Articles par catégoriesDroit

Donald Trump et nous les ivoiriens.

thumb_1890Les Etats-Unis, l'Amérique et l'Europe démocratiques ont accueilli l'élection de Donald Trump avec sidération et inquiétude. Sa xénophobie assumée, son discours identitaire brutal, sa vision d’une Amérique fermée au monde, ses excès verbaux sont dénoncés et condamnés aux États-Unis et dans toutes les démocraties d'Europe Occidentale. Chez nous en Côte d'Ivoire, un parti politique tient ouvertement ces mêmes propos xénophobes, ce même discours identitaire brutal, sans susciter ni sidération, ni inquiétude des démocraties d'Afrique, d'Europe et d'Amérique. Ce parti est même reconnu, par les susnommées démocraties comme un parti normal d'opposition, alors même que le parti de Marine Lepen et ses semblables en Europe sont regardés avec méfiance et inquiétudes par ces mêmes démocraties qui cherchent à s’en prémunir.

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Voici la cause ultime et la solution de la crise de la démocratie ivoirienne.

ALAIN TOURAINEQuelle est la cause ultime politique ivoirienne ? Pourquoi faut-il la situer à ce niveau ? Et comment la résoudre ?

La crise politique ivoirienne qui est en vérité une crise de la république démocratique ivoirienne résulterait-elle, comme le soutiennent depuis plus d’une décennie, certains acteurs politiques ivoiriens, d’une déstabilisation de l’Etat ivoirien par le coup d’Etat et la rébellion, d’une recolonisation de la Côte d’Ivoire par des gens venus d’ailleurs sous les auspices de la France, de la communauté internationales et des multinationales ? En posant ces questions, nous tentons, comme il se doit, de déterminer la cause objective ultime de la crise de la démocratie ivoirienne. Nous tentons de remonter à sa source au-delà des explications secondaires qui apparaissent comme des justifications subjectives et intéressées de chapelles politiques. Il faut analyser la crise politique ivoirienne sous l’éclairage du concept de démocratie. Car « il n’y a  pas, comme le souligne Alain Touraine, de démocratie blanche ou noire, chrétienne ou islamique ; toute démocratie place au-dessus  des catégories naturelles de la vie sociale, la liberté du choix politique. C’est le sens ultime de la définition même de la démocratie : le libre choix des gouvernants par les gouvernés ».

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Victoire du « OUI » en Côte d’Ivoire. L’échec de la tentative de hold-up référendaire du FPI.

thumb_1852La tentative de hold-up référendaire, perpétrée par l'extrême droite ivoirienne le FPI et son "front du refus" contre le peuple citoyen ivoirien, a échoué. Similaire au rapt échoué de la Présidentielle de 2010, cette tentative de vol du référendum  a été perpétrée selon une modalité différente au moyen d'une opération commando de type quasi-militaire intitulée "opération désert électoral" menée selon des séquences coordonnées dans un plan A et un plan B.

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Réponse à Mr Boga Sako Gervais, président de la FIDHOP et sympathisant actif du FPI.

thumb_1822A Monsieur Boga Sako Gervais. Suite  à la lettre de désinformation  que vous avez postée dans ma boîte aux lettres ce matin du 1er novembre 2016, pour m’informer  de la victoire du  "NON" au référendum constitutionnel ivoirien , je vous adresse cette réponse. Monsieur Boga Sako Gervais : Votre parti, l'extrême droite identitaire,  le FPI  a perdu son  pari insensé de voler le référendum au peuple citoyen majoritaire de Côte d'Ivoire. Le Oui massif à 93,42% du peuple citoyen ivoirien au référendum consacre l’échec de l’opération commando intitulée « opération désert électoral »,  montée par votre parti le FPI et son "front du refus" pour tenter d’empêcher, par la désinformation, par l’intoxication mentale et par le boycott actif,  la déclaration électorale de son choix. En qualité « d’expert et consultant en Droits de l’homme et de résolution des conflits », un véritable euphémisme dans votre cas, vous vous êtes fait complice de cette opération sulfureuse. Président de La FIDHOP (Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance de la Démocratie, des Droits de l’Homme et de la vie Politique), vous surveilliez pourtant  la démocratie et les droits de l’homme pour le compte du Front Populaire Ivoirien, un parti d’extrême droite, identitaire, antidémocratique et négateur des droits de l’homme.

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Côte d’Ivoire : le masque démocratique du FPI est tombé.

thumb_1814« Ne touchez pas à nos terres » ! C’est désormais le slogan des manifestants anti-référendum du FPI, un parti qui semble, maintenant, se poser ouvertement en défenseur de la terre et de la pureté du sang des dirigeants ivoiriens contre d’imaginaires spoliateurs étrangers ! Une nouvelle position politique dangereuse, un air de déjà vu, que vient de confirmer le discours ouvertement xénophobe de Mme Odette Lorougnon, une responsable de premier plan du FPI

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Le boycott électoral, version politique de la grève syndicale au FPI.

thumb_1809Arme politique usuelle du FPI, un parti d’anciens syndicalistes, le boycott électoral est la version politique de la grève syndicale. Ce recours récurrent au modèle de la lutte syndicale dans lutte politique est le signe  manifeste de l’échec des dirigeants du FPI dans l’épreuve de conversion à la généralité  qui transforme le syndicaliste ou l’avocat en individu-général, en homme politique défenseur de la généralité sociale et serviteur de la société globale. Un Lech Valesa et ses compagnons en Pologne, un Lula et ses compagnons au Brésil, un Nelson Mandela réussirent à se convertir en politiciens, c’est-à-dire précisément en individus-généraux au service de la société globale, luttant pour promouvoir une société d’inclusion, de liberté et d’égalité.

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Politiciens ivoiriens et africains, soyez sincères et ayez de la pudeur. La démocratie l’exige.

thumb_1781Le 25 mars 2004, la manifestation des militants du RDR et du PDCI, l’opposition politique d’alors, contre le gouvernement FPI se solda par un bain de sang. Selon le rapport des Nations Unies, au moins 120 personnes furent tuées durant la féroce répression menée contre les manifestants de l’opposition RDR et PDCI. Ces derniers furent brutalisés, gazés et mitraillés, par les forces de "sécurité" du gouvernement.(cf.rapport_onu_25_mars_2004).

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La nouvelle constitution fait-elle régresser politiquement la Côte d’Ivoire?

thumb_1746Pour répondre objectivement à cette question, il faut tenir compte de la réalité historique et politique de la Côte d’Ivoire, de l’hétérogénéité originelle de sa population, du projet de société fondateur qui  présida à sa naissance en 1960. Il faut raisonner par induction. Il faut argumenter à partir de la signification des notions de « République », de « Démocratie », de « Constitution », de « Politique ». Il ne faut pas argumenter à partir des présomptions arbitraires et des ambiguïtés volontairement entretenues par certains acteurs politiques  pour semer la confusion dans l’esprit des ivoiriens. Il faut avoir en vue les continuités et les ruptures qui relient les constitutions du 3 Novembre 1960, du 1er Août 2000 et du 5 Octobre 2016. Il faut mettre ces constitutions en corrélation avec les régimes politiques respectifs qui s’y rapportent pour induire une réponse objective à la question de la pertinence politique du nouveau projet de constitution.

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Le FPI veut maintenir la constitution antirépublicaine et anti-démocratique du 1er Août 2000.

thumb_1724Contre le nouveau projet de Constitution qui rétablit formellement la République et la protection des droits et des libertés, les pontes, activistes et seconds couteaux du FPI sont, après de longs mois de torpeur depuis la fin de la présidentielle 2015, remontés au créneau pour tenter de sauvegarder leur constitution du 1er Août 2000, celle-là même qui avait violé et violenté la République et la démocratie durant 10ans. Conformément à leurs habitudes, ils donc sont sortis du bois pour appeler à l’obstructionnisme et au boycott du référendum afin de saborder le nouveau projet de constitution. Ce sabordage permettrait de pérenniser le bastion constitutionnel sur lequel le FPI identitaire s’appuie pour contester jusqu’à ce jour, la légitimité du chef actuel de l’Etat ivoirien malgré le verdict des élections présidentielles.

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Que faire au RHDP pour investir victorieusement l’espace démocratique ivoirien ?

thumb_1709Au RHDP, l’appréciation objective des causes politiques de la crise qui secoua la Côte d’Ivoire de 2000 à 2011, pose le problème de la restauration de la mémoire du parti. La crise qui provoqua, à l’origine, la scission du PDCI-RDA, fut une crise de sa mémoire idéologique. Cette crise mémorielle, qui entretient encore une forme de tension centrifuge au sein du parti, oblige à réinvestir les fondamentaux idéologiques du PDCI-RDA historique légué par le Père de la Nation Ivoirienne Félix Houphouët-Boigny.

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En Côte d’Ivoire, la déficience des idéologies partisanes doit être réparée pour conforter la démocratie.

thumb_1703En Côte d’ivoire, la crise politique des années 2000 à 2011 fut, entre d’autres conditions déterminantes, la conséquence d’une éclipse de la raison publique et d’une confusion politique toutes deux provoquées par la vacance des idéologies partisanes. Il est donc nécessaire de prendre la pleine mesure de cette déficience idéologique afin d’y remédier pour pouvoir maintenir, dans la bonne direction,  la barre du navire de la démocratie ivoirienne. Commençons donc par définir ce qu’est une idéologie politique en démocratie.

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En Afrique, la revendication identitaire en matière de démocratie est un discours idéologique de classe.

democratiepar3L’argument défensif, communément avancé, pour expliquer la récurrence des crises politiques africaines est la suivante : La démocratie constitutionnelle électorale moderne serait incompatible avec les réalités sociologiques des Etats africains. Il conviendrait donc de remplacer ce modèle, dit importé, par une démocratie endogène, autrement dit par les démocraties des sociétés holistes du passé africain. Cet argument est-il recevable ? Quel est en effet le principe cardinal de la démocratie constitutionnelle électorale moderne ?

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La politique à la manière de Barack Obama, ou le service des valeurs de la démocratie.

thumb_1681 « Barack Obama en campagne pour Hillary Clinton » titrait RTL le 14-09-2016. Barack « Obama met son bilan et sa popularité au service d’Hillary Clinton en difficulté dans les sondages ». annonçait le Monde du 15.09.2016. « Malgré l’insulte, Obama a finalement rencontré le président philippin Duterte » corrigeait 20 Minutes le 08.09.2016. Tels sont les divers comptes-rendus des journaux relatant les récentes péripéties de la politique intérieure et étrangère du Président américain. Ces titres révèlent les traits saillants de la gouvernance d’un démocrate aux Etats-Unis. Dans le sillage de l'Homme de Qunu, Nelson Mandela, Barack Obama donne à voir à l’Afrique Noire frappée par la  maladie  de la personnalisation du pouvoir, de la compétition des egos, des querelles de personne et de succession, un modèle de politique partisane et nationale à imiter.

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La démocratie des blocs ethniques ou le miroir aux alouettes de Mr Alfred Babo.

thumb_1662En guise de solution aux problèmes récurrents de trichérie électorale et de confiscation des Cours constitutionnelles par les pouvoirs en place en Afrique, en guise de rémède efficace contre les crises post-électorales qui en résultent déstabilisant et ensanglantant les pays africains, l’auteur de l'article ci-contre publié dans le journal Lemonde (cf l'article dans Le Monde Afrique) propose une solution radicale. L’auteur, un Ivoirien enseignant dans une université des USA, propose tout simplement de supprimer « dans certains pays africains » l’élection présidentielle autrement dit le suffrage universel. Il propose de la remplacer  par « la brillante idée » dit-il « d’un système tout à fait inédit fondé sur une présidence tournante entre les régions ou blocs ethniques ». Cette  idée, souligne-t-il,  fut  «  proposée par un candidat à la présidentielle ivoirienne de 2015 ».

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Les causes profondes de la crise des Cours constitutionnelles en Afrique Noire.

thumb_1636En démocratie, la Cour constitutionnelle est l’organe de la Nation. Elle incarne temporellement son unité, son indivisibilité et sa pérennité. La Nation, au sens démocratique du terme, est la figure abstraite transcendante du peuple-principe qui rassemble, dans la citoyenneté, le peuple pluriel. Comme le souligne Pierre Rosanvallon, la Cour constitutionnelle matérialise la Souveraineté de ce peuple-principe. Elle lui donne du contenu en veillant quotidiennement à ce que les pouvoirs exécutifs et législatifs s’exercent dans le respect des droits fondamentaux des individus et des collectivités et des valeurs fondatrices de la démocratie. « Les Cours constitutionnelles, fait remarquer Pierre Rosanvallon, sont pour cela au premier chef les grands  témoins de la fiction démocratique ». 

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