les contre-pouvoirs au Kenya.

Lutte pour les contre-pouvoirs au Kenya. Lutte pour le pouvoir en Côte d'Ivoire. Ces deux évènements symbolisent et portent à incandescence les deux logiques antinomiques des affrontements politiques qui se déroulent dans les Etats d’Afrique Noire. Leur concomitance en cette année 2017 fait donc sens.

L’élection présidentielle kényane 2017 est marquée par le conflit du pouvoir avec des juges locaux soucieux de protéger l’indépendance de la magistrature et la transparence des urnes. La lutte politique ivoirienne est, au contraire,  marquée par une guerre de succession précocement engagée entre les acteurs politiques ivoiriens pour l’élection présidentielle de 2020.

Si la démocratie se définit par la limitation du pouvoir par les droits de l’homme,  par la représentativité sociale et par la citoyenneté, on peut juger que la démocratie kenyane est sur la voie de son perfectionnement, au regard du renforcement constitutionnel de l’indépendance des juges en 2010 et des actions concrètes posées dans ce sens sur le terrain par les magistrats kenyans comme en témoignent articles de presses et comptes-rendus de reportages. Au contraire, en Côte d’Ivoire, cette même année 2010, la cour constitutionnelle ivoirienne s’inféodait au pouvoir pour conforter le nationalisme identitaire, violer la liberté du choix politique et légitimer le refus de l’alternance du pouvoir.

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Le détournement de la fonction des partis politiques en Afrique.

D’Est en Ouest, du Nord au Sud, dans les nouvelles démocraties africaines comme en témoignent les épisodes électoraux récents et à venir, les majorités électorales au pouvoir, à quelques exceptions près, cèdent à la tentation de confisquer le pouvoir. Aux dernières nouvelles Uhuru Kényatta au Kenya, tel Yayha Jammey récemment en Gambie, semble faire volte-face après avoir consenti, dans un premier temps, à la décision des juges de la Cour suprême kényane invalidant sa réélection pour cause d’irrégularité et d’illégalité. L’alternance démocratique du pouvoir n’est donc pas acceptée en son principe et quand elle se réalise, de gré ou de force, elle ne transforme pas qualitativement la gouvernance. Dans l’exercice du pouvoir, les oppositions reproduisent invariablement les défauts qu’ils reprochaient au gouvernement précédent. Un consensus semble lier les partis au pouvoir et les partis d’opposition dans la volonté commune de subordonner le pouvoir social au pouvoir politique. Opposants et gouvernants africains se retrouvent unis, à des degrés divers, dans la prévarication, le communautarisme, l’instrumentalisation politique de l’ethnicité, le régionalisme, la prédominance des intérêts particuliers sur l’intérêt général, l’indifférence au bien commun, « le mépris ou l’oubli des droits de l’homme », « seules sources du malheur des peuples », comme le souligne le manifeste de 1789

Comment expliquer cette tendance dure qui semble relever de la résilience d’un système de résistance à la démocratisation  et comment s’en libérer? Il faut, pour y parvenir, déceler la cause ultime de cette pathologie politique et en expliquer le mécanisme pour pouvoir s’en libérer.

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La crise de représentativité sociale des dirigeants politiques dans la démocratie africaine : causes profondes et solutions

Le projet de la démocratie représentative est de défendre les droits fondamentaux de la personne, de protéger les libertés individuelles et collectives, d’améliorer les conditions de vie du plus grand nombre au moyen du régime de la souveraineté du peuple. En Afrique, ce projet  est entravé par la crise de représentativité sociale des partis et des dirigeants politiques et par la résilience de la logique des autocraties. Le libre choix des gouvernants par les peuples et le respect des procédures démocratiques fonctionnent sans réussir à permettre au plus grand nombre de participer aux décisions politiques, sans pouvoir assurer la représentation politique des besoins vitaux des populations et répondre aux demandes sociales de la majorité.

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La crise des Cours Constitutionnelles et des Commissions Électorales Indépendantes

Siège de la Ceni à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John BompengoUne menace contre la démocratie en Afrique Noire ?

Du Gabon au  Tchad, en passant par les deux Congo, le Burundi, le Zimbabwe, l’Ouganda, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Nigeria, Madagascar pour ne citer qu’eux, en ces pays qui traversent ou qui ont traversé des crises post-électorales aigües, les Cours constitutionnelles et  les  Commissions Electorales Indépendantes sont frappées par une crise de confiance. On les accuse de rouler pour les pouvoirs en place. Elles sont donc récusées dans leur impartialité.

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En démocratie, contester n’est pas comploter.

contestationEn démocratie « le libre choix des gouvernants par les gouvernés serait vide de sens si ceux-ci n’étaient pas capables d’exprimer des demandes, des réactions ou des protestations, formées dans la société civile ».(Cf Alain Touraine. Qu’est-ce que la démocratie ?)

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Les causes profondes de la crise post-électorale ivoirienne et l’objet de la réforme constitutionnelle.

Députés-1Réforme de la Constitution ivoirienne: Le sens de la réforme.

Lors de sa rencontre avec le Président de la République, relative au « projet de mise en place d'une nouvelle Constitution », Affi N’guessan, le chef de file de l’opposition ivoirienne, a demandé que soient nécessairement tenus des états généraux de la République. Pour Affi N’guessan il est nécessaire de faire « le bilan de la crise qu'a connue le pays afin d'éviter aux Ivoiriens la répétition des mêmes évènements dans un avenir proche ». Tel serait le but d’une tenue des  états généraux de la République dans le contexte de la Réforme de la Constitution. Cette demande est justifiée, à supposer qu’elle soit animée par une intention de catharsis collective et d’aggiornamento qui permettent aux Ivoiriens, à leurs partis et à leur personnel politique de se réapproprier les valeurs de la République et de la Démocratie à travers le débat public.

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