Ebola, qui menace de rayer de la surface de la terre africaine les hommes et les cités qu’elle atteint, a fait transparaître la dimension mortelle du manque d’infrastructures et de moyens humains. Mais ce manque, qui est loin d’être la conséquence fatale des effets induits par la domination coloniale occidentale, a été, bien souvent, causé par les politiques locales de prédation.