Articles par balises :Structure

La Côte d’Ivoire, théâtre du combat entre force d’inertie et force du changement en Afrique?

Briser la force d'inertie, promouvoir la force de changement, soutenir le pouvoir d'historicité et d’initiative  des peuples et des individus,  devrait être le programme de l'élite africaine en ce 21 ième siècle.

Le continent africain est caractérisé par la tendance des élites à maintenir l'ordre établi, à résister aux facteurs de changement, à renforcer les systèmes de contrôle de la société, à imposer un mode de penser unique, à réprimer les initiatives individuelles, à installer un pouvoir tutélaire.

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Conscience malheureuse victimaire et blocage démocratique en Afrique noire.

La conscience malheureuse post-coloniale africaine est victimaire. C'est un fait avéré. Il en est ainsi parce que l'Afrique post-coloniale s'est définie comme étant la réprouvée de l'histoire, la victime innocente de toutes les oppressions et de toutes les injustices. En conséquence de ce sentiment d’insupportable injustice subie, elle s’est figée dans l'amertume, dans le ressentiment, dans l'acrimonie et les récriminations perpétuelles contre l'ancien colonisateur et contre l'Autre en général.

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La séparation des sous-systèmes sociaux, condition du développement endogène en Afrique au XXIème Siècle.

Refonder économiquement nos corps sociopolitiques, séparer leurs ensembles structuraux, transformer la politique en opérateur d’égalité et de liberté au moyen de la démocratie pour construire le développement endogène, tels sont les chantiers qui permettront aux Etats d’Afrique sub-saharienne de surmonter les blocages internes qui affaiblissent leur historicité.

Nos corps socio-politiques modernes demeurent encore, malgré les apparences, commandés de l’intérieur par le modèle structural des sociétés traditionnelles caractérisé par l’indifférenciation de l’économique du politique, du judiciaire, du religieux et du familial.

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UA-UE. Investir dans la jeunesse : une signification symbolique.

Au-delà de sa signification littérale économique, la thématique du 5ème Sommet UA-UE doit être aussi entendue dans sa signification symbolique. Elle en appelle à une transformation qualitative volontariste de nos corps politiques et à un changement social de fond. Ce changement qualitatif est requis par les évolutions internes et externes de notre environnement économique, social et politique. La jeunesse symbolise la vitalité, le dynamisme, l’énergie créatrice, l’inventivité, l’innovation, le renouveau, la durabilité. Elle s’oppose à la vieillesse qui évoque, au contraire le passé, la sclérose, la faiblesse, l’inefficience, l’obsolescence, la dégénérescence et la mort.

En appeler à investir dans la jeunesse pour un avenir durable, c’est en appeler symboliquement à revitaliser le présent, et à initier un nouveau commencement historique ; c’est demander de révoquer les structures et les logiques du passé pour initier un nouveau départ historique en matière de représentation du politique, de l’économique et du social ;

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Les causes profondes de la crise post-électorale ivoirienne et l’objet de la réforme constitutionnelle.

Députés-1Réforme de la Constitution ivoirienne: Le sens de la réforme.

Lors de sa rencontre avec le Président de la République, relative au « projet de mise en place d'une nouvelle Constitution », Affi N’guessan, le chef de file de l’opposition ivoirienne, a demandé que soient nécessairement tenus des états généraux de la République. Pour Affi N’guessan il est nécessaire de faire « le bilan de la crise qu'a connue le pays afin d'éviter aux Ivoiriens la répétition des mêmes évènements dans un avenir proche ». Tel serait le but d’une tenue des  états généraux de la République dans le contexte de la Réforme de la Constitution. Cette demande est justifiée, à supposer qu’elle soit animée par une intention de catharsis collective et d’aggiornamento qui permettent aux Ivoiriens, à leurs partis et à leur personnel politique de se réapproprier les valeurs de la République et de la Démocratie à travers le débat public.

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Les causes endogènes de la pauvreté en Afrique Noire. (2ème partie).

En Afrique Noire, l’économie de marché et la démocratie ne sont pas encore parvenus à briser les mécanismes de reproduction sociale, à permettre l’ascension sociale, à faire émerger une classe moyenne.  Dans une sorte de fatalité, l’économie de marché, qu’elle soit contrôlée hier par un Etat fort  ou couplée aujourd’hui à un Etat démocratique libéral, semble produire invariablement  les mêmes effets : la concentration du pouvoir économique et politique dans les mains d’une minorité, la pauvreté et la misère de la majorité, la domination, l’exclusion sociale, l’inégalité et l’injustice. Les capitaux massifs déversés par le rush économique des pays émergents tels la Chine aujourd’hui ne parviennent pas initier une transformation qualitative des économies en Afrique Noire. Le libéralisme économique se réalise concrètement comme mercantilisme et affairisme. Il creuse les inégalités et accroît la marginalisation sociale. La démocratie tend, de plus en plus, à prendre le visage inquiétant d’une démocratie procédurale sans substance de type partitocratique.

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