ROUTES, PONTS ET ÉQUIPEMENTS PUBLICS, VAISSEAUX SANGUINS ET ORGANES VITAUX : UNE ANALOGIE ÉCLAIRANTE.

Le corps social comme ensemble organisé est l’analogue politique d’un organisme vivant, par exemple d’un corps humain.

Entre les vaisseaux sanguins, les articulations et les organes vitaux du corps humain d'une part et les routes, les ponts, les équipements publics et les institutions du corps social d'autre part, existe UNE ANALOGIE ÉCLAIRANTE.

Les infrastructures qui sont l'armature physique du corps social, les routes, les ponts, les institutions qui permettent d'en articuler les parties et de les relier sont analogues aux vaisseaux sanguins, aux articulations et aux organes vitaux d'un corps vivant ou tout simplement d'un corps humain.

LES INFRASTRUCTURES ROUTIÈRES, LES ÉQUIPEMENTS ET LES INSTITUTIONS SONT AU CORPS SOCIAL CE QUE LES VAISSEAUX SANGUINS ET LES ORGANES VITAUX SONT AU CORPS HUMAIN .

Saisir cette analogie c'est savoir qu'un corps social ne peut se construire sans routes et sans ponts, sans équipements publics, sans institutions d'articulation et sans institutions du service de l'intérêt général qui permettent la circulation des flux vitaux et la communication organique des parties de la cité .

Comprendre cette analogie permet, par exemple, de savoir que le parti politique est, dans le corps social, sous un régime de démocratie pluraliste , un organe d'articulation permettant de relier la société civile à l'Etat pour garantir la fonction sociale de la puissance publique et de la société politique.

Il faut qu'en nos États post-coloniaux africains, les politiciens et leurs intelligentsias respectives , "leurs cellules universitaires", PUISSENT S'ÉLEVER À CETTE VISION ORGANIQUE DE LA CITÉ pour que les institutions puissent être mises au service de leur destination politique qui est de sauvegarder les libertés, de proumouvoir l'émancipation individuelle et collective, de bâtir l'unité politique de la cité à partir de la diversité ethnique et confessionnelle, de garantir sa sécurité et sa pérennité.

 

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