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Attentat de Grand-Bassam. Comment empêcher la répétition de l’odieuse et lâche agression?

Il faut d’abord insister sur  un impératif. Respecter  le principe sacro-saint d’unité nationale face à l’agression terroriste odieuse et lâche que la Côte d’Ivoire vient de subir est une Loi non écrite à laquelle chaque ivoirien se doit de ne pas déroger. Cet impératif commande de faire front commun contre l’agression commanditée par les trafiquants esclavagistes moyen-orientaux et maghrébins d’AQMI qui l’ont fièrement revendiqué. L’Islam n’est pas impliqué dans la forfaiture de ces trafiquants qui n’en ont cure. Le principe d’unité nationale commande de resserrer les rangs entre les communautés et les confessions du pays, de bâtir un front sacré entre toutes les composantes de la cité ivoirienne. Il appelle à  éviter de diviser le corps social ivoirien par des stigmatisations, par une chasse à des ennemis intérieurs, une chasse aux sorcières. Le respect de ce principe cardinal devient vital lorsque le tissu social du pays agressé est en reconstruction après avoir été détruit par une guerre civile comme l’est la Côte d’Ivoire. C’est la condition ultime pour lutter efficacement contre la répétition du crime terroriste  dans notre pays.

 Néanmoins, si nul Etat n’est à l’abri de l’agression terroriste et si elle est souvent imparable,  c’est bel et bien parce qu’elle procède  toujours  de l’intérieur du pays attaqué. Toute attaque terroriste a un caractère interne irréductible qui appelle la société à chercher les solutions du mal à travers un regard rétrospectif et autocritique. AQMI ou Daesh qui s’enorgueillissent de pouvoir frapper de l’intérieur leurs  cibles subsahariennes, sans avoir besoin d’utiliser des commandos arabes moyen-orientaux ou maghrébins, savent que leurs  armes les plus puissantes sont les commandos d’autochtones régionaux et  locaux qu’ils parviennent à décerveler et à retourner contre leur propre pays. Les assaillants qui ont semé indistinctement la mort sur les plages de Grand-Bassam sont des négro-africains, des mules regroupées dans des légions terroristes dédiées. « Que ce soit au Mali, au Burkina Faso ou en Côte d'Ivoire, les assaillants sont souvent issus de la sous-région et s'infiltrent plus facilement dans la population ; ceux de Ouagadougou étaient Peuls, Arabes et Touaregs noirs » note un analyste du Nouvel Observateur.

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