Articles par balises :Confessions

La démocratie est-elle menacée en Côte d’Ivoire ?

Aux yeux de certains, la démocratie serait gravement menacée en côte d'ivoire en raison de nombreux échecs et inaccomplissements dont les plus graves sont : le monopole ethnique et régionaliste du pouvoir, la mise sous tutelle du PDCI dans la coalition, les entraves mises à l'opposition partisane,  l’embrigadement partisan  des institutions de l'impartialité démocratique telles la Commission Electorale Indépendante (CEI) et le Conseil Constitutionnel (CC). Selon ces critiques, ces dévoiements qui mettent en danger la démocratie en Côte d’Ivoire sont largement dus à l'inadéquation d'un modèle importé de démocratie.

On a vu alors ces tenants d'une autochtonie en matière de démocratie, tel Mr Lembe Tiky en un article publié dans Lebanco du 15-02-2015 (cf. http://www.lebanco.net/banconet/bco24799.htm), préconiser l'abandon pur et simple de la démocratie libérale au profit d'une démocratie inspirée par les cultures politiques et les formes de gestion du pouvoir des royautés et des aristocraties précoloniales africaines.

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Comment lutter efficacement contre le djihadisme de la terreur en Afrique Noire ? Le paradoxe africain (2èm partie)

Un mois après  les effroyables massacres perpétrés par le djihadisme de la terreur à Charlie hebdo et à Montrouge, il est nécessaire de tirer les leçons de ces événements pour l’Afrique noire  qui s’était sentie  à juste titre concernée et avait pris position. La lutte contre le djihadisme de la terreur est en effet  un combat pour la survie de la République et de la Démocratie. Elle est aussi un combat contre les politiques de prédation qui génèrent les djihadismes de la terreur, les divers sécessionnismes et les replis défensifs meurtriers sur les identités confessionnelles et ethniques.

En Afrique noire, les marches républicaines spontanées du 11 janvier 2015 furent celles de la défense de l’ordre républicain et de la Démocratie contre les  dictatures  confessionnelles et ethniques! On a marché pour sauvegarder le modèle républicain et démocratique pluraliste et pour rejeter les autocraties, les  modèles politiques homogénéisants, ségrégationnistes et les politiques prédatrices qui vont avec. On a marché pour défendre la dignité humaine et le respect des droits humains  contre  les massacres et les inhumanités perpétrées par les diverses dictatures du continent. On a marché pour rappeler l’urgence d’une intervention internationale contre le djihadisme de la terreur au Nigeria et ailleurs en Afrique. On a marché pour défendre les valeurs de la liberté contre celles de l’oppression et de l’asservissement.

Mais, en Afrique Noire, la mobilisation républicaine spontanée qui avait soulevé les populations dans de nombreux pays est cependant retombée. A travers des manifestations anti-Charlie-hebdo, une problématique de défense identitaire de type confessionnel s’est substituée  à la problématique  républicaine, démocratique, humaniste et morale qui inspirait la mobilisation contre le djihadisme de la terreur de boko haram.

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