Articles par balises :Terrorisme

Combattre AQMI avec les valeurs de la République, des Cultures et des Religions.

AQMI est un égrégore.

AQMI, comme nous l'avons démontré,  est un non-être, un égrégore. Il vit de nos démissions et de nos abdications. L'inefficience, historiquement attestée,  de la solution militaire, de la force matérielle brutale,  contre ce néant,  procède de la nature foncièrement inconsistante de l'entité qui vient de nous agresser  à Grand-Bassam en nous utilisant contre nous-mêmes. Quand nous disons « nous », nous nous comprenons dans ce pronom personnel à la fois comme Ivoiriens et Africains. Nous nous comprenons comme communauté sociale et politique intégrée en un ensemble régional par un sentiment d'appartenance commune.

Des quatre coins du monde, de l’Europe, du Proche et Moyen Orient à l’Afrique Noire et Blanche,  la résilience de Daech, d’Al Qaeda, et d’AQMI, ces phœnix du mal,  qui renaissent de leurs cendres après avoir été anéantis par le feu des mitrailleuses, des missiles, des bombes et des grenades, dit éloquemment l’inefficience  de la solution militaire et sécuritaire exclusive que nous sommes tentés de privilégier en Afrique Noire sans les augmenter par l’indispensable autorité morale.  

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Nous ne devons pas céder à la peur face à AQMI. En voici les raisons.

 

Nous ne devons pas avoir peur parce que Aqmi est foncièrement faible et non pas seulement parce que sa puissance militaire, en réalité illusoire, a été fortement entamée par l’opération militaire française Barkhane. Aqmi est foncièrement faible parce que cette entité est, en réalité, un groupuscule d’individus apeurés qui se cachent, dans les grottes et les sables du désert sahariens, qui tremblent d’effroi au moindre bruit d’un aéronef. Ces individus qui portent le masque de la terreur et qui célèbrent la mort, ont en réalité une peur panique de la mort. Ils tiennent aux dominiums et aux impériums temporels, à la vie physique et à ses jouissances sensibles. Ce sont des êtres faibles qui ne sont forts que de la démission, de la naïveté et de la peur  de ceux qu'ils agressent.

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Attentat de Grand-Bassam. Comment empêcher la répétition de l’odieuse et lâche agression?

Il faut d’abord insister sur  un impératif. Respecter  le principe sacro-saint d’unité nationale face à l’agression terroriste odieuse et lâche que la Côte d’Ivoire vient de subir est une Loi non écrite à laquelle chaque ivoirien se doit de ne pas déroger. Cet impératif commande de faire front commun contre l’agression commanditée par les trafiquants esclavagistes moyen-orientaux et maghrébins d’AQMI qui l’ont fièrement revendiqué. L’Islam n’est pas impliqué dans la forfaiture de ces trafiquants qui n’en ont cure. Le principe d’unité nationale commande de resserrer les rangs entre les communautés et les confessions du pays, de bâtir un front sacré entre toutes les composantes de la cité ivoirienne. Il appelle à  éviter de diviser le corps social ivoirien par des stigmatisations, par une chasse à des ennemis intérieurs, une chasse aux sorcières. Le respect de ce principe cardinal devient vital lorsque le tissu social du pays agressé est en reconstruction après avoir été détruit par une guerre civile comme l’est la Côte d’Ivoire. C’est la condition ultime pour lutter efficacement contre la répétition du crime terroriste  dans notre pays.

 Néanmoins, si nul Etat n’est à l’abri de l’agression terroriste et si elle est souvent imparable,  c’est bel et bien parce qu’elle procède  toujours  de l’intérieur du pays attaqué. Toute attaque terroriste a un caractère interne irréductible qui appelle la société à chercher les solutions du mal à travers un regard rétrospectif et autocritique. AQMI ou Daesh qui s’enorgueillissent de pouvoir frapper de l’intérieur leurs  cibles subsahariennes, sans avoir besoin d’utiliser des commandos arabes moyen-orientaux ou maghrébins, savent que leurs  armes les plus puissantes sont les commandos d’autochtones régionaux et  locaux qu’ils parviennent à décerveler et à retourner contre leur propre pays. Les assaillants qui ont semé indistinctement la mort sur les plages de Grand-Bassam sont des négro-africains, des mules regroupées dans des légions terroristes dédiées. « Que ce soit au Mali, au Burkina Faso ou en Côte d'Ivoire, les assaillants sont souvent issus de la sous-région et s'infiltrent plus facilement dans la population ; ceux de Ouagadougou étaient Peuls, Arabes et Touaregs noirs » note un analyste du Nouvel Observateur.

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En Afrique Noire, ouvrons les yeux sur la corruption qui fait le lit du terrorisme djihadiste

Ouvrir en Afrique Noire, les yeux sur la menace mortelle  des terrorismes esclavagistes de Daesh, de Al Qaeda et de leurs filiales maghrébines Aqmi qui ciblent en ce moment l'Afrique Noire en missionnant leurs différents sous-traitants africains locaux, c'est d'abord ouvrir les yeux sur la corruption locale interne qui leur ouvre, grande, les portes de nos cités. (Cf lemonde.fr/Afrique. Menaces-dans-le-sahel-ouvrons-les-yeux par Laurent Bigot)

Pour lutter efficacement contre ce nouveau terrorisme, qui nous rappelle de douloureux souvenirs en tant qu’Africains, ce terrorisme d’esclavagistes, les dirigeants politiques africains doivent travailler à construire l’unité de la nation par l’intégration politique et économique de la pluralité sociale, bâtir la citoyenneté et mettre la puissance publique au service de sa pérennité. Ils doivent pour cela assumer leurs responsabilités politiques qui sont de DEFENDRE L’INTÉRÊT GÉNÉRAL, de SERVIR LE BIEN COMMUN, d’ASSURER LA SÉCURITÉ DES POPULATIONS.

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Attentat terroriste de Ouagadougou ! Pourquoi et que faire ?

Le scénario d’asservissement culturel et économique des populations de l’Afrique Noire  n’a pas varié d’un iota depuis des siècles. Une entreprise d’expansion économique et culturelle, murie hors d’Afrique, enrôle de gré ou de force des Négro-africains en qualité d’agents actifs locaux, c’est-à-dire précisément en qualité de mules serviles pour implanter territorialement en Afrique Noire, l’idéologie, la culture ,les représentations et les comportements qui vont assurer sa tutelle. Le chef de l’expédition de Ouagadougou avait « des traits maghrébins, mesurait un peu plus d’1,80 m et portait une chemise bleu-rouge avec un jean ». Il dirigeait l’équipée  sanglante sur Ouagadougou à la tête d'un commando constitué de deux Négros Africains, des hommes de main du chef missionné par Aqmi la filiale maghrébine d’une entreprise terroriste implantée au Moyen-Orient. Combattre les « croisés » (sic) en Afrique, y implanter un nouvel islam sectaire dans un projet d’acculturation, déraciner l’islam contemplatif syncrétique des Africains, le remplacer par un islam politique réinterprété comme idéologie d’un Etat expansionniste, telles sont les missions confiées aux filiales maghrébines de la centrale moyen-orientale,  et sous-traitées localement par des Négro-africains recrutés en tant que mercenaires pour les besoins de la cause lointaine. Du Nigeria, où des émules qui sont en réalité des mules locales se sont pleinement réapproprié ce projet, au Mali, une stratégie de pénétration de l’Afrique Noire configurée selon le modèle du Croissant se substitue après deux siècles à l’ancienne pénétration coloniale qui fut configurée selon le modèle de la Croix.

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Quel est l’objectif cardinal de la révolution démocratique en Afrique Noire ?

Après un quart de siècle, un bilan contrasté se dégage de l’expérience démocratique en Afrique Noire. La vigueur de la demande démocratique des peuples et les transitions démocratiques réussies en Côte d’Ivoire et  au Burkina Faso,  ne font pas oublier la résistance des autocraties qui tendent à se perpétuer au moyen des coups d’Etat constitutionnels. Dans la plupart des pays d’Afrique Noire, la politique démocratique a été réduite à l’affrontement entre les élites pour l’appropriation du pouvoir et on a demandé à l’économie de marché de résoudre par elle-même les problèmes de la pauvreté, de l’inégalité et de l’exclusion sociale que son darwinisme interne contribue pourtant à aggraver.

 La dérégulation de l’économie  et la croissance n’ont donc pas permis de résorber la grande pauvreté et de réduire les inégalités. On a plutôt assisté à une progression concomitante de la croissance économique, de la grande pauvreté, du creusement des inégalités, de l’exclusion sociale et politique. Cette dualisation accrue des sociétés d’Afrique Noire se traduit par le développement du risque terroriste, du nationalisme ethnique et confessionnel, de la guerre civile et du sécessionnisme. Ce déficit social et politique met donc en évidence les limites intrinsèques d’une démocratie qui s’est mise à la remorque de l’économie dérégulée de marché en abdiquant de son rôle politique spécifique.

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Comment lutter efficacement contre le djihadisme de la terreur en Afrique Noire ? Le paradoxe africain (2èm partie)

Un mois après  les effroyables massacres perpétrés par le djihadisme de la terreur à Charlie hebdo et à Montrouge, il est nécessaire de tirer les leçons de ces événements pour l’Afrique noire  qui s’était sentie  à juste titre concernée et avait pris position. La lutte contre le djihadisme de la terreur est en effet  un combat pour la survie de la République et de la Démocratie. Elle est aussi un combat contre les politiques de prédation qui génèrent les djihadismes de la terreur, les divers sécessionnismes et les replis défensifs meurtriers sur les identités confessionnelles et ethniques.

En Afrique noire, les marches républicaines spontanées du 11 janvier 2015 furent celles de la défense de l’ordre républicain et de la Démocratie contre les  dictatures  confessionnelles et ethniques! On a marché pour sauvegarder le modèle républicain et démocratique pluraliste et pour rejeter les autocraties, les  modèles politiques homogénéisants, ségrégationnistes et les politiques prédatrices qui vont avec. On a marché pour défendre la dignité humaine et le respect des droits humains  contre  les massacres et les inhumanités perpétrées par les diverses dictatures du continent. On a marché pour rappeler l’urgence d’une intervention internationale contre le djihadisme de la terreur au Nigeria et ailleurs en Afrique. On a marché pour défendre les valeurs de la liberté contre celles de l’oppression et de l’asservissement.

Mais, en Afrique Noire, la mobilisation républicaine spontanée qui avait soulevé les populations dans de nombreux pays est cependant retombée. A travers des manifestations anti-Charlie-hebdo, une problématique de défense identitaire de type confessionnel s’est substituée  à la problématique  républicaine, démocratique, humaniste et morale qui inspirait la mobilisation contre le djihadisme de la terreur de boko haram.

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A quand une marche républicaine à Abuja ? Le paradoxe africain après Paris, Maiduguri et Baga

Après la marche républicaine de Paris qui avait  pleinement révélé le caractère scandaleux  du silence de la communauté internationale face au drame nigérian, on s’attendait à une marche républicaine expresse de la communauté internationale  à Abuja!

On assiste, au contraire, à la mise en place laborieuse d’une riposte institutionnelle et militaire régionale  au djihadisme de la terreur de boko haram et à une certaine indifférence des sociétés civiles! De la même manière,  l’enthousiasme révolté du « Bring back our girls » avait vite cédé la place à l’indifférence et à un sentiment d’impuissance.

Après le rassemblement citoyen international auquel de nombreux Africains ont pris spontanément part pour défendre  les valeurs républicaines blessées,  on s’attendait à un rassemblement citoyen  transfrontalier en Afrique pour défendre la République et le respect de la dignité humaine contre la barbarie djihadiste et l’intégrisme confessionnel.

On a, au contraire, le spectacle étrange et inquiétant des manifestations « anti-Charlie hebdo » qui se révèlent être des manifestations vouées à la  défense du fondamentalisme confessionnel antirépublicain. Des marches anti-Charlie hebdo s’avèrent être des quasi-justifications des effroyables massacres perpétrés par le djihadisme de la terreur en Afrique et dans le monde.

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En quoi consiste le blasphème?

Il est vital de se poser cette question essentielle  en ces temps  dangereux où certaines interprétations dévoyées des Livres  saints  du Christianisme et de l’Islam menacent de confirmer  les prévisions les plus sombres et les plus délirantes de Nostradamus, en mettant le feu à la planète!

En quoi consiste le véritable blasphème ? En quoi consiste le véritable outrage  au nom de Dieu en ce bas monde ? En quoi consiste la véritable idolâtrie qui insulte l’enseignement des Prophètes de Dieu? Qu’est-ce qu’être infidèle au Dieu Unique  du Christianisme et de l’Islam ? Insulter Dieu, est-ce  caricaturer ses Prophètes ou  violer la dignité de ses créatures à travers des actions qui contredisent la Loi d’Amour universel, de Fraternité et de Tolérance ?

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Boko Haram utilise-t-il ses otages féminins comme explosifs humains ?

 

Les médias internationaux ont à peine rapporté la nouvelle du récent attentat suicide féminin qui,  après bien d’autres,  est survenu le samedi 29 Novembre 2014 dernier au Monday Market, un marché très fréquenté du centre de Maiduguri. Deux jeunes femmes ont fait exploser des bombes dissimulées sous leurs vêtements (burka) sans que la succession inquiétante de ces évènements inédits en Afrique n’ébranle la torpeur de la communauté internationale.  La vague d’indignation mondiale et la mobilisation  internationale  qu’avait suscitées l’enlèvement massif des lycéennes nigérianes par la secte islamiste boko haram  ont donc laissé étrangement place à l’indifférence alors même  que la multiplication des attentat-suicide féminins semble prouver que ces otages féminins sont maintenant massacrés au quotidien par les barbares qui les utilisent comme explosifs humains.

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