Articles par balises :Patrie

Pour une définition nationale de l’État et une politique de modernisation en Côte d’Ivoire : contre l’ethno-nationalisme désintégrateur. (1ère partie)

Nous devons nous garder en Côte d’Ivoire de penser que l’État doit incarner une communauté définie en termes ethniques, religieux ou territoriaux

Nous devons aussi nous garder de concevoir le partage et l’alternance démocratique du pouvoir sous un mode ethnique, confessionnaliste et régionaliste.

Dans le premier cas de figure, la conséquence de cette revendication identitaire différentialiste qui en appelle à l’autochtonie, qui stigmatise comme étrangers des collectivités culturelles du territoire, qui divise intérieurement et installe l’exclusion et la ségrégation dans la cité, est de légitimer des dynamiques séparatistes et sécessionnistes. Si l’État doit être l’agent politique d’une communauté d’autochtones dans une société multiethnique, chaque communauté est fondée à revendiquer son indépendance politique pour se donner un État correspondant à son ethnie, à ses coutumes, à sa religion et à son territoire.

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Éditorial. La problématique de la citoyenneté comme problématique de médiation dans les États multiethniques africains: Le cas d’école ivoirien.

La ville déterritorialise l'individu en le rendant indépendant du sol sur lequel il est assigné. Le village territorialise le sujet en le rendant dépendant du sol dans lequel il finit par être assigné. La culture de la ville comme lieu de rencontre des altérités est une culture démocratique. ( Cf : « Le ministère de la ville : un symbole fort du gouvernement Amadou Gon II. Cedea.net.Juillet 2018)

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EN MARCHE AVEC LE RHDP VERS “LA PATRIE DE LA VRAIE FRATERNITE”

DIBI Kouadio Augustin

Professeur titulaire de Philosophie

Université Félix Houphouët Boigny de Cocody

A travers les aspects du ciel et de la terre, nous comprenons qu'il va pleuvoir ou qu'il va faire chaud. C'est que, dans le fond, rien ne se pose pour se déployer pleinement à l'extérieur qui ne se soit laissé présupposer par des signes annonciateurs. Depuis le Premier Congrès Ordinaire du RHDP, le cours des choses ne nous invite-t-il pas à comprendre que dans l'aventure historique de la Côte d'Ivoire, est apparue une étape nécessaire et incontournable en laquelle se tisse un nouvel avenir?

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La leçon ultime de Barack Obama. 2ème Partie

En vérité, ce fut parce que Nelson Mandela triompha de lui-même dans le combat interne de la vertu qui oppose, in foro interno, chaque Homme à lui-même, qu’il put triompher de l’Apartheid dans le combat externe, temporel  en résistant aux diverses tentations qui s’enracinent dans la finitude humaine et auxquelles nous cédons tous parce que, comme le dit l’Apôtre, « Tout homme a son prix pour lequel il se vend et s’achète ». La victoire de l’homme sur lui-même dans  le combat interne de la vertu  assure, en chacun,  la prépondérance  de la volonté de l’homme nouménal (Homo noumenon) qui est sans prix sur celle de l’homme phénoménal (Homo phenomenon) qui se vend pour de l’argent et pour des privilèges. Elle fait l’homme politique qui se conçoit en humilité comme représentant temporaire de la Nation, serviteur de la Patrie et symbole de valeurs qui transcendent infiniment sa personne particulière. Elle fait naître en chacun le citoyen qui se sait et se sent coresponsable de l’Autre dans la Cité. Elle créé le dirigeant politique, le chef d’Etat, qui se sait responsable suprême du bien-être de la cité et qui fait passer l’intérêt général de la société globale et les intérêts particuliers de la diversité sociale avant les siens propres. Ce triomphe de l’homme sur lui-même dans le combat interne de la vertu donne naissance au sentiment moral qui permet à chacun d’éprouver de l’aversion pour les actions détestables et de faire des universaux  les mobiles de  sa volonté individuelle, les principes subjectifs de ses actions.

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