Articles par balises :Néo-colonialisme en Afrique Noire

L’Afrique du sud, l’espérance brisée de l’Afrique Noire. (2ème partie)

La solution de Jacob Zuma est-elle crédible ?

La maladie de la démocratie sud-africaine, dont la xénophobie est le symptôme, est la crise de la représentation politique des intérêts des populations. La crise de la représentativité résulte de la dérive oligarchique de la classe politique. Elle survient quand cette dernière se met au service de ses propres intérêts, se coupe de la société qu’elle utilise comme ressource politique. La représentation politique des intérêts de la diversité sociale que la démocratie électorale représentative permet de satisfaire est bien souvent dévoyée en Afrique Noire. La représentativité démocratique s’y conçoit, bien souvent, comme incarnation politique d'une identité  ethnique ou confessionnelle.

L’Afrique du sud se conçoit aujourd’hui, plus comme une nation zouloue que comme une nation citoyenne constituée par l’unité de la pluralité des peuples sud-africains. Paradant dans ses vêtements traditionnels et ses peaux de léopard au cours de cérémonies folkloriques, Jacob Zuma se veut l’incarnation de l’identité politique de la communauté majoritaire zouloue. La légitimité de la classe politique dirigeante sud-africaine se définie, dans ce cas, relativement à une légitimité de type ethnique. Le discours politique devient ainsi un discours d’affirmation identitaire tombant dans la démagogie populiste. On en arrive alors facilement au discours de la défense d’une identité communautaire menacée par l’invasion des étrangers ; discours qui potentialise les effets délétères de la discrimination économique du plus grand nombre!

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Le fondamentalisme terroriste est-il une nouvelle forme de colonialisme en Afrique Noire ?

Après le colonialisme occidental et ses conséquences dévastatrices, l’Afrique Noire est-elle à nouveau en butte à une nouvelle forme de colonialisme?

Peut-on, en effet, assimiler le fondamentalisme terroriste de boko haram au Nigéria, de Aqmi de Ansar Dine, et de la Mujao au Mali,  à un fondamentalisme de conquête de nature colonialiste alors que ces terrorismes semblent relever du registre de la lutte sécessionniste contre des Etats centraux accusés d’être injustes, discriminants et prédateurs?

Les propos sidérants et effrayants du dirigeant de la secte barbare nigériane,  déclarant avoir l’intention de réduire en esclavage, de vendre et de convertir de force à sa « conception » sectaire de l’islam, les fillettes, les jeunes filles et les femmes capturées dans le nord du Nigéria, ne s’inspirent-ils pas de la volonté de construire un modèle de société esclavagiste en Afrique Noire, en ce XXIème siècle ?

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