Articles par balises :Intégration nationale

L’image troublée d’Henri Konan Bédié en Côte d’Ivoire.

Le discours d’Henri Konan Bédié le 23 septembre 2018 qui fera date dans les annales de l’Histoire de la Côte d’Ivoire, est un appel défensif à la communauté contre la nation, à la chefferie traditionnelle contre l’Etat, au modèle politique de la royauté contre le modèle politique de la démocratie. Que cette instrumentalisation politique de l'ethnicité aux conséquences gravissimes ait été, semble-t-il motivée, encore une fois de plus, comme dans les années 1990, par une problématique partisane et personnelle de capture du pouvoir qui fait fi de l'intérêt général de la nation et de la condition existentielle des Ivoiriens, ne rend que plus condamnable et plus détestable l'entreprise.

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La reprise du programme houphouëtiste de modernisation par le RHDP en Côte d’Ivoire.

Héritier de l’houphouëtisme par le discours et la praxis politique, le  RHDP se situe dans la continuité du nationalisme modernisateur de Félix Houphouët-Boigny. Il reprend les grandes idées directrices de ce modèle politique et économique qui consiste à réaliser le développement à travers l’œuvre de construction d’une nation et  d’un État national au moyen de la modernisation.(Cf :Le chiffre secret de la méthodologie politique de Félix Houphouët-Boigny, cedea.net, 9 Septembre 2018)

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Le ministère de la ville, un symbole républicain fort du gouvernement Amadou Gon II en Côte d’Ivoire.

UNE INTERPRÉTATION RATIONNELLE POSSIBLE DE L’ATTRIBUTION DU MINISTÈRE DE LA VILLE A UN MINISTRE PDCI PRO-PARTI UNIFIE. CETTE ATTRIBUTION EST UNE RÉCUSATION SYMBOLIQUE DE LA FRACTION ETHNO-NATIONALISTE MINORITAIRE DU PDCI. C’EST LE SYMBOLE D’UN PROJET SOCIETAL CENTRE SUR LA MODERNISATION ET L’INTÉGRATION CITOYENNE  DE LA DIVERSITÉ SOCIALE. VOICI POURQUOI.

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En quoi le RHDP parti unifié est-il le garant de la paix sociale, de la stabilité politique et du développement économique en Côte d’Ivoire ?

Rassemblée durablement dans le consensus sur les valeurs de la démocratie républicaine, l’unification du RHDP est la formule de coalition pérenne pouvant garantir la continuité historique du programme politique et du projet sociétal d’inclusion portés par le RHDP en Côte d’Ivoire.

Le RHDP est un acteur de paix sociale, de stabilité politique et de développement économique  parce que sa gouvernance se situe dans la continuité du programme et du projet sociétal inclusifs de l’houphouëtisme. (Cf « Pour une nouvelle coalition politique éclairée par l’esprit de l’houphouëtisme » cedea.net Février 2018 . Il reprend cette vision politique qui avait été mise en œuvre avec succès dans le cadre de la démocratie de parti-unique. Il la porte plus loin dans le nouveau régime politique ivoirien de démocratie républicaine pluraliste.

Le programme houphouëtiste fut un générateur de paix parce qu’il accepta selon l’esprit de la démocratie, l’hétérogénéité de fait de la société ivoirienne. Tout en respectant les particularismes culturels, il entreprit d’unifier cette diversité sociale dans la citoyenneté pour construire entre les populations un sentiment d’appartenance nationale. Il fut un générateur de stabilité politique et de développement économique parce qu’il mobilisa le couple investissement/redistribution pour réaliser l’intégration de la société par la  modernisation du pays. Le leitmotiv  de négociation et de dialogue permit d’assurer la gestion politique des tensions sociales  générées par cette œuvre de transformation de la société.

Le RHDP s’inscrit dans la continuité de ce programme. Acceptant l’hétérogénéité de la société ivoirienne, son souci est de raffermir la citoyenneté, de rétablir l’alliance houphouëtiste des identités et de la rationalité économique moderne. Sa vision du monde est structurée par une représentation pluraliste du corps social. Il y voit un entrelacs de positions, de représentations et d’intérêts tous légitimes. Cette vision détermine sa politique sociale et économique inclusive.

Depuis 2011, le RHDP met en œuvre une politique d’intégration nationale de la société par la modernisation économique. Il mobilise le couple investissement/redistribution pour réaliser l’intégration sociale de la cité. Il gère politiquement le  changement social par la négociation et le compromis. Cette politique d’inclusion qui combine et unit les impératifs contradictoires, de diversité et d’unité, de particularité et de généralité, d’égalité et de liberté, est génératrice de paix sociale, de stabilité politique et de développement économique.

Pourquoi est-il, de ce fait, rationnel de penser et de soutenir que le RHDP parti unifié est le seul garant politique de ces états sociaux en Côte d’Ivoire ?

Il est rationnel de soutenir ce propos, parce que la majorité des offres politiques ivoiriennes concurrentes est constituée de projets sociétaux et de programmes d’exclusion ou d'anti-programmes, qui heurtent frontalement l’hétérogénéité native de la société ivoirienne. En face du RHDP se tiennent, en guise d’opposition politique, les forces du nationalisme identitaire, du populisme et du factionnalisme qui nourrissent une vision communautaire de la société et une conception autocratique du pouvoir et de l’économie.

Ce pedigree antipolitique souvent dissimulé sous un discours démocratique démagogique se trahit concrètement dans les éléments de langage et les pratiques. La mise en œuvre de cette vision du monde et de ce programme avait mécaniquement entraîné la fracture de la société ivoirienne.

Les Weltanschauungs, les programmes et les projets sociétaux de ces forces sont, pour la Côte d’Ivoire politiquement, socialement et économiquement désintégrants. L’ethno-nationalisme clôt les frontières culturelles, sépare les identités, bloque la communication interculturelle. Instituant un rapport d’exclusion réciproque entre les identités ethniques et confessionnelles, il entraîne leur fermeture. Récusant l’hétérogénéité fondatrice de notre société et voulant la reconstruire en l’homogénéisant culturellement sous le signe de l’autochtonie, il est un facteur de division et de guerre civile. Cette œuvre d’homogénéisation communautaire et de désintégration politique et économique est potentialisée par le national-populisme qui en appelle à une symbiose du peuple au rejet de l’économie libre de marché et  de la modernisation identifiées au colonialisme et au néocolonialisme. Cette division et cette rupture internes de la cité sont enfin accentuées par le factionnalisme qui réduit l’affrontement politique à la quête anomique du pouvoir, institue dans la cité la primauté des intérêts particuliers égocentrés  et des ambitions personnelles démesurées.

 L’histoire de notre pays montre, par les faits, que la mise en œuvre de ce programme politique et de cette weltanschauung avait provoqué mécaniquement la désintégration de notre pays. Malgré cette preuve historique, elle continue néanmoins de structurer le discours politique et les pratiques des blocs identitaires, des nationaux-populistes et des factions en notre pays.(Cf. "Présidentielle 2020: le synopsis critique des forces politique en présence en Côte d'Ivoire. cedea.net, Avril 2018).

 Ce synopsis critique des forces politiques en présence sur l’échiquier politique, l’investigation critique de leurs discours, de leurs éléments de langage et de leur pratique révèlent que le RHDP parti unifié est bel et bien le rempart de la paix sociale, de la stabilité politique et du développement économique en Côte d’Ivoire. Contre  le programme et le projet sociétal d’exclusion proposée par ses concurrents, son offre politique d’inclusion sociale et d’intégration économique répond aux demandes de la société ivoirienne sur ces différents registres.

Le RHDP Parti-unifié face à l’imposture démocratique en Côte d’Ivoire.

Selon l’opposition ivoirienne, la Côte d’Ivoire se serait transformée en un enfer sous le gouvernement RHDP depuis 2011. Le pays vivrait sous la férule d’une dictature néo-colonialiste qui l’aurait livré à la mondialisation et au néo-libéralisme. Identifiant la situation actuelle de la Côte d’Ivoire à celle d’un pays envahi par des forces étrangères, certains acteurs politiques dans l’opposition, et même au gouvernement, mobilisent la solution nationaliste. Ils ont réactivé, à cette fin, les thématiques de la lutte de libération nationale contre une invasion étrangère. Etouffé, selon eux, par une domination étrangère devenue intolérable, le pays serait en ébullition et au bord  de la révolte populaire.

La diffusion d’une image aussi calamiteuse du pays semble relever d’une tentative systématique de désinformation et d'intoxication psychologique des opinions publiques, un viol des masses par une propagande politique poursuivant un objectif déterminé dans la guerre de succession.

Cette manière de voir la Côte d’Ivoire recouvre-t-elle quelque vérité? Pour en évaluer l’objectivité, il faut s’en référer à la vision du monde et aux idéologies implicites  des acteurs politiques qui la défendent.

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Reconstruction des infrastructures en Côte d’Ivoire et réconciliation nationale : quelle relation?

En Afrique et partout dans le monde, les séparatismes, les sécessions, les divisions sociales et les guerres civiles proviennent de la déficience de l’intégration nationale du territoire. Ils naissent de l’exclusion de populations entières par des Etats qui, bien souvent, comme en Côte d’Ivoire dans les années 1995 jusqu’en 2010, constitutionalisent cette ségrégation. Ces problèmes surgissent de ce que l’État central abandonne et déserte des pans du territoire laissant les populations dans la déréliction et dans une précarité des conditions d’existence. Cet abandon se constate par la faiblesse de la redistribution en termes d’infrastructures et d’équipements publics.

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L’Etat ivoirien, bâtisseur et défenseur de l’intégration nationale sous la III ème République.

En 2010, la victoire de l’alliance politique entre le PDCI et RDR, au deuxième tour de la Présidentielle, a inauguré une transformation de l’État et de son rapport à la société en Côte d’Ivoire. Un État démocratique bâtisseur, patriotique et défenseur d'une intégration nationale citoyenne a remplacé un État communautaire, nationalitaire, défenseur d’une identité ethnique essentialisée. Il s’en est suivi une innovation substantielle de la gouvernance ivoirienne qui a été saluée au suffrage universel par la majorité des Ivoiriens à la Présidentielle de 2015. L’alliance entre la modernisation économique et les cultures est maintenant restaurée en Côte d’Ivoire. (cf « Le Président Alassane Ouattara sert-il l’intérêt général en Côte d’Ivoire ? » cedea.net. 14-Août-2015). Soucieuse de subordonner le pouvoir politique aux demandes, aux besoins et aux intérêts de la société, de limiter effectivement l’État par les droits de l’homme, cette innovation a été consacrée par l’adoption de la nouvelle Constitution en 2016, année de l’avènement de la IIIème République.

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