Articles par balises :PDCI

L’Appel de Daoukro : Une véritable escroquerie morale !

Ambroise Tiétié

Journaliste Professionnel

Au quotidien ivoirien Le Rassemblement.

On le subodorait, peu prou. Mais l’interview qu’il vient d’accorder  à un tabloid français, le quotidien Le Monde, pour ne pas le nommer, des mois après celle accordée, le 14 décembre 2018, au confrère France 24 à Daoukro, achève de convaincre de ce que certains n’osaient pas croire : la candidature du président du PDCI-RDA Henri Konan Bédié, 85 ans bien comptés, à la présidentielle 2020. Dès lors, l’on comprend désormais tout au fameux appel qu’il lança depuis ses terres, à Daoukro,  et qui fit tant jaser. Surtout au sein de son parti où de nombreux cadres dont Kouadio Konan Bertin ‘’KKB’’, Charles Konan Banny, pour ne citer que les plus médiatisés, organisèrent  la résistance contre l’Appel de Daoukro’’ jugé ‘’inopportun’’. A raison !

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LE RHDP n’est pas un RDR bis. (1ère partie)

Le RHDP n'est pas une nouvelle dénomination du RDR. Le RHDP n’est pas un « RDR bis », comme le font croire les adversaires politiques de la coalition au pouvoir en Côte d'Ivoire dans un réductionnisme étrange qui trahit à la fois un prisme identitaire et un dépit né d’une incapacité à construire une plate forme transpartisane démocratique de construction nationale.

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Au FPI-GBAGBO et au PDCI-BÉDIÉ, assumer pleinement les conséquences politiques du discours de guerre civile.

Le FPI-GBAGBO et le  PDCI-BEDIE devraient supporter entièrement selon le principe de responsabilité, les conséquences politiques du discours de guerre civile qui est le leur. Ils devraient assumer la défaite électorale qui en est la conséquence logique dans une démocratie pluraliste lorsque les peuples conservent une mémoire vive de leur passé.

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Pseudo-rencontre Gbagbo-Bédié à Bruxelles : la signification profonde d’une rencontre sur fond de duperies.

Après de nombreux atermoiements, se confirme, sous l'éclairage de la pseudo-rencontre Bédié-Gbagbo à Bruxelles,  le fait que l’échiquier politique ivoirien est désormais restructuré en un bipartisme opposant une coalition républicaine libérale centriste, progressiste et moderniste incarnée par le RHDP et une plate-forme ethno-populiste antilibérale extrémiste, réactionnaire et  antimoderniste incarnée  par l’axe Bédié-Gbagbo.

Les thématiques, les éléments de langage, les discours politiques, les actions des deux  protagonistes de cet affrontement bipartisan sont sans équivoques.

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Rencontre Bédié-Gbagbo : Le rendez-vous de deux ‘’amnésiques’’

Ambroise Tiétié

Journaliste Professionnel

Au quotidien Ivoirien LE RASSEMBLEMENT.

Hier, lundi 29 juillet 2019, les présidents Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo se sont enfin rencontrés, à Bruxelles, à la résidence du second qui est en attente d’un procès en appel après sa libération le 1er février dernier par la CPI. Mais, le communiqué sanctionnant leurs échanges est si ‘’surréaliste’’ que l’on se demande de quoi parlent, finalement, les deux hommes.

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Excès et excentricités identitaires sur la plate-forme de l’opposition ivoirienne. (2ième partie)

Ainsi donc en l'espace de quelques mois, à l'approche de la Présidentielle 2020, le RHDP se serait, selon le prisme des acteurs de la plate-forme de "l'opposition" , subitement métamorphosé en immonde dictature depuis que le ploutocrate milliardaire Henri Konan Bédié et que le jeune oligarque égocentrique Soro Guillaume, s'étant aperçus que le pouvoir d'Etat ne leur serait pas gracieusement remis selon une logique dévolution monarchique et patrimonialiste, sont entrés en dissidence pour tenter de capturer ce pouvoir par la rue et la force au moyen d'une insurrection populaire téléguidée!

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Excès et excentricités identitaires sur la plate-forme de l’opposition ivoirienne.(1ère partie)

En aucun autre État de l'Afrique postcoloniale durant ces 70 années d'indépendance politique, mis à part l'ex-Rwanda de Juvénal Habyarimana, aucun parti politique n'a fait de manière aussi décomplexée, de manière aussi cynique, aussi ouvertement affichée et proclamée, du programme ethno-nationaliste xénophobe à connotation d'épuration ethnique, de la chasse à l'étranger et des thématiques mortifères qui les accompagnent, son programme officiel comme le font le PDCI de Henri Konan Bédié, le FPI de Laurent Gbagbo suivis par le RACI de Soro Guillaume et une foule de micro-partis heureusement dénués de représentativité, tels ceux de Danièle Boni Claverie et Yasmina Ouegnin, en Côte d'Ivoire.

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Retrait du RHDP, alliance avec le FPI, retour de l’ivoirité, etc. : Les mauvais calculs du PDCI-RDA

En retirant le PDCI-RDA du RHDP, le 08 août 2018, au sortir d’une audience que lui a accordée son cadet, le président Alassane Ouattara, le leader du vieux parti  Henri Konan Bédié ne se doutait certainement pas qu’il empruntait un chemin qui lui imposerait des sacrifices et qu’il devrait parfois surjouer son rôle de néo-opposant pour attirer le ‘’chaland’’ et faire nombre. Au risque d’être vite débordé par la coalition au pouvoir qui n’a finalement pas besoin de ‘’forcer son talent’’ pour convaincre les Ivoiriens de la pertinence de la vision du chef de l’Etat qui rêve d’une Côte d’Ivoire stable et rassemblée.

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La périlleuse logique instrumentale de Henri Konan Bédié en Côte d’Ivoire.

HENRI KONAN BÉDIÉ DÉVOIE ET INSTRUMENTALISE L'OPPOSITION COMME IL DÉVOIE ET INSTRUMENTALISE L'IDENTITÉ ETHNIQUE.

Henri Konan Bédié n'a pas démissionné du RHDP pour dénoncer un prétendu "recul démocratique dans plusieurs domaines de notre nation" comme il le dit faussement de manière mensongère.

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La courtoisie d’Alassane Ouattara envers Simone Gbagbo (2ième partie) : une leçon de civisme démocratique contre l’extrémisme politique en Côte d’Ivoire.

La courtoisie politique du Président de la République Alassane Ouattara envers l'ex-première dame Simone Gbagbo figure de proue du FPI de Laurent Gbagbo qui a toujours considéré le nouveau chef d'Etat comme un ennemi, délivre cette leçon d'exemplarité à la classe politique et au peuple Ivoiriens: c'est ainsi que doivent être traités les adversaires politiques qui ne sont pas des ennemis mais des partenaires dans l'œuvre de construction d'une Nation commune.

C'est une idée de l'affrontement politique en démocratie qui est ainsi donnée à voir au moyen  d’un exemple concret. C’est un schème pratique. L’adversaire politique, en démocratie, n’est pas un ennemi. C’est un partenaire.

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LA PROTECTION DES MINORITÉS, CRITÈRE NATURELLE DE LA LÉGITIMITÉ DÉMOCRATIQUE IVOIRIENNE.

Le PDCI de Henri Konan Bédié, le FPI de Laurent Gbagbo et le RACI de Soro Guillaume qui font de l’exclusion de l’Altérité et de la chasse à l’étranger  leur programme politique commun, devraient comprendre que leur défaite électorale en 2020 en est mathématiquement et politiquement actée. Ils  devraient s'y résigner.

LA DÉMOCRATIE PLURALISTE EST LE RÉGIME DE LA PROTECTION DES MINORITÉS.

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La nécessaire réhabilitation de la figure de l’étranger dans les États multi-ethniques post-coloniaux d’Afrique.

L’étranger : une arme de combat politique en Afrique.

Dispositif stratégique destiné à garantir les rapports de reproduction sociale,  à empêcher la diffusion de l’économie marchande dans le reste de la société, instrument de  contention du capital dans la sphère du pouvoir, bête de somme ou prête-nom, l’étranger fut utilisé à la fois comme capital économique et instrument de lutte politique par les classes dirigeantes des royautés et des empires de l'Afrique précoloniale. (Cf : « Les causes endogènes de la pauvreté de masse en Afrique noire 3ième  partie ». cedea.net, 15  Décembre 2015).

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La notion de “rattrapage ethnique”, alibi commode des ethno-nationalistes ivoiriens.

Les faux-fuyants et les tentatives nauséabondes entreprises par certaines officines de désinformation et de propagande afin de faire de la notion de "rattrapage ethnique" la cause des affrontements intercommunautaires, d'occulter la cause de réelle ces affrontements, de transformer les auteurs du discours identitaire incendiaire meurtrier du PDCI et du FPI en victimes et en procureurs légitimes du gouvernement et du chef de l'État, sont inacceptables et ignominieux. Ces tentatives révoltantes sont politiquement et moralement condamnables.

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Les chefs du PDCI, du FPI et du RACI sont-ils capables d’incarner une alternative politique dans la démocratie ivoirienne ?

Dans une démocratie pluraliste, l’opposition doit être constructive. Elle est l’arc-boutant du gouvernement dans l’architectonique du régime de la souveraineté du peuple. Au programme du gouvernement, elle doit opposer un programme inclusif alternatif et concurrentiel d’intégration nationale.

La problématique de l’affrontement politique, dans toutes les démocraties pluralistes du monde, est de résoudre par des offres partisanes idoines les questions d’unité nationale, d’articulation entre la liberté et l'égalité, de production et de redistribution de la richesse nationale, de justice et de solidarité sociales

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Accord Bédié/Gbagbo contre la prétendue « ingérence de l’État dans les partis » : qu’en penser?

L’appel Bédié/Gbagbo au respect de l'intégrité des partis par l’État semble être  une imposture et un appel démagogique. L'ancrage communautariste et ethnonationaliste de leurs discours partisans accrédite cette hypothèse.

Les partis politiques en démocratie sont des traits d'union entre la société civile et l'Etat. Tout en étant séparés, ses trois systèmes de la société démocratique sont néanmoins coordonnés.

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