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Réponse à Mme Akobla, commentatrice dans Lebanco, à propos de mon parti-pris.

Suite à ma « Réponse à Mme Fanny Pigeaud », le samedi 24-Octobre 2015 dans les colonnes du journal en ligne ivoirien Lebanco.net, Mme Akobla, une citoyenne  ivoirienne à l’esprit critique aiguisé m’a fait des remarques qui me semblent fondées du point de vue de son interprétation qui était légitime. Cette citoyenne dont j’avais remarqué depuis la crise post-électorale ivoirienne les commentaires pertinents dans le Journal Lebanco durant mon séjour Viennois,  m’avait trouvé partial et outrageusement  engagé dans la défense du camp Alassane Dramane Ouattara contre le camp de Laurent Gbagbo. Le point de vue critique  de cette citoyenne admirable au jugement politique mesuré et  sûr et la réponse que je lui avais adressé  méritent d’être portés à la connaissance du public d’autant plus qu’il concerne l’une des problématiques centrales du nécessaire débat social et politique ivoirien que l’élection potentialise.

Commentaire. Rédigé par: Akobla   le: Samedi 24 Octobre 2015

« Mr Dieth moi Gbagbo ne me manque absolument pas et je ne veux même plus qu'il revienne en CI, mais je trouve que vos articles sont improductifs à la longue parce que votre parti-pris est flagrant ! Donc finalement ça enlève à l'objectivité de vos propos et c'est bien dommage. Au début quand je vous lisais j'appréciais mais maintenant je n'ai plus envie de lire et quand je le fais je fini par lire en diagonale tout le long du texte pour VITE FINIR… Akobla »

La défiance de Mme Akobla qui s’inquiète d’un parti-pris indu et d’une partialité condamnable de ma part est légitime et pertinente.  Ce que la société et les populations  ivoiriennes attendent de nous qui prétendons être des intellectuels et qui devons toutefois mériter ce statut, c’est l’impartialité d’une analyse objective critique qui permet de définir les situations, d’éclairer la conscience et la raison publiques. C’est aussi, dans les situations critiques, un engagement sans concession pour les valeurs qui préservent le vivre-ensemble, la dignité humaine et la fraternité universelle.

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La CNC plébiscite le programme politique et économique d’Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire..

Le paradoxal programme économique des dirigeants de la CNC.

Les dirigeants emblématiques de la CNC qui soutenaient que le développement économique est impossible sans la réconciliation politique, préalable sine qua non selon leurs dires, viennent presque tous de publier leurs programmes économiques consciencieusement ficelés. Ces programmes définissent les grandes lignes des actions économiques qu’ils comptent, aussitôt élus,  mettre en œuvre pour résoudre les problèmes économiques et sociaux des ivoiriens. Le plus étonnant en ces programmes exclusivement centrés sur l’économie et les finances est qu’aucun mot ne soit dit, qu’aucune proposition de solution ne soit avancée concernant la réconciliation politique.  Serait-il alors possible de mettre en œuvre un programme de développement économique  dans un pays, clivé par l’héritage d’une guerre civile, en lequel la réconciliation politique n’est pas encore réalisée ?

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La corruption, poison interne de la démocratie

Ne nous y trompons pas. En cette ère des démocraties de la bonne gouvernance, régies  par l’éthique de la transparence qui place les pouvoirs et les gouvernements  sous  l’œil inquisiteur des peuples désormais animés par les passions morales, l’adversaire le plus redoutable des régimes démocratiques n’est pas l’anti-républicanisme d’une opposition tenant le discours du repli identitaire. L’adversaire le plus redoutable des régimes démocratiques et des gouvernements les plus légitimes, furent-ils les plus compétents, est la corruption des institutions, des administrateurs et des dirigeants politiques. La prévarication est le poison interne qui les détruit en sapant à la base leur autorité morale et leur légitimité juridique.

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