Articles par balises :Civile

Partis politiques et ONG : une salutaire séparation des tâches en démocratie.

Un chef de parti politique n’est pas un chef d’ONG caritative. Quand un chef de parti va à la rencontre des populations en agissant sur le terrain comme agirait un chef d’ONG caritative, il viole le principe démocratique de séparation des systèmes du corps politique. Il contrevient à la règle de la division des tâches entre les associations volontaires de la société civile et les institutions de la société politique. Il pèche contre l’éthique du régime qui garantit l’autonomie des individus et des collectivités contre les empiètements des pouvoirs politiques. Cette intrusion est clientéliste.

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Présidentielle 2020: le synopsis critique des forces politiques en présence en Côte d’Ivoire.

En Côte d’Ivoire, deux forces politiques aux profils marqués et spécifiques se dégagent de la dynamique des affrontements résultant de la guerre de succession et de la précocité de la campagne électorale qui s’en est suivie.

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La maîtrise de la bataille politique condition de la victoire du RHDP en Octobre 2015. 4ème partie

A la différence de l’ex-pouvoir ivoirien dépourvu de vision et de clairvoyance économique et politique, la problématique centrale de la distribution des ressources a été clairement identifiée par le pouvoir ivoirien actuel. Le choix politique qu’impose cette problématique est allé à l’investissement. La question est alors de légitimer politiquement ce choix économique. Or cette légitimation ne peut se faire selon l’ancienne méthode de gouvernement des démocraties du passé qui consistait pour l’exécutif à administrer l’application verticale du choix technocratique d’un pouvoir central. Il importe au contraire  de légitimer le choix du Pouvoir ivoirien conformément à la nouvelle méthode démocratique d’attention à la particularité. Celle-ci appelle les gouvernements à servir l’intérêt général en étant attentif aux situations individuelles et en traitant des cas particuliers.

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Quel modèle démocratique choisir pour unir à nouveau les ivoiriens ?

Après avoir été unis  sous le modèle de la République dans  l’Etat mobilisateur à parti unique, les Ivoiriens se sont divisés dans  la démocratie multipartisane et se sont affrontés dans une guerre civile où la revendication identitaire a pris le dessus  sur la citoyenneté. A l’approche de la Présidentielle, la violence des discours et la démission symbolique du président de la CDVR qui s’est déclaré candidat à la magistrature suprême sous thème de la défense identitaire tendent à prouver que la réconciliation des ivoiriens   est prise en otage parce que certains acteurs politiques récusent le modèle démocratique actuellement appliqué en Côte d’Ivoire.

Il faut donc explorer les divers modèles démocratiques pour identifier celui qui pourrait permettre de  réaliser  cet objectif ultime : Faire revivre ensemble les ivoiriens dans la fraternité et l’hospitalité comme le proclame l’Hymne National ; refaire coexister les ivoiriens dans le sentiment d’appartenance commune qui les a toujours unis. Il s’agit donc d’évaluer, dans cette enquête, le modèle démocratique correspondant le mieux à la réalité sociale de la Côte d’Ivoire, société multiethnique et pluriconfessionnelle cosmopolite.

Trois modèles historiques s’offrent à notre investigation, la démocratie du communautarisme ethnique, la démocratie populaire du communisme révolutionnaire, la démocratie électorale représentative du libéralisme.

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