Articles par balises :Peuple

Le Président de la République ne désigne pas son successeur dans un régime de démocratie pluraliste.

Le président de la république doit-t-il désigner  son successeur dans une démocratie pluraliste ? Évidemment non.

Le successeur du Président de la République est élu par le peuple souverain à la majorité des voix au suffrage universel au terme d’une compétition électorale où s’affrontent des programmes et des projets sociétaux incarnés par des candidats choisis par une pluralité de partis politiques.

La succession démocratique est réglée par la Constitution. Certes le président de la République peut apporter, au sein de la majorité au pouvoir, son soutien au candidat qu’il juge  être à même de mieux porter le programme et le projet sociétal du parti en raison de ses capacités et de ses aptitudes politiques, intellectuelles, technocratiques et morales.

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LE PDCI-RDA, UN TEMPLE DÉSORMAIS SANS SANCTUAIRE

DIBI Kouadio Augustin

Professeur titulaire de Philosophie                                                            

Université Félix Houphouët Boigny de Cocody

LE PDCI RDA, UN TEMPLE DESORMAIS SANS SANCTUAIRE

L’ami, habitué à notre pays et venu ces jours de l’étranger pour nous rendre visite, ne manquera pas, en nous quittant, de garder au plus profond de lui-même, le sentiment suivant : ce pays, manifestement, affectionne de vivre dans l’indifférence du temps sans se soucier une seule seconde des leçons que lui donne, dans le silence et le recueillement des choses, son passé même le plus récent.

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RHDP Parti-unifié : le retrait du PDCI identitaire est un coup d’épée dans l’eau.

Que change la dénonciation de l'accord de création du RHDP Parti-unifié par la fraction ethno-nationaliste du PDCI? RIEN !

La réalité politique et la viabilité historique du RHDP Parti-unifié, en tant que rassemblement et union pérenne des forces démocratiques et républicaines ivoiriennes dans la société civile et dans la société politique de notre pays, demeure inentamée.

Désiré et voulu, tant dans la société civile que dans la société politique par les démocrates et les républicains ivoiriens, le RHDP Parti-unifié continue donc d'exister.  Bon nombre d’Ivoiriens y voient un front politique patriotique pérenne contre le nationalisme et le populisme.

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07 Août 1960 : Ce que signifient l’Indépendance de la Côte d’Ivoire et le RHDP parti-unifié.

Que visaient la lutte anticolonialiste des peuples de notre territoire et leur combat pour l’Indépendance nationale? Quels furent  le programme politique et le projet sociétal de Félix Houphouët-Boigny qui dirigea cette lutte au moyen du PDCI-RDA ?

Au moment où, à l’approche des cinquante et huitièmes anniversaires (58 ans) de notre Indépendance nationale, les forces du nationalisme communautaire, une fraction au sein du PDCI de nos jours revendiquent l’héritage politique de l’houphouëtisme, il est essentielle de revivifier la mémoire et les objectifs de la lutte anticolonialiste du PDCI-RDA originel. Il est vital de convoquer publiquement cette mémoire quand ces forces la réinterprètent à leur guise pour réintroduire dans  notre pays l’exclusion, la division, la domination de groupes soi-disant autochtones autant dire un de colonialisme ethnique intérieur. Ce viol de l’esprit de la lutte anti-colonialiste de Félix Houphouët-Boigny et ce dévoiement du projet du PDCI-RDA sont une imposture.

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Les appels à la guerre de la fraction identitaire du PDCI : une imposture contre la Nation et la République en Côte d’Ivoire.

On entend ces jours-ci l’aile ethno-nationaliste du PDCI, un courant identitaire anti-moderniste et anti-libéral d’extrême droite, prétendre représenter le PDCI-RDA qui est un parti libéral de centre-droit. On entend, ces jours-ci, cette fraction prétendre incarner la totalité du peuple ivoirien, appeler les Ivoiriens à se mettre en « rang de bataille », à entrer en résistance contre une soi-disant « dictature », à engager un mouvement de libération nationale contre une invasion étrangère.

Cette fraction anti-moderniste et antilibérale, qui en appelle à la purification ethnique, à l’autochtonie contre la diversité, à l’ethnicité contre la citoyenneté, ment quand elle prétend incarner l’Houphouëtisme, une philosophie politique fondée par l’alliance des cultures ethniques et de la rationalité moderne, qui fait de la citoyenneté et du libéralisme ses credos.

La position et les appels de cette fraction partisane sont une colossale imposture d’un point de vue logique et d’un point de vue politique. Ils trahissent l’Houphouëtisme et constituent aussi une agression contre la Nation et la République en Côte d’Ivoire.

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Côte d’Ivoire : réfutation des propos du député Camara Loukimane par un citoyen ivoirien.

Mr le Député Camara Loukimane, suite à vos propos dans le quotidien ivoirien Soir-info du 31-01-2018, je vous interpelle sur trois points en ma qualité de citoyen ivoirien.

Je vous interpelle sur la fonction des partis politiques, sur celle du député en tant que représentant de la Nation, et sur la candidature probable du président de l’Assemblée nationale à la présidence de la République en 2020. Je conteste vos propos sur ces trois points.

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Ne pas perdre de vue le cap de la démocratie républicaine pluraliste en Côte d’Ivoire.

Que pourrait apporter de plus à notre pays, en matière de bonne gouvernance politique économique et sociale, ainsi qu’en matière d’amélioration des conditions de vie des populations, la « coalition » hétéroclite et incohérente qui se reconstitue en ce moment, sous un modèle à la fois communautaire et stalinien, pour tenter d’enferrer le front républicain RHDP ?

Que pourrait apporter de plus, en matière de démocratie républicaine pluraliste, cette « coalition » de triste mémoire qui se reconstitue sous les signes de la conception royaliste et autocratique du pouvoir ?

Quel programme économique, quel projet sociétal cette « coalition » propose-t-elle à la Côte d’Ivoire qui serait devenue selon elle un « enfer » ? Quel modèle de redistribution propose-t-elle aux Ivoiriens ? Comment les acteurs de cette coalition comptent-ils articuler la paire investissement/redistribution ?

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Côte d’Ivoire : l’instrumentalisation politique des obsèques de Jean Konan Banny est une abjection.

Assemblée Générale constitutive du parti unifié le 16 Juillet 2018 prochain; obsèques de Jean Konan Banny le 16 Juillet 2018.

Dans cette coïncidence de date qui est loin d’être fortuite, il y a eu manifestement, une volonté de nuire à un adversaire politique par des coups ouvertement portés, sans aucun scrupule, en dessous de la ceinture. C’est une abjection politique et morale. Le décès d’un honorable serviteur de la République semble ouvertement instrumentalisé par une fraction politique pour servir ses objectifs de pouvoir.

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La gouvernance responsable en Côte d’Ivoire : les cas d’école du RHDP et du FPI. (1ère partie)

En démocratie, le gouvernement et l'opposition sont soumis à des cahiers de charges réciproques envers la société civile. Leur légitimité dépend de leur capacité à les remplir. En vertu du principe de limitation du pouvoir par les droits fondamentaux des personnes, le Gouvernement est tenu de répondre intégralement de la société sans se défausser sur des tiers. Il est soumis au principe démocratique de responsabilité politique. L’opposition est, sur le même registre, tenu de redresser le gouvernement sur les chapitres respectifs du respect des droits et du service de l’intérêt général et du Bien commun.

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Côte d’Ivoire : les problèmes posés par l’alternance au sein du RHDP.

Ce n’est un secret pour personne. Le PDCI est divisé entre une aile démocratique et républicaine, houphouëtiste par conviction, et une aile ethno-nationaliste anti-houphouëtiste par position idéologique antilibérale (Cf. " La problématique du RHDP Parti-unifié en Côte d'Ivoire: l'analyse biaisée de Jean-Baptiste Placca". cedea.net, 22 avril 2018). Cette aile ethno-nationaliste tend à orienter vers l’extrémisme et à transformer en parti d’extrême droite anti-libéral le PDCI qui est parti libéral de centre-droit. Inspirée par la revendication identitaire et le refus de la diversité, cette dynamique centrifuge subvertit le nationalisme libéral originaire du PDCI-RDA. Ce nationalisme ouvert à l’Altérité fut à la fois la force motrice de l’Indépendance politique de la Côte d’Ivoire et de son architectonique nationale étant entendu que l’unité de notre pays est constituée par l’équilibrage de sa diversité sociologique.

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Présidentielle 2020 en Côte d’Ivoire : la différence entre gouvernance programmatique et gouvernance erratique.

La gouvernance programmatique est démocratique. La gouvernance erratique est anti-démocratique. La gouvernance programmatique respecte le principe élémentaire de la démocratie qui consiste à porter publiquement à la connaissance du peuple, plusieurs mois avant l’élection présidentielle, le programme des candidats qui sollicitent son vote. La gouvernance erratique viole ce principe élémentaire. Piétinant la souveraineté du peuple, elle cache sa vacuité programmatique sous le silence.

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L’alternance, oui mais… quels sont les programmes politiques des opposants en Côte d’Ivoire?

Quels sont les programmes politiques et les projets sociétaux des opposants ivoiriens face au programme et au projet sociétal libéral du gouvernement RHDP? Quelles visions économique, sociale et politique alternatives inclusives ont-ils à proposer au peuple ivoirien?

Les principes réglant l’alternance formelle du pouvoir en démocratie sont constitutionnellement écrits. Néanmoins, quoique non écrite,  l’exigence faite à tout candidat d’assortir d’un programme politique et d’un projet sociétal inclusifs, sa prétention à exercer le pouvoir suprême est un impératif démocratique de droit. C’est une évidence juridique et politique. Le programme alternatif est la dimension substantielle qui justifie l’exigence formelle d’alternance car le Pouvoir démocratique est le moyen d’une fin plus haute. En démocratie le Pouvoir sert à organiser la coexistence de la diversité sociale dans le respect des droits individuels et collectifs.

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L’échec des « marées populaires » du FPI en Côte d’Ivoire, signe de la maturation démocratique du peuple ivoirien.

Soutenus par la culture démocratique des peuples dans les pays avancés, les réquisits démocratiques de séparation des pouvoirs et des sous-systèmes sont respectés par les divers protagonistes politiques et sociaux qui évitent de franchir chacun leurs plates-bandes respectives dans le libre affrontement des intérêts et des représentations.

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Le fiasco de la marée populaire de Mélenchon en France, cas d’école éclairant pour la Côte d’Ivoire.

Le fiasco, samedi 26 mai dernier, de "la marée populaire" promise par Mélenchon et sa "France insoumise" est un cas d'école. Il schématise, en qualité d’exemple historique, l’échec d'une tentative d'instrumentalisation politique des mouvements sociaux et des revendications syndicales par un parti populiste d’obédience révolutionnaire essayant de conquérir le pouvoir par la rue après une défaite électorale. La culture démocratique du peuple français a préservé le pays contre cette escroquerie politique. Conscients de leurs attributions respectives dans le jeu démocratique, le peuple français ainsi que la majorité des syndicats et des organisations associatives ont refusé de se prêter aux tentatives d'instrumentalisation politique perpétrées par un parti. En Côte d'Ivoire, le Front Populaire Ivoirien, un parti d’obédience populiste,  et ses diverses filiales, dont EDS est le faux-nez, sont passés maîtres dans cette escroquerie politique.

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Comment préserver la démocratie ivoirienne contre le péril identitaire et populiste ?

Pour respecter le critère démocratique de souveraineté du peuple et de liberté du choix politique, relativement à la problématique du parti unifié RHDP, il faut donner la parole aux bases partisanes. En Côte d’Ivoire, les parties prenantes de cette coalition politique en appellent, à juste titre, au respect de ce principe cardinal de la démocratie.

Néanmoins, dans les démocraties républicaines pluralistes, le respect de ce principe est soutenu par le sentiment partagé de citoyenneté dans la société civile et la société politique. La culture de la citoyenneté conduit à voir en l’Autre un égal. Elle fait de la garantie de la liberté et de l’égalité des membres de la cité le fondement de la légitimité du pouvoir politique. Le sentiment de citoyenneté et la conviction républicaine forment la substance de la souveraineté populaire. Ils constituent l’assurance de l’action démocratique des partis.

Un parti politique pourrait-il, pour cela, refuser de consulter sa base dans une démocratie républicaine pluraliste, quand sa haute direction estime qu’en raison d’une crise interne de citoyenneté, cette consultation risquerait de mettre en péril la pérennité idéologique et programmatique du parti et de porter atteinte à la sauvegarde de l’intérêt national?

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