Articles par balises :Opposition

La signification de l’amnistie présidentielle de Simone Gbagbo et de Moïse Lida Kouassi et d’autres en Côte d’Ivoire ce jour du 07-Août 2018.

LE RASSEMBLEMENT DE TOUS LES IVOIRIENS SOUS LA RÉPUBLIQUE ET LES VALEURS DE LA DÉMOCRATIE PLURALISTE.

Un message adressé à l'opposition ivoirienne qui danse de joie à l'annonce de l'amnistie des figures emblématiques de sa politique de haine, par le Président de la République Alassane Ouattara qui incarne la souveraineté politique de notre pays dont le crédo est la fraternité et l'unité citoyenne de sa diversité sociale.
Le discours de la "seconde Indépendance", de la guerre de libération, que vous continuez de tenir est démenti par la célébration du 58 ième anniversaire de l'Indépendance de notre pays.

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Ne pas perdre de vue le cap de la démocratie républicaine pluraliste en Côte d’Ivoire.

Que pourrait apporter de plus à notre pays, en matière de bonne gouvernance politique économique et sociale, ainsi qu’en matière d’amélioration des conditions de vie des populations, la « coalition » hétéroclite et incohérente qui se reconstitue en ce moment, sous un modèle à la fois communautaire et stalinien, pour tenter d’enferrer le front républicain RHDP ?

Que pourrait apporter de plus, en matière de démocratie républicaine pluraliste, cette « coalition » de triste mémoire qui se reconstitue sous les signes de la conception royaliste et autocratique du pouvoir ?

Quel programme économique, quel projet sociétal cette « coalition » propose-t-elle à la Côte d’Ivoire qui serait devenue selon elle un « enfer » ? Quel modèle de redistribution propose-t-elle aux Ivoiriens ? Comment les acteurs de cette coalition comptent-ils articuler la paire investissement/redistribution ?

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La gouvernance responsable en Côte d’Ivoire : les cas d’école du RHDP et du FPI. (1ère partie)

En démocratie, le gouvernement et l'opposition sont soumis à des cahiers de charges réciproques envers la société civile. Leur légitimité dépend de leur capacité à les remplir. En vertu du principe de limitation du pouvoir par les droits fondamentaux des personnes, le Gouvernement est tenu de répondre intégralement de la société sans se défausser sur des tiers. Il est soumis au principe démocratique de responsabilité politique. L’opposition est, sur le même registre, tenu de redresser le gouvernement sur les chapitres respectifs du respect des droits et du service de l’intérêt général et du Bien commun.

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Quelle alternance en Côte d’Ivoire ?

L’alternance du pouvoir est une composante importante de la démocratie. Elle n’est pour autant démocratique et n’accomplit sa fonction émancipatrice qu’en étant programmatique. L’alternance programmatique du pouvoir consiste en une succession de programmes économiques et de projets sociétaux inclusifs concurrentiels et différents dans le gouvernement de l’Etat. L’alternance formelle, quant à elle, consiste en une succession de personnes et de partis dénués de programmes économiques et sans projets sociétaux inclusifs et différents à la tête de l’Etat. Les alternances constituées par une succession de programmes et de projets sociétaux différents d’exclusion et de ségrégation font  partie de cette alternance formelle du pouvoir.

Le premier type d’alternance formelle entretient le statu quo de la domination et de la protection des privilèges des gouvernants et de leurs clientèles dans la société civile et dans le système politique au détriment de la société globale. Le second type d’alternance formel conduit au chaos, à la désagrégation de l’Etat et à la guerre civile.

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L’alternance, oui mais… quels sont les programmes politiques des opposants en Côte d’Ivoire?

Quels sont les programmes politiques et les projets sociétaux des opposants ivoiriens face au programme et au projet sociétal libéral du gouvernement RHDP? Quelles visions économique, sociale et politique alternatives inclusives ont-ils à proposer au peuple ivoirien?

Les principes réglant l’alternance formelle du pouvoir en démocratie sont constitutionnellement écrits. Néanmoins, quoique non écrite,  l’exigence faite à tout candidat d’assortir d’un programme politique et d’un projet sociétal inclusifs, sa prétention à exercer le pouvoir suprême est un impératif démocratique de droit. C’est une évidence juridique et politique. Le programme alternatif est la dimension substantielle qui justifie l’exigence formelle d’alternance car le Pouvoir démocratique est le moyen d’une fin plus haute. En démocratie le Pouvoir sert à organiser la coexistence de la diversité sociale dans le respect des droits individuels et collectifs.

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Côte d’Ivoire : le PDCI doit choisir le Parti unifié RHDP.

Déchiré  entre son aile  démocratique et son aile  nationaliste et populiste, comme l’atteste la déclaration surprenante d’un Henri Konan Bédié manifestement sous pression,  le PDCI doit se déterminer comme partie prenante à part entière du RHDP, Parti unifié. Le propos du chef du PDCI ne remet pas en question la légitimité de cette formule politique en Côte d’Ivoire.

Depuis les expériences totalitaires du XXème siècle, le modèle du bloc libéral,  une variante du front républicain, a été éprouvé dans les démocraties pluralistes  comme étant l’un des dispositifs politiques les plus efficients, permettant de préserver la République contre le péril nationaliste. La nécessité politique du RHDP, Parti unifié, reste donc d’actualité en Côte d’Ivoire.

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Le RHDP Parti-unifié face à l’imposture démocratique en Côte d’Ivoire.

Selon l’opposition ivoirienne, la Côte d’Ivoire se serait transformée en un enfer sous le gouvernement RHDP depuis 2011. Le pays vivrait sous la férule d’une dictature néo-colonialiste qui l’aurait livré à la mondialisation et au néo-libéralisme. Identifiant la situation actuelle de la Côte d’Ivoire à celle d’un pays envahi par des forces étrangères, certains acteurs politiques dans l’opposition, et même au gouvernement, mobilisent la solution nationaliste. Ils ont réactivé, à cette fin, les thématiques de la lutte de libération nationale contre une invasion étrangère. Etouffé, selon eux, par une domination étrangère devenue intolérable, le pays serait en ébullition et au bord  de la révolte populaire.

La diffusion d’une image aussi calamiteuse du pays semble relever d’une tentative systématique de désinformation et d'intoxication psychologique des opinions publiques, un viol des masses par une propagande politique poursuivant un objectif déterminé dans la guerre de succession.

Cette manière de voir la Côte d’Ivoire recouvre-t-elle quelque vérité? Pour en évaluer l’objectivité, il faut s’en référer à la vision du monde et aux idéologies implicites  des acteurs politiques qui la défendent.

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Côte d’Ivoire : la récusation de la Commission Electorale Indépendante (CEI) cache un négationnisme.

La bronca anti-CEI de la plate-forme de l’opposition à laquelle vient de se joindre une des factions du PDCI est-elle démocratiquement fondée? Est-il déraisonnable de penser que cette contestation s’inscrit dans la continuité de la bataille de l’opinion que le FPI a engagée, depuis sa défaite  électorale de 2010, afin d’accréditer la thèse du complot international ?

Le FPI est  habitué à boycotter toutes les élections depuis sa défaite électorale à la présidentielle de décembre 2010. La raison profonde de la contestation de la CEI semble donc être tout autre que celle officiellement avancée : le déséquilibre numérique de ses membres et le dépassement du mandat de son Président. La récente dénonciation opportuniste, inédite et spectaculaire de cette commission par l’une des factions du PDCI, autorise à douter de la sincérité démocratique de cette récusation.

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Côte d’Ivoire : le gouvernement ivoirien est-il néolibéral ?

Peut-on soutenir,  sans déformer la réalité ivoirienne qui me semble bien plus complexe, que le gouvernement ivoirien  a fait le choix du néo-libéralisme débridé  comme l’insinue le sociologue ivoirien Francis Akindès ? Peut-on soutenir qu’en Côte d’Ivoire prévalent le retrait de l’Etat et la régulation exclusive de la main invisible du marché ? Le gouvernement Ivoirien s’en est-il remis au marché pour résoudre les problématiques politiques en Côte d’Ivoire? Peut-on dire que la régulation politique est oubliée au profit de la régulation économique ? Peut-on accuser  le gouvernement ivoirien  de faire l’impasse sur la politique, alors même qu’il se soucie de citoyenneté et de représentation parlementaire de la diversité sociale en Côte d’Ivoire, et qu’il met en œuvre des réformes pour  améliorer l’efficience de la régulation politique de la cité ?  

Sur ce registre le peuple ivoirien, en sa majorité, me semble avoir une lecture bien plus juste que les spécialistes. Les évènements de la semaine écoulée délivrent, de ce point de vue,  une leçon dont il faut tenir compte dans les analyses de la problématique ivoirienne de la redistribution et de la justice sociale.

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La défiance du peuple face à la plate-forme de l’opposition en Côte d’Ivoire.

L’échec de la  manifestation de la plate-forme de l’opposition  contre le Sénat, et contre la CEI, n’a pas été causé par l’intervention des forces de l’ordre. Les revendications et les contestations engagées par  la plateforme de l’opposition ne mobilisent pas la majorité des Ivoiriens. Elles ne semblent mobiliser que le carré de leurs militants. Le caractère clairsemé des rangs des manifestants du mouvement de contestation de la CEI et du Sénat en est l’attestation contextuelle.

Certes, l’intervention répressive des forces de l’ordre doit être dénoncée car elle heurte le principe démocratique de la liberté de manifester. Le gouvernement ivoirien doit s’interdire de transiger avec les principes de la démocratie qui fondent sa légitimité. La molestation d’un journaliste par les forces de l’ordre est éminemment condamnable. Néanmoins, cette dénonciation ne doit pas servir à cacher l’échec politiquement significatif de la manifestation du groupe  EDS de Armand Ouégnin.

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Présidentielle 2020 : vivement le débat programmatique et sociétal pour sauvegarder la démocratie en Côte d’Ivoire !

L’affrontement politique ivoirien doit impérativement être programmatique et sociétal. Sa dérive personnaliste favorise les impostures. Elle fait perdre de vue les enjeux centraux de la démocratie et sert de camouflage aux escroqueries politiques et aux programmes les plus dangereux. Elle exonère du nécessaire débat programmatique et sociétal sans lequel le libre choix des gouvernants par les gouvernés qui définit la démocratie est impossible.

Peut-on parler de libre-choix quand les électeurs ne savent pas quelle sera la politique économique, sociale ou internationale des élus ? De ce point de vue la réduction du débat démocratique aux discussions procédurales est une manœuvre de diversion. Ce réductionnisme qui dispense du débat programmatique et sociétal est le cache-sexe de la dérive personnaliste qui met en crise la démocratie.

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Côte d’Ivoire : le rôle de la société civile face à l’échiquier politique ivoirien.

La configuration de l’échiquier politique ivoirien est singulière. Cette singularité inquiétante appelle un engagement citoyen en vue de préserver les acquis démocratique et la stabilité politique de notre pays. En quoi consiste cette singularité de notre échiquier ?

La coalition RHDP au pouvoir est démocratique et républicaine. Sa gouvernance le prouve. L’opposition est, quant à elle, majoritairement constituée par des formations anti-démocratiques et anti-républicaines qui se réclament du nationalisme défensif et du national populisme. Les formations démocratiques et républicaines de cette opposition peinent à se définir idéologiquement et à représenter une base sociale clairement identifiée.

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Côte d’Ivoire : nos partis d’opposition nous prouvent-ils qu’ils sont capables de mieux diriger le pays?

Cette question vitale mérite d’être posée car l’opposition ivoirienne est, depuis un long moment, engagée dans une stratégie multiforme de délégitimation du gouvernement. La critique argumentée et les projets de société alternatifs crédibles qui pourraient valider sa prétention à mieux diriger le pays se font pourtant attendre.

 En démocratie républicaine, l’aptitude de l’opposition à gouverner repose sur sa capacité à justifier argumentativement ses positions et à élaborer des projets de société inclusifs et intégrateurs qui battent en brèche ceux du gouvernement. C’est en remplissant cet office dans les règles de l’art politique qu’elle se qualifie comme contre-pouvoir capable de gouverner.

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Pour éclairer le débat politique en Côte d’Ivoire : qu’est-ce que le libéralisme ?

Le RHDP, la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire est une coalition démocratique et républicaine d’obédience libérale. Son programme politique social et économique et son projet sociétal s’en inspirent. La critique de sa gouvernance par les partis d’opposition ivoiriens devrait donc s’effectuer  corrélativement aux principes de cette obédience. Pour qu’il en soit ainsi, les partis d’opposition se doivent d’affirmer clairement leurs obédiences idéologiques, leurs projets sociétaux et les catégories socio-professionnelles qu’ils prétendent représenter et servir. La constructivité de leur critique en dépend.  En démocratie multi-partisane, le respect du principe d’identité par tous  les acteurs de l’échiquier politique est un impératif juridique. Or force et de reconnaître qu’un flou préjudiciable à la clarté du jeu politique persiste sur ce plan en Côte d’Ivoire.  Bien malin celui qui pourra dire de quel type de socialisme se réclame le FPI de Laurent Gbagbo qui ,en ses divers courants, semble relever d'un mélange confus entre extrémisme identitaire de droite et extrémisme révolutionnaire de gauche. Bien malin aussi celui qui pourra dire de quel type de libéralisme se réclame le LIDER de Mamadou Koulibaly en tant qu’opposé au gouvernement libéral RHDP au pouvoir. Mes exhortations jusqu’à ce jour, quant à cette exigence capitale, sont restées lettre morte.  (Cf. « Partis politiques africains quels sont vos valeurs, vos idéologies et projets de société respectifs ? L’exemple de la Côte d’Ivoire ». Cedea.net Novembre 2012).

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Côte d’Ivoire : les infrastructures économiques au service des droits humains.

En Côte d’Ivoire, certains acteurs politiques dévalorisent la politique de développement des infrastructures menée par l’actuel gouvernement.  Se revendiquant du libéralisme conservateur ou du socialisme, ils dénigrent, et même rejettent, une politique économique qui ferait de la reconstruction des infrastructures et de l’investissement l’axe majeur de la gouvernance. Ils accusent le gouvernement ivoirien d’être indifférent à une demande sociale centrale et vitale des ivoiriens: la réconciliation nationale. La politique d’investissement et de reconstruction tout azimut des infrastructures mise en œuvre par le gouvernement  serait une diversion destinée à dissimuler  le viol quotidien des droits des populations ivoiriennes. Prétendant dénoncer ce qui leur paraît être une vulgaire manœuvre  de camouflage politique,  l’un d’entre eux a pour cela récemment proclamé que les Ivoiriens ne se laissent nullement impressionner par les infrastructures. La redondance régulière de ce discours, qui est décliné sous tous les modes dans le but d’en faire une vérité politique,  nous oblige à poser cette question : les infrastructures économiques sont-elles incompatibles avec le respect des droits de l'homme?

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