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Général Michel Gueu vs général Dogbo Blé Bruno : Honneur contre déshonneur…. Article publié le: 12 Octobre 2012

Article publié le: 12 Octobre 2012 – Auteur: Dr Alexis Dieth. – Source: Lebanco.net

Justice vient d'être rendue. Et l'exemplarité de la juste condamnation du pilier sécuritaire du régime Gbagbo qui a conclu sa carrière par l'assassinat crapuleux et symbolique d'un autre officier supérieur de l'armée recentre l'attention sur la problématique de la restauration de l'esprit républicain au sein de l'armée ivoirienne. Car en dépit de la criminalisation de l'armée par le précédent régime, l'histoire montre, à travers les choix antinomiques des deux chefs des gardes républicaines les années 2000 à 2011, que la servilité et le déshonneur ne triomphèrent jamais de l'esprit républicain et de l'honneur militaire dans le haut commandement. Au terme du verdict de la justice, il n'est pas inutile de jeter brièvement un regard rétrospectif sur les moments de cette bataille durant les années de sang et feu qui s'échelonnèrent de 1999 à 2011 pour justifier l'espoir du peuple ivoirien en son armée.

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L’ultime leçon de Barack Obama. 1ère Partie.

Quitter la scène  du Pouvoir  dans la plaisanterie et l'humour, organiser sa sortie sous un mode comique en se moquant de soi-même au terme du mandat présidentiel en démocratie, c'est la leçon du démocrate Barack Obama aux chefs d’Etats africains, démocrates prétendus, qui refusent pourtant de céder le pouvoir et qui manipulent la constitution pour le conserver au prix  des pires brutalités et des massacres de masse. Un prochain ex-Président de la République  qui ne se prend pas au sérieux, qui n’est pas « collet monté » comme on dit, qui fait des sketchs de comique et qui se représente joyeusement simple citoyen de la société civile livré aux tracas de la vie quotidienne  au terme de son mandat, c'est la leçon d'humilité de Barack Obama aux despotes africains, orgueilleux et fières malgré leur bassesse morale. Un chef d’État qui se sait faillible et remplaçable, qui a fait l'effort de se tenir à la hauteur de sa tâche, qui se prépare à céder le pouvoir au terme de la durée légale de son mandat avec la conscience du devoir accompli au service de la Nation, voilà l’inaltérable leçon qu'après Nelson Mandela, le démocrate américain d'ascendance africaine Barack Hussein Obama administre aux chef d’États africains qui ont tant de mal à se hisser à cette hauteur.

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La CPI juge sous la perspective des obligations de l’homme envers l’humanité.

Le Droit procède des obligations de l’homme envers l’homme.

Dans les cours pénales internationales qui siègent au-dessus des jurisprudences nationales et coutumières, des situations de fait et des rapports de force, pour juger les crimes perpétrés contre l’humanité, les procès se tiennent sous le registre des obligations de l’homme envers l’humanité.

Les victimes doivent être défendues en raison de la violation de leurs droits  fondamentaux d’êtres humains par des tiers qui n’ont pas reconnu envers elles  leurs devoirs inconditionnés d’obligés. Les accusés doivent aussi être défendus dans leurs droits fondamentaux en dépit du caractère abominable des crimes qui leur sont reprochés. Le tribunal qui siège pour défendre les droits de l’Humanité est obligé envers les accusés qui sont aussi, par-dessus tout, des êtres humains. « Il y a, écrit Simone Weil, obligation envers tout être humain du seul fait qu’il est un être humain ». L’accusé, Chef d’Etat, soldat, policier, milicien politicien ou simple citoyen est donc pénalement accusé devant une CPI pour avoir failli à son obligation envers des créatures qui étaient, par-dessus tout, des êtres humains.

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