Articles par balises :Laurent Gbagbo

LA PROTECTION DES MINORITÉS, CRITÈRE NATURELLE DE LA LÉGITIMITÉ DÉMOCRATIQUE IVOIRIENNE.

Le PDCI de Henri Konan Bédié, le FPI de Laurent Gbagbo et le RACI de Soro Guillaume qui font de l’exclusion de l’Altérité et de la chasse à l’étranger  leur programme politique commun, devraient comprendre que leur défaite électorale en 2020 en est mathématiquement et politiquement actée. Ils  devraient s'y résigner.

LA DÉMOCRATIE PLURALISTE EST LE RÉGIME DE LA PROTECTION DES MINORITÉS.

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La nécessaire réhabilitation de la figure de l’étranger dans les États multi-ethniques post-coloniaux d’Afrique.

L’étranger : une arme de combat politique en Afrique.

Dispositif stratégique destiné à garantir les rapports de reproduction sociale,  à empêcher la diffusion de l’économie marchande dans le reste de la société, instrument de  contention du capital dans la sphère du pouvoir, bête de somme ou prête-nom, l’étranger fut utilisé à la fois comme capital économique et instrument de lutte politique par les classes dirigeantes des royautés et des empires de l'Afrique précoloniale. (Cf : « Les causes endogènes de la pauvreté de masse en Afrique noire 3ième  partie ». cedea.net, 15  Décembre 2015).

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Le modèle économique du FPI : un socialisme africain dans l’impasse.

En sa formulation lapidaire, le propos d’Assoa Adou sur le prétendu surendettement de la Côte d’Ivoire traduit une vision pré-moderne cachée  de l’économie.

L’économie telle que la conçoit le FPI est une économie de subsistance en cohérence avec sa vision communautariste de la société comme collectivité villageoise enracinée dans un terroir.

Le  modèle sociétal du FPI  est la ruralité. Son modèle économique est celui d'un socialisme communautaire prémoderne. Sa vision de l’économie est inspirée par le mode de production lignager qui fut dominant au sein des sociétés paysannes précoloniales traditionnelles.

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La notion de “rattrapage ethnique”, alibi commode des ethno-nationalistes ivoiriens.

Les faux-fuyants et les tentatives nauséabondes entreprises par certaines officines de désinformation et de propagande afin de faire de la notion de "rattrapage ethnique" la cause des affrontements intercommunautaires, d'occulter la cause de réelle ces affrontements, de transformer les auteurs du discours identitaire incendiaire meurtrier du PDCI et du FPI en victimes et en procureurs légitimes du gouvernement et du chef de l'État, sont inacceptables et ignominieux. Ces tentatives révoltantes sont politiquement et moralement condamnables.

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Les chefs du PDCI, du FPI et du RACI sont-ils capables d’incarner une alternative politique dans la démocratie ivoirienne ?

Dans une démocratie pluraliste, l’opposition doit être constructive. Elle est l’arc-boutant du gouvernement dans l’architectonique du régime de la souveraineté du peuple. Au programme du gouvernement, elle doit opposer un programme inclusif alternatif et concurrentiel d’intégration nationale.

La problématique de l’affrontement politique, dans toutes les démocraties pluralistes du monde, est de résoudre par des offres partisanes idoines les questions d’unité nationale, d’articulation entre la liberté et l'égalité, de production et de redistribution de la richesse nationale, de justice et de solidarité sociales

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Réconciliation en Côte d’Ivoire : le FPI s’en moque comme de l’an 40 !

Ambroise Tiétié

Journaliste Professionnel

au Rassemblement (Quotidien ivoirien)

En déplacement à Duékoué, le samedi 26 avril 2019, l’ancienne première dame Simone Ehivet Gbagbo, a parlé d’un supposé génocide dont les populations wê auraient été les victimes. De quoi se demander si cette dame et ses camarades veulent voir tourner la page de la crise postélectorale.

Libérée au  nom de la réconciliation nationale, car c’est le vrai sens de l’ordonnance d’amnistie prise par le chef de l’Etat le 06 août 2018, l’ancienne première dame Simone Ehivet Gbagbo semble faire peu cas de celle-ci.

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Rôle des intellectuels africains dans la démocratie en Afrique ?

Quel est le rôle des intellectuels africains dans la démocratie en Afrique ?

Une réponse précise à cette question est d’autant plus urgente que la démocratie libère la parole, appelle le débat d’idées, requiert la construction de projets de société et que les nouveaux régimes démocratiques sollicitent de plus en plus les intellectuels, pour penser la démocratie afin d’en déployer toute l’efficience dans le sens de l’émancipation des peuples.

Bien souvent, par le passé, beaucoup d’intellectuels africains s’étaient, par affinité ethnique et pour des raisons pécuniaires, mis au service des dictatures. Nombre d’entre eux se sont fait conseillers des tyrans et ont été les intellectuels organiques des régimes despotiques du continent. Et lorsque, comme Laurent Gbagbo, ils eurent à exercer directement le pouvoir, ils installèrent des régimes liberticides et corrompus et se révélèrent pire que les régimes autoritaires et les despotes qu’ils avaient combattus.

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Accord Bédié/Gbagbo contre la prétendue « ingérence de l’État dans les partis » : qu’en penser?

L’appel Bédié/Gbagbo au respect de l'intégrité des partis par l’État semble être  une imposture et un appel démagogique. L'ancrage communautariste et ethnonationaliste de leurs discours partisans accrédite cette hypothèse.

Les partis politiques en démocratie sont des traits d'union entre la société civile et l'Etat. Tout en étant séparés, ses trois systèmes de la société démocratique sont néanmoins coordonnés.

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Avant la plateforme de l’opposition : pourquoi le RHDP doit continuer à imprimer sa marque

Ambroise Tiétié 

Journaliste Professionnel

Au quotidien Le Rassemblement

Avec le départ de Bédié et Soro, le RHDP a perdu deux alliés dont on ne peut objectivement négliger le poids, mais le nouveau parti n’en garde pas moins sa solidité et sa cohésion. La coalition au pouvoir ne doit donc pas se laisser distraire par quelques gesticulations et des rodomontades de personnes visiblement en mal de certitudes.

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Laurent Gbagbo, l’anti-Félix Houphouët-Boigny : le remplacement de la politique par la guerre.

Conflit Affi/Gbagbo au FPI : le mythe brisé de Laurent Gbagbo. 2ième partie

 La mission assignée par Laurent Gbagbo à son parti fut, dès le départ, antipolitique (cf « Conflit Affi/Gbagbo au FPI : le mythe brisé de Laurent Gbagbo » 1ère partie, cedea.net). Le FPI ne fut pas destiné à représenter politiquement les intérêts du plus grand nombre dans la cité, à contribuer à l’intégration nationale de la diversité des catégories sociales du pays. Il ne s'est pas constitué comme instrument fonctionnel chargé d'articuler, dans la cité, le système social et le système politique. Il ne s'est pas défini comme médiateur institutionnel entre la société civile et l'Etat. Le parti de Laurent Gbagbo s’est défini dès le départ comme mouvement antisocial de libération nationale contre des envahisseurs étrangers, contre des ennemis et des traitres dans la Côte d’Ivoire indépendante. Il ne s’est pas défini comme parti politique républicain. Il s'est défini comme parti extrémiste réactionnaire.

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Conflit Affi/Gbagbo au FPI : le mythe brisé de Laurent Gbagbo. 1ère partie

Le masque du démocrate et du détenteur de la pierre philosophale de la réconciliation nationale dont Laurent Gbagbo s'affublait, vient d'être brisé par la main justicière de l'ironie de l'histoire. La logique interne du système FPI, le refus du compromis et le principe de l'anéantissement de l’adversaire, inhérents à la logique de la guerre, viennent de se retourner contre Laurent Gbagbo lui-même. Comme un boomerang, ce retour du bâton délégitime moralement et politiquement l’ex-président du FPI en mettant à nue une imposture.

Le fameux leitmotiv de Laurent Gbagbo « asseyons-nous discutons » ne fut qu’un slogan creux. Pour être un démocrate et un réconciliateur national, il faut capable de reconnaître la légitimité des intérêts divergents qui s’affrontent dans la cité et avoir le sens du compromis.

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La plate-forme de l’opposition ivoirienne est-elle démocratique ?

Dénonçant une dérive dictatoriale de la majorité RHDP au pouvoir, un certain nombre de partis et de fractions, au sein de l’opposition ivoirienne, prétendent incarner la démocratie et ses valeurs en Côte d’Ivoire. Ils en font leur offre politique centrale. Il importe donc d’évaluer la crédibilité de leur prétention en confrontant leurs discours et leurs praxis à la définition du régime de démocratie pluraliste, à la nature de ses institutions partisanes et à ses objectifs ultimes.

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Plateforme présumée de l’opposition en Côte d’Ivoire : quel projet alternatif ?

Ambroise Tiétié

Journaliste Professionnel

au Rassemblement.

Pour l’alliance des Houphouétistes, il y aura un avant et un après  08 août 2018. Puisque c’est ce jour qu’a choisi le président du PDCI, Aimé Henri Konan Bédié, pour rompre les amarres avec le RHDP. Dans la foulée, il a pris la décision de mettre en place une ‘’plateforme’’ pour faire pendant à la coalition au pouvoir avec qui il est désormais en concurrence dans la perspective de la présidentielle 2020.

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Retour d’exil de 54 pro-Gbagbo : le processus de réconciliation sera-t-il boosté ?

Ambroise Tiétié

Journaliste professionnel

au Rassemblement.

54 pro-Gbagbo dont 6 anciens ministres ont mis un terme, jeudi 31 janvier 2019, à près de 8 ans d’exil au Ghana. Ils auraient été motivés, selon leur ‘’porte-parole’’, par l’amnistie accordée par le président Alassane Ouattara à Mme Simone Gbagbo et à plus de 800 prisonniers en lien avec la crise postélectorale et par la libération annoncée de l’ancien président Laurent Gbagbo. Pour autant, on peut s’interroger : ce retour boostera-t-il le processus de réconciliation ? Eléments de réponse.

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CPI/Acquittement de Laurent Gbagbo et Blé Goudé : les limites de la justice humaine.

Ambroise Tiétié

Journaliste Professionnel

au Rassemblement.

Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont rendu une surprenante décision d’acquittement et de libération immédiate de l’ancien président Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, ex-leader de la galaxie patriotique poursuivis, entre autres, pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité. Au grand dam des milliers de victimes de la crise postélectorale.

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