Les terroristes, auteurs et commanditaires du massacre des innocents commis à Grand Bassam sont entièrement responsables et coupables. Ni leurs victimes ni le peuple ivoirien ne sont en rien responsables de leurs forfaits et de leur ignominie. Néanmoins, du point de vue de la forme, une continuité entre les crimes de masse de la guerre civile et les massacres perpétré par les terroristes doit être établie pour éclairer la spécificité de la tâche politique qui est la nôtre : la quête d’une société nouvelle et d’un ivoirien nouveau, d’une société réconciliée avec elle-même dont le Président de la République a indiqué le chemin.
Ce que nous voulons construire, c’est une société réconciliée en profondeur avec elle-même et dans la diversité de ses composantes. Notre projet national est de bâtir un nouveau corps politique intégrateur qui a exclu la séparation et l’exclusion et restauré en son sein la relation dialectique vivante de la particularité et de la généralité.