Articles par balises :Guerre d’extermination

Côte d’Ivoire : Front Populaire Ivoirien versus Front National français : la logique antidémocratique du front.

Le Front Populaire Ivoirien est, comme le Front National français, un front de guerre. En politique, la dénomination partisane de front renvoie à une définition du combat politique comme combat de type militaire. Elle signifie un positionnement et une ligne d’affrontement contre des ennemis à anéantir, et non pas contre des adversaires-partenaires avec lesquels négocier et passer des compromis.

 Le Front National français est récemment sorti du front, autrement dit de l’opposition frontale qui récuse les compromis, parce qu’il aspire à s’inscrire dans la République et exercer le pouvoir d’Etat. Il a compris le message des Français qui lui fut délivré de manière cinglante au 2ème tour de la présidentielle. Il envisage d’entrer dans le rassemblement, afin de pouvoir s’adresser à tous les Français sans exclusion. On peut néanmoins en douter en raison de sa conception racialiste de la nation et de son refus de l’altérité.

Le Front Populaire Ivoirien est, quant à lui, resté au front où tente de l’y rejoindre la faction identitaire du PDCI, qui tient le langage de l’enrôlement militaire. Cette faction parle d’hommes à disposition et de moyens en sa possession pour prendre le pouvoir.

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En Afrique Noire, ouvrons les yeux sur la corruption qui fait le lit du terrorisme djihadiste

Ouvrir en Afrique Noire, les yeux sur la menace mortelle  des terrorismes esclavagistes de Daesh, de Al Qaeda et de leurs filiales maghrébines Aqmi qui ciblent en ce moment l'Afrique Noire en missionnant leurs différents sous-traitants africains locaux, c'est d'abord ouvrir les yeux sur la corruption locale interne qui leur ouvre, grande, les portes de nos cités. (Cf lemonde.fr/Afrique. Menaces-dans-le-sahel-ouvrons-les-yeux par Laurent Bigot)

Pour lutter efficacement contre ce nouveau terrorisme, qui nous rappelle de douloureux souvenirs en tant qu’Africains, ce terrorisme d’esclavagistes, les dirigeants politiques africains doivent travailler à construire l’unité de la nation par l’intégration politique et économique de la pluralité sociale, bâtir la citoyenneté et mettre la puissance publique au service de sa pérennité. Ils doivent pour cela assumer leurs responsabilités politiques qui sont de DEFENDRE L’INTÉRÊT GÉNÉRAL, de SERVIR LE BIEN COMMUN, d’ASSURER LA SÉCURITÉ DES POPULATIONS.

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