Articles par balises :Laurent Gbagbo

Editorial. Infantilisation, tragi-comédie et personnalisation : le coupable détournement partisan du débat pré-électoral ivoirien.

L'abaissement du niveau du débat par certains partis et certaines fractions dans notre pays, son détournement  vers l’infantilisme, la personnalisation et la tragi-comédie sert à occulter les problématiques démocratiques centrales qui donnent à une élection présidentielle son sens sous ce régime.

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La thématique d’ « alternance du pouvoir” et de ” limitation du mandat présidentiel” en Côte d’Ivoire: entre revendication démocratique de conviction et instrumentalisation populiste.

En Une d'un journal partisan ivoirien du FPI tendance Laurent Gbagbo, du lundi 7 Octobre 2019, figurent l'ex- chef d’État Nigérian Goodluck Jonathan et  une brochette d'ex-chefs d’État africains manifestement utilisés comme caution de la revendication d'alternance du pouvoir et de la limitation du mandat Présidentiel par le FPI en Côte d'Ivoire.

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Retrait du RHDP, alliance avec le FPI, etc. : Pourquoi Bédié n’est plus crédible.

 

Ambroise Tiétié

Journaliste Professionnel

Au quotidien Ivoirien « Le Rassemblement ».

Henri Konan Bédié, ce nom ne laisse personne indifférent, tant en Côte d’Ivoire qu’en Afrique. Il compte certainement parmi les personnalités qui auront le plus marqué le défunt siècle. Président de la République, président de l’Assemblée nationale, ministre, ambassadeur, député, et, last but not least, président de parti politique : l’homme a été tout cela. Il aura donc occupé tous les ‘’paliers’’ de l’organigramme politique. Mais, inoxydable et, surtout, insatiable, il en veut encore et encore. Pour preuve, il est en course pour un ultime mandat à la tête de l’État. Comme s’il ne concevait sa vie que dans l’arène politique. Cependant, les actes qu’il pose ces derniers temps jurent avec une certaine éthique et peuvent laisser perplexe. De quoi se demander s’il mérite encore d’être suivi.

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Politique africaine au XXIème siècle: une demande d’éthique républicaine et démocratique.

Révoquer dans la politique africaine le machiavélisme corrompu, le bréviaire des dictatures et des despotismes postcoloniaux au profit des valeurs et principes de l'éthique républicaine et démocratique pour être à la hauteur des enjeux du développement endogène et de l'attente des peuples, est une exigence incontournable.

Des intelligentsias et des politiciens africains de l'ère des démocraties pluralistes, les populations attendent un minimum de scrupules et de pudeur, de conscience de l'intérêt général, de sens de l'État et du bien commun. Ces fondamentaux d'une politique civilisée devraient prévaloir dans l'élaboration des tactiques et des stratégies électorales de prise du pouvoir.

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La cause profonde de l’allégeance de Henri Konan Bédié et consorts à Laurent Gbagbo. IIème partie.

Il est évident, pour le sens commun, que l’allégeance surréaliste d’Henri Konan Bédié et des figures historiques de son PDCI à Laurent Gbagbo s’explique, à première vue, par un calcul sordide qui n’honore pas l’ex-président de la République : le désir de capturer l’électorat de ce dernier en escomptant et en souhaitant secrètement son maintien dans les geôles de la CPI.

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Alliance PDCI-FPI : Le ‘’serpent’’ et le ‘’bâton’’ peuvent-ils cohabiter ?

Ambroise Tiétié

Journaliste professionnel

Au quotidien ivoirien Le Rassemblement.

Alliance PDCI-FPI : Le ‘’serpent’’ et le ‘’bâton’’ peuvent-ils cohabiter ?

Lorsque le PDCI-RDA a perdu le pouvoir le 24 décembre 1999, suite à un pronunciamiento, Laurent Gbagbo n’avait pas caché sa joie, estimant ‘’qu’il y a des coups d’Etat qui sont salutaires’’. Quelques jours plus tard, il mobilisait ses troupes en leur rappelant que ‘’le serpent n’est pas mort’’ et qu’il fallait donc ‘’garder le bâton’’. Le ‘’serpent’’, c’était le PDCI-RDA.

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Sur l’étonnante « métamorphose » pro-Gbagbo de certaines figures historiques du PDCI-RDA : la dénonciation et le questionnement, une exigence démocratique.

Suite à la contribution réflexive  concernant l’étonnante « métamorphose » pro-Gbagbo de certaines figures historiques du PDCI-RDA, j’ai été, à juste raison, interpellé par certains lecteurs qui font remarquer que la notion de « métamorphose » est inappropriée.

L’engagement ethno-nationaliste et anti-moderniste de Mr Essy Amara et de ses paires aux côtés d’Henri Konan Bédié qui brise l’alliance houphouëtiste de l’identité ethnique et de la rationalité moderne, date des années 1990. Cet engagement anti-houphouëtiste était et demeure une écarlate évidence sensible. Ces hommes qui prétendent pourtant être les héritiers et les gardiens  de l'houphouëtisme, demeurent dans la continuité d’un positionnement ethno-nationaliste  radicale et anti-libérale délibéré.

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L’étonnante métamorphose pro-Gbagbo des disciples filiaux de Félix Houphouët-Boigny et la problématique de la réflexivité dans les partis ivoiriens.

La métamorphose pro-Gbagbo de l'ex-ministre et diplomate Essy Amara, du Général Gaston Ouassenan, de l’ex-premier Ministre Charles Konan Banny et de l’ex-Ministre de l’intérieur Émile Constant  Bombet, de ces disciples filiaux de Félix Houphouët-Boigny, sidère. Leur complicité avec un Henri Konan Bédié dont l’évidente errance ethno-populiste entêtée est d’une aveuglante clarté, stupéfie plus d’un observateur en Côte d’Ivoire et dans le monde.

Les finalités de la stratégie d’appareil qui conduisirent à cette étrange métamorphose n’échappent pas au sens commun de la majorité des Ivoiriens.

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Ces reniements et ces alliances qui injurient l’esprit et le combat politique de Félix Houphouët-Boigny

Dans les titres des Unes des journaux partisans du nouvel axe informe Bédié-Gbagbo, l''illustration médiatique de la résilience des errances de la tache pourrie du PDCI version Henri Konan Bédié: la perte du sens et l'absolutisation du pouvoir qui au sein du PDCI-RDA causèrent la division interne du parti dans les années 1990.

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De “la démocratie générationnelle” à la démocratie de “crush party” au RACI.

La superficialité des paillettes et le reniement  comme maxime d'une politique de fraction au RACI de Soro Guillaume.

"L'ivoirité est finie donc je vais me réconcilier avec Henri Konan Bédié" dixit Soro Guillaume aujourd'hui samedi 10 Août 2019 durant son "crush party" au moment même où Henri Konan Bédié vient, il y a de cela quelques petites semaines d'appeler à la chasse aux étrangers et de confirmer sa conception ethnique autochtoniste de la nationalité en Côte d'Ivoire.

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Au FPI-GBAGBO et au PDCI-BÉDIÉ, assumer pleinement les conséquences politiques du discours de guerre civile.

Le FPI-GBAGBO et le  PDCI-BEDIE devraient supporter entièrement selon le principe de responsabilité, les conséquences politiques du discours de guerre civile qui est le leur. Ils devraient assumer la défaite électorale qui en est la conséquence logique dans une démocratie pluraliste lorsque les peuples conservent une mémoire vive de leur passé.

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Rencontre Bédié-Gbagbo : Le rendez-vous de deux ‘’amnésiques’’

Ambroise Tiétié

Journaliste Professionnel

Au quotidien Ivoirien LE RASSEMBLEMENT.

Hier, lundi 29 juillet 2019, les présidents Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo se sont enfin rencontrés, à Bruxelles, à la résidence du second qui est en attente d’un procès en appel après sa libération le 1er février dernier par la CPI. Mais, le communiqué sanctionnant leurs échanges est si ‘’surréaliste’’ que l’on se demande de quoi parlent, finalement, les deux hommes.

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Excès et excentricités identitaires sur la plate-forme de l’opposition ivoirienne. (2ième partie)

Ainsi donc en l'espace de quelques mois, à l'approche de la Présidentielle 2020, le RHDP se serait, selon le prisme des acteurs de la plate-forme de "l'opposition" , subitement métamorphosé en immonde dictature depuis que le ploutocrate milliardaire Henri Konan Bédié et que le jeune oligarque égocentrique Soro Guillaume, s'étant aperçus que le pouvoir d'Etat ne leur serait pas gracieusement remis selon une logique dévolution monarchique et patrimonialiste, sont entrés en dissidence pour tenter de capturer ce pouvoir par la rue et la force au moyen d'une insurrection populaire téléguidée!

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Excès et excentricités identitaires sur la plate-forme de l’opposition ivoirienne.(1ère partie)

En aucun autre État de l'Afrique postcoloniale durant ces 70 années d'indépendance politique, mis à part l'ex-Rwanda de Juvénal Habyarimana, aucun parti politique n'a fait de manière aussi décomplexée, de manière aussi cynique, aussi ouvertement affichée et proclamée, du programme ethno-nationaliste xénophobe à connotation d'épuration ethnique, de la chasse à l'étranger et des thématiques mortifères qui les accompagnent, son programme officiel comme le font le PDCI de Henri Konan Bédié, le FPI de Laurent Gbagbo suivis par le RACI de Soro Guillaume et une foule de micro-partis heureusement dénués de représentativité, tels ceux de Danièle Boni Claverie et Yasmina Ouegnin, en Côte d'Ivoire.

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La courtoisie d’Alassane Ouattara envers Simone Gbagbo (2ième partie) : une leçon de civisme démocratique contre l’extrémisme politique en Côte d’Ivoire.

La courtoisie politique du Président de la République Alassane Ouattara envers l'ex-première dame Simone Gbagbo figure de proue du FPI de Laurent Gbagbo qui a toujours considéré le nouveau chef d'Etat comme un ennemi, délivre cette leçon d'exemplarité à la classe politique et au peuple Ivoiriens: c'est ainsi que doivent être traités les adversaires politiques qui ne sont pas des ennemis mais des partenaires dans l'œuvre de construction d'une Nation commune.

C'est une idée de l'affrontement politique en démocratie qui est ainsi donnée à voir au moyen  d’un exemple concret. C’est un schème pratique. L’adversaire politique, en démocratie, n’est pas un ennemi. C’est un partenaire.

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