Articles par balises :Innocence

CPI/Acquittement de Laurent Gbagbo et Blé Goudé : les limites de la justice humaine.

Ambroise Tiétié

Journaliste Professionnel

au Rassemblement.

Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont rendu une surprenante décision d’acquittement et de libération immédiate de l’ancien président Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, ex-leader de la galaxie patriotique poursuivis, entre autres, pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité. Au grand dam des milliers de victimes de la crise postélectorale.

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Le FPI a-t-il gouverné la Côte d’Ivoire selon l’esprit et la lettre du droit positif entre 2000 et 2010 ?

Quoique virtuelle, la libération de Laurent Gbagbo et de Blé Goudé prouve que le respect de la lettre et de l’esprit droit positif par toutes les parties prenantes du contrat  social  est la condition ultime de la justice  dans les Etats multiethniques modernes d’Afrique Noire.

 A la différence du droit coutumier, la justice pénale du droit  positif qui régente les Etats modernes dans le monde entier, est fondée sur les principes de responsabilité individuelle et de matérialité des preuves.

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Simone et Laurent Gbagbo ou l’irresponsabilité politique.

L et S GbagboSimone Gbagbo ne reconnait pas l’acte de l’accusation. « Je ne reconnais pas les faits », a-t-elle déclaré sous diverses formes tout au long de son procès. A l’en croire, les accusations sont des affabulations construites à partir de scènes montés de toute pièce par ses adversaires, par la France, par Nicolas Sarkozy, par la Communauté internationale, par l’ONU, par les forces néocolonialistes, et par les USA où elle avait pourtant pris ses quartiers dans le milieu évangélistes. Simone Gbagbo, la prétendue combattante de la liberté, la responsable politique, se veut pourtant innocente de toute responsabilité politique envers ses populations dans les massacres survenus dans son pays. Les dénégations de l’accusée, les manœuvres dilatoires des avocats, payés pour soustraire leur client au couperet du glaive de la justice, ne font donc  pas illusion.

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La condamnation de Simone Gbagbo est fondée en raison.

La presse nationale et internationale a largement relayé le caractère controversé de la condamnation pénale  à 20 ans de prison de Simone Gbagbo,  responsable politique qui épaula son époux à la tête de l’Etat de Côte d’Ivoire durant 10 ans, de 2000 à 2010.

Le tribunal n’a présenté aucune preuve factuelle de la participation directe de l’accusée à la perpétration des crimes. Aucun témoin n’a pu prouver, document à l’appui, qu’elle fut l’auteur direct d’une quelconque déprédation. Aucune de ses victimes présumées n’a pu prouver que Simone Gbagbo était la donneuse d’ordre des brutalités qu’elles avaient subies. Simone Gbagbo a donc clamé en duo avec sa défense qu’elle n’a commis aucun crime et s’est jugée innocente.

N’a-t-on pas cependant entendu, la responsable politique Simone Gbagbo, épouse du chef de l’Etat, tenter de modifier le cours des évènements en récusant la victoire électorale de l’adversaire de son époux ? Ne l’a-t-on pas entendue prononcer des discours incendiaires contre ses adversaires pendant la crise postélectorale, inciter au meurtre, justifier les brutalités commises contre des hommes politiques et des catégories de la population par le système sécuritaire du régime, se réjouir du viol de manifestantes de l’opposition par des militaires ?

Au regard de la raison commune, cette incitation et cet encouragement  au crime établissent la culpabilité politique et morale de la responsable politique.

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