Articles par balises :Laurent Gbagbo

Laurent Gbagbo et Blé Goudé, pénalement « innocentés » mais politiquement coupables.

L’élargissement judiciaire de Laurent Gbagbo et de Blé Goudé  pour déficience de preuves factuelles attestant la culpabilité pénale de ces deux prévenus, n’abroge guère leur culpabilité politique.

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Le FPI a-t-il gouverné la Côte d’Ivoire selon l’esprit et la lettre du droit positif entre 2000 et 2010 ?

Quoique virtuelle, la libération de Laurent Gbagbo et de Blé Goudé prouve que le respect de la lettre et de l’esprit droit positif par toutes les parties prenantes du contrat  social  est la condition ultime de la justice  dans les Etats multiethniques modernes d’Afrique Noire.

 A la différence du droit coutumier, la justice pénale du droit  positif qui régente les Etats modernes dans le monde entier, est fondée sur les principes de responsabilité individuelle et de matérialité des preuves.

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Dernier livre de Laurent Gbagbo : que d’incohérences !

Ambroise Tiétié

Journaliste Professionnel au Rassemblement.

Sorti en librairie au moment où il est de plus en plus question de lui accorder la liberté provisoire après laquelle il court depuis des années, le livre-entretien de l’ancien président Laurent Gbagbo fait déjà le buzz et l’actualité. Mais, il fourmille de tant d’incohérences que l’on s’interroge : que recherche-t-il à travers cet ouvrage-polémique qui risque d’avoir un effet boomerang ?

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Affaire’’Houphouët a parlé avec moi avant sa mort’’. Quand Guikahué, le Bédiéiste, se prend pour un Houphouétiste

Auteur: AMBROISE TIETIE

Journaliste Professionnel au Rassemblement.

S’adressant à la population d’Oumé, le dimanche 23 décembre 2018, Pr Maurice KacouGuikahué, secrétaire exécutif en chef du PDCI, a fait des révélations sur la relation privilégiée qu’il entretenait avec le président Houphouët-Boigny qui serait mort dans ses mains. Ce qui est loin de faire de lui un grand Houphouétiste.

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Toutes les alliances inter-partisanes ne sont pas possibles dans un régime de démocratie représentative.

« FPI, PDCI, Soro : toutes les alliances entre fils de ce pays sont possibles » déclare, dans une certaine impudence, Mr Gauze Jerôme Léon Charles un député PDCI dans une interview accordée à un quotidien  ivoirien.

La politique démocratique telle  que la conçoivent le  PDCI, le FPI et le RACI  en quête effrénée d’alliances électoralistes dénuées de principe et sans vergogne, c’est donc  la politique du clientélisme, de la confusion, de l’arbitraire, de l’absence de limite,  du meli-melo, de la bouillabaisse, du mélange des genres. C’est une politique sans position dans l’espace et sans direction dans le temps, sans droite, sans gauche, sans centre, donc sans repère. C’est de la politique anti-politique sans identité partisane définie, sans programme et sans d’autre projet que la capture du pouvoir par tous les moyens.

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Que peut-on espérer de Laurent Gbagbo et de son FPI après son livre ?

Le livre de Laurent Gbagbo révèle cette triste vérité: aucune politique civilisée d'intégration nationale et régionale ne pouvait et ne peut être attendue de cet individu qui voit exclusivement la Côte d'Ivoire et l'Afrique sous le prisme déformant de l’autochtonie, de la division ethnique et régionale, du sang et du terroir. Son nationalisme est bel et bien un nationalisme ethnique désintégrant et désagrégeant et non pas un patriotisme d’Etat national. Sa vision de la politique est autocratique. Elle réduit celle-ci à un combat à la vie et à la mort pour la capture du pouvoir d'Etat.

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Le trio Bédié-Gbagbo-Soro, symbole emblématique de la force d’inertie politique en Afrique.

Le trio Bédié-Gbagbo-Soro, en Côte d'Ivoire, incarne symboliquement,  l’image  de trois générations d’acteurs politiques réunies en des pratiques et des discours qui contredisent les principes les plus élémentaires de la démocratie pluraliste et du consensus républicain. Ce trio symbolise la résilience de la culture du parti-État. Cette culture est antinomique à celle de la démocratie républicaine pluraliste.

La démocratie pluraliste repose sur trois dimensions fondamentales : la citoyenneté,  la représentation des intérêts sociaux et la limitation du pouvoir par les droits fondamentaux de l’homme.

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Le progressisme africain selon le prisme déformant des gauchistes communautaires français tels François Mattei.

Pour les courants extrémistes de la gauche française et pour leurs intellectuels organiques à l’image de François Mattei, de Michel Galy, et de certaines tendances de la gauche-caviar française à l’image de Guy Labertit, l’ethno-nationaliste africain qui en appelle aux identités primordiales, et qui combat pour la restauration des modèles politiques du passé, est un authentique homme de gauche et un progressiste.

En Afrique, le nationalisme identitaire est une force de progrès d’après leur conception communautaire du socialisme. En France, ils considèrent  que le nationalisme est  une force de réaction, une antithèse radicale du patriotisme. Mais, en Afrique, ils jugent que  le nationalisme est identique au patriotisme parce que les communautés culturelles précoloniales sont des nations.

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La problématique investissement/redistribution: quelles sont les solutions respectives des formations concurrentes du RHDP en Côte d’Ivoire?

En matière d’investissement et de redistribution, quelles sont les solutions structurées et cohérentes, même sommaires, qu'offrent le FPI, le PDCI dissident et le RACI à ces deux problèmes incontournables de toute politique de gouvernement à visée intégratrice et inclusive? Relativement à cette double problématique centrale, quelle alternative ces formations concurrentes du RHDP proposent-elles, en vue de répondre aux demandes et aux besoins sociaux des diverses catégories du peuple Ivoirien ?

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L’ironie de l’histoire en Côte d’Ivoire.

« Quand nous aurons la victoire, nous partagerons, en partageant les responsabilités avec le FPI » clame Henri Konan Bédié qui s’octroie le beau rôle de chef incontestable d’une improbable plateforme d’opposition. Dans cette phrase absconse, Henri Konan Bédié utilise le mot « victoire » pour dire «  pouvoir » et le mot « responsabilité » pour dire « portefeuille ministériel». Car telle semble être, comme tendent à le démontrer les discours et les pratiques,  la raison d’être ultime de la politique au PDCI d'Henri Konan Bédié et au FPI de Laurent Gbagbo. Le pouvoir et les portefeuilles ministériels, la puissance et les postes juteux de l’Etat en sont la finalité absolue. (Cf  cedea.net: « Les raisons profondes de l’échec des plate-formes et des coalitions politiques en Afrique »).

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Les élections locales ivoiriennes révèlent un échiquier politique bipolarisé.

Les discours et les actions politiques des protagonistes des élections locales qui viennent de se dérouler en Côte d’Ivoire ont révélé un échiquier politique clairement bipolarisé. L’affrontement politique ivoirien oppose une coalition républicaine de centre-droit et un bloc identitaire en essai de formation.

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Déni de démocratie au PDCI : une insulte à la Nation et au peuple ivoirien.

Polarisée sur la reconquête d’un pouvoir d’État fétichisé, une minorité activiste au PDCI, a rompu avec la conscience de soi du parti et en a piétiné la mémoire. Elle a oublié le combat historique de libération nationale, écrit dans le sang, qui fut mené par le PDCI-RDA depuis l’occupation coloniale et récemment contre une dictature national-populiste sanguinaire endogène. Cette fraction activiste du PDCI a dévoyé le nationalisme libéral modernisateur de Félix Houphouët-Boigny en nationalisme ethnique antilibéral et antimoderniste. Elle s’est reconnue dans le national-populisme  sectaire de type communiste de son ennemi mortel le plus farouche et le plus impitoyable, le FPI de Laurent Gbagbo.

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La problématique du RHDP Parti unifié en Côte d’Ivoire : l’analyse biaisée de Jean-Baptiste Placca.

Marquée par son aspect personnalisé, l’analyse de Jean-Baptiste Placca, éditorialiste Afrique de RFI, publiée sur le site internet du Journal ce samedi 21 avril, biaise la problématique ivoirienne. Cette analyse, intitulée « Côte d’Ivoire : l’inéluctable rupture PDCI-RDA/RDR », est superficielle car elle occulte la dimension idéologique et programmatique de l’affrontement politique ivoirien. La rupture qui soulève des questions n’est pas la rupture entre le PDCI et le RDR. Ces deux partis demeurent, jusqu’à preuve du contraire, unis au gouvernement dans une coalition houphouëtienne d’obédience libérale. L'inéluctable rupture intra-partisane, qui met en péril la stabilité politique de la Côte d’Ivoire, est celle du PDCI-RDA déchiré entre une aile identitaire anti-républicaine et une aile démocratique et républicaine.

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Côte d’Ivoire. L’analyse critique du débat Adama Bictogo, KKB, Jean-Louis Billon, Méité Sindou sur le Parti unifié : la révélation des impensés.

Le débat Adama Bictogo, Kouadio Konan Bertin, Jean-Louis Billon et Méité Sindou, sur le parti unifié, a été quasi exclusivement et comme trop souvent en notre pays, un débat procédural centré sur la problématique de la prise et du partage du pouvoir. Il a été déterminé par la guerre de succession. On s'attendait à un débat sur les raisons idéologiques et programmatiques du refus du Parti unifié par certaines parties prenantes du RHDP. Il nous a été servi un débat sur la thématique de la conquête du pouvoir.Les tentatives opérées par Adama Bictogo en vue de recentrer le débat sur la motivation programmatique et sociétale du Parti unifié, ont été systématiquement récusées par ses contradicteurs.

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Réconciliation nationale ivoirienne : un décryptage critique de l’appel de Daloa adressé par le Ministre Djédjé Mady au Président de la République.

Qu’il me soit permis de citer in-extenso, ce passage caractéristique du propos du Ministre Djédjé Mady qui campe, de manière archétypale, le discours de réconciliation nationale devenu le leitmotiv de nombreux hommes politiques ivoiriens : « Nous lançons-dit le Ministre Djédjé Mady-un appel, au nom de l’Ouest, au nom du Grand Ouest, à la mobilisation pour la paix sans laquelle tout le reste est vain. La Côte d’Ivoire est aujourd’hui un des rares pays africains à avoir des détenus en international. Nous avons des détenus à La Haye, nous avons une multitude de réfugiés qui se trouvent encore dans les pays environnants malgré, je suis sûr, les efforts que le président de la République Alassane Ouattara faits pour que la paix revienne. Oui, la Côte d’Ivoire est l’un des rares pays où les journaux peuvent encore, quelques matins, titrer la condamnation à 10 ans, 20 ans, de tel ou tel cadre, dans cette crise politique". 

Je cite donc ce propos afin de déployer les interprétations critiques légitimes qui peuvent en être faites parce que la vision communautaire de la nation et le discours identitaire qui furent la cause de cette crise demeure encore prégnants en certaines factions de la société politique ivoirienne.

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