Articles par balises :Opinion publique

Editorial. Infantilisation, tragi-comédie et personnalisation : le coupable détournement partisan du débat pré-électoral ivoirien.

L'abaissement du niveau du débat par certains partis et certaines fractions dans notre pays, son détournement  vers l’infantilisme, la personnalisation et la tragi-comédie sert à occulter les problématiques démocratiques centrales qui donnent à une élection présidentielle son sens sous ce régime.

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Côte d’Ivoire : la récusation de la Commission Electorale Indépendante (CEI) cache un négationnisme.

La bronca anti-CEI de la plate-forme de l’opposition à laquelle vient de se joindre une des factions du PDCI est-elle démocratiquement fondée? Est-il déraisonnable de penser que cette contestation s’inscrit dans la continuité de la bataille de l’opinion que le FPI a engagée, depuis sa défaite  électorale de 2010, afin d’accréditer la thèse du complot international ?

Le FPI est  habitué à boycotter toutes les élections depuis sa défaite électorale à la présidentielle de décembre 2010. La raison profonde de la contestation de la CEI semble donc être tout autre que celle officiellement avancée : le déséquilibre numérique de ses membres et le dépassement du mandat de son Président. La récente dénonciation opportuniste, inédite et spectaculaire de cette commission par l’une des factions du PDCI, autorise à douter de la sincérité démocratique de cette récusation.

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Le prolème de l’éducation moderne en Afrique.

L'éducation a pour fonction première la formation d'individus autonomes capables de s'éclairer par leur propre raison, de construire leur histoire personnelle et leur projet de vie en s'aidant de leur propre entendement. Le but principal  de l'éducation moderne est de briser  le régime des tutelles. Il est de construire et de libérer l'individu.

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Les réseaux et médias sociaux peuvent-ils promouvoir le changement social en Afrique ? 1ère Partie

L’Etat démocratique africain doit-il se méfier des réseaux et médias sociaux ?

La  fonction sociale des réseaux et les médias sociaux de l’internet,  consiste-elle uniquement à offrir au public un espace d’entre soi, de divertissement et de partage  de contenus privés ? Leur fonction politique consiste-t-elle à offrir aux acteurs politiques et aux mouvements insurrectionnels des instruments efficaces qui permettent d’influencer les opinions publiques, de manipuler les masses, de conquérir et de conserver le pouvoir ? Leur rôle socio-politique se réduit-il à cette dimension instrumentale et ludique ? La méfiance atavique des despotismes et des dictatures envers les réseaux et les médias sociaux ne laisse-t-elle pas entrevoir, au contraire, que leur dimension ludique recouvre une capacité à promouvoir le progrès socio-politique? Ce caractère n’en fait-il pas des partenaires essentielles de l’Etat démocratique ?

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